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Ce monde qui change… un recteur du Canada reçoit un doctorat honorifique d’une université africaine!

La nouvelle est tombée le 19 janvier 2016. Une bonne nouvelle ! Une nouvelle qui montre que le monde change… Nous sommes à l’époque qui permet à des universités de l’Afrique de porter haute reconnaissance de l’apport à la science de gens des économies les plus développées du monde.

Et pas seulement une université d’une grande mégalopole des pays en développement. Il faut rouler longtemps pour arriver à Bambey, une toute petite ville du Sénégal située dans la région de Diourbel, joliment dit « sur la voie ferrée » qui mène de Dakar à Tambacounda.

« Aux alentours de Bambey on cultive le mil et l’arachide… La végétation est assez fournie, avec de nombreux baobabs. Pendant la saison des pluies la verdure est très marquée. Comme presque partout au Sénégal, Bambey connaît un sol plat, presque sans relief. » Wikipédia nous apprend aussi que la population s’y élevait à environ 21 000 habitants (en 2002).

Parce que c’est l’Université Alioune DIOP de Bambey, qui vient de décerner son tout premier doctorat honorifique, et c’est au recteur de l’Université Laval, de Québec au Canada, et professeur en foresterie, Denis Brière, qu’elle a choisi de l’attribuer.

Ému de se joindre à la « jeune et dynamique » communauté de l’Université Alioune Diop de Bambey à titre de docteur honoris causa, le recteur Brière a d’ailleurs accepté cet honneur au nom de tous les membres de la communauté universitaire de l’Université Laval, qui compte plus de 270 000 diplômés de par le monde, incluant quelques centaines au Sénégal.

La prestigieuse reconnaissance vient souligner le parcours professionnel exemplaire du recteur de l’Université Laval et son accomplissement remarquable à ce titre, en plus de témoigner de l’amitié entre deux importantes universités de la francophonie désireuses d’intensifier leurs collaborations.

« Dans le monde d’aujourd’hui, qui appelle à la traversée des frontières et au partage des expertises et des ressources, les collaborations interuniversitaires comme la nôtre sont garantes de croissance et de réussite. » Denis Brière

Tablant sur les valeurs de développement durable de l’établissement et son parcours vers la carboneutralité, le recteur Brière a aussi réitéré l’engagement de l’Université Laval en matière de développement et de recherche envers l’université sénégalaise qui pourra s’appuyer « (…) sur nos forces en développement durable pour développer une licence dans ce domaine, ici, à l’Université Alioune Diop de Bambey, et compter sur l’expertise et la renommée internationale de nos facultés pour vous accompagner dans la diversification de vos filières et la structuration de vos activités de recherche », a aussi soutenu le recteur.

 

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(Crédit des deux photos: Université Laval)

 

 

Développez des « produits circulaires » : vos produits sont-ils 5R ?

Qu’est-ce que des produits circulaires ? La plupart des produits n’ont pas été conçus pour pouvoir être réintroduits dans le cycle de production, de distribution et d’utilisation. Ceci rend difficile la transition vers une économique circulaire, qui vise zéro déchet. Il est donc nécessaire de concevoir de nouveaux produits qui puissent être facilement réemployés, réparés, remis en état, refabriqués ou encore recyclés (5R). C’est-à-dire des produits « circulaires ».

Voici, en ce début d’année, quelques éléments d’une stratégie qui vous permettra de passer aux produits circulaires.

L’ABC DES PRODUITS CIRCULAIRES

Une entreprise qui souhaite développer de nouveaux produits en prenant en compte leurs impacts sur l’environnement met en place une démarche d’éco-conception. De nombreuses méthodes ont été développées pour mettre en place une démarche d’éco-conception. Cette démarche permet d’anticiper et de limiter les impacts environnementaux des produits, biens et services. Elle consiste à prendre en compte l’impact environnemental du produit, sur l’ensemble de son cycle de vie, lors de sa conception. Elle est multicritères, car elle prend en considération chacune des étapes du cycle de vie du produit.

Une entreprise qui souhaite mettre en place un modèle économique circulaire doit développer des produits conçus en vue de leur retraitement. Les recommandations pour concevoir un produit facilement démontable sont ainsi regroupées en deux catégories : la structure du produit et la sélection des attaches.

Une conception modulaire permet d’isoler les composants stables de ceux dont la technologie peut évoluer et qui, une fois devenus obsolètes, pourront être remplacés.

Le nombre de pièces peut, par exemple, être réduit en intégrant plusieurs pièces entre elles. Les pièces et composants de rechange doivent être facilement disponibles. Un accès facile aux composants permet de réduire le temps de démontage. Idéalement les composants doivent être accessibles à partir d’un seul plan d’accès. Regrouper les matériaux dangereux dans des modules séparés et facilement accessibles est aussi recommandé. Utilisez des systèmes de fixation qui ne n’assiste pas d’attache et éviter les fixations permanentes, comme le soudage et de sertissage.

Évitez les pièces et composants de formes géométriques aux endroits où les contaminants peuvent s’accumuler. Utilisez des pièces similaires ou très différentes. Les pièces similaires sont interchangeables. Les pièces différentes ne peuvent pas être confondues. Utilisez des matières compatibles lorsque des matériaux différents doivent être utilisés. Choisir des matériaux avec des propriétés différentes aide pour les séparer facilement. Marquez les pièces en plastique. Évitez des finitions comme les peintures, enduits ou les revêtements. Les peintures peuvent, par exemple, souiller le plastique, lors de leur recyclage, et les matériaux résistants sont préférés aux enduits de protection.

Si les matériaux ne sont pas compatibles avec celui des pièces attachées, les matériaux de fixation doivent être séparés facilement après le broyage. Par exemple, en utilisant une fixation de fer, pour attacher deux pièces en plastique.

L’écho-efficacité est la fourniture de biens et de services à un prix compétitif qui répondent aux besoins humaines et leur apportent une qualité de vie, tout en réduisant progressivement l’impact écologique et la consommation des ressources tout au long de cycle de vie, à un niveau au moins en ligne avec les capacités estimées de charge de la Terre. Elle a pour objectif de créer plus de valeur avec moins impact.

L’APPROCHE CRADEL TO CRADLE

L’approche du berceau au berceau (Cradle to cradle) vise à développer des produits qui ont un cycle de vie circulaire afin de pouvoir être récupérés et réutilisés continuellement. Cette approche de conception bénéfique repose sur l’utilisation de matériaux sûrs, la remise en état et l’utilisation continue des matériaux, la préservation de l’eau, l’utilisation d’énergies renouvelables et le respect de l’équité sociale.

Les chaussures de la compagnie Puma sont biodégradables. Lorsqu’elles arrivent en fin de vie, elles sont collectées, déchiquetées puis transportées vers une installation de compostage industrielle où elles se transforment, dans les six mois, en nutriments.

Si des entreprises de renom telles que Kodak, Volkswagen, Umicore, Solvay, Suez, Orange, ReCellular, HP, Puma, O2, Nintendo, Boing, Maersk, Bosch, CHEP, Patagonia, ifixit, Caterpillar, Siemens, Auchan, Ostara, Citrotecno, Renault, Philips, Xerox, Electrolux, Interface, Nexans, Dunlopillo, Steelcase, Michelin, Coca Cola et IBM s’activent, depuis plusieurs années pour certaines, en matière d’économie circulaire, il est probablement le temps que vous y portiez intérêt vous aussi?

 

Sur l’économie circulaire: www.vric.ca

 

Commerce électronique déchaîné au Canada

2016 s’annonce à être une année prometteuse pour le commerce électronique au Canada. De plus en plus de ressources et de professionnels à prix abordables sont à la disposition des commerçants B2B, mais aussi B2C.

De nombreuses technologies gratuites, dont Prestashop ou Magento, qui sont des logiciels libres et Open Source permettent désormais aux plus petits commerçants de s’imposer dans le marché en ligne de façon économique, mais aussi aux grandes entreprises de conserver la pérennité et l’indépendance de leur donnée.

Voici quelques tendances qui auront un fort impact sur le commerce électronique au Canada en 2016.

 

Les tendances à fort impact

La conversion rapide des visiteurs

Un visiteur ne reste qu’un visiteur tant et aussi longtemps qu’il n’aura pas écrit quelque-part son adresse courriel dans un formulaire d’abonnement, que ce soit à l’infolettre (offres et promotions), une demande de contact, l’inscription au site ou bien qu’il ait fait des achats.

Différents moyens innovants et astucieux de conversion de visiteur s’implanteront aux commerces en ligne du Canada en 2016. Que ce soit des formulaires de demande de soumissions ou de renseignements adaptés sur mesure au contenu ou bien de simples abonnements à des listes de diffusions, les Canadiens devraient en voir de toutes les couleurs en matière de transformation de visiteurs en clients potentiels.

De plus, une fonctionnalité qui sera de plus en plus implantée pour les commerçants ayant un ou plusieurs points de vente, sera la fonctionnalité « passer chercher en boutique », mais aussi « mise de côté » qui acceptera les paiements partiels pour réserver un produit.

Produit virtuel plutôt que physique

Un individu qui achète, par exemple, un film, un livre, un documentaire ou de la musique sur un commerce électronique canadien aura de plus en plus la possibilité de pouvoir consulter et/ou télécharger le contenu multimédia et d’y avoir accès immédiatement, plutôt que d’avoir à payer les frais de la livraison puis d’attendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, le paquet par la poste.

Médias sociaux et publicité

De plus en plus de commerçants canadiens vont commencer à utiliser les médias sociaux pour promouvoir leur entreprise sur la toile avec différents moyens, notamment les enchères de publicité ciblée, les concours et les techniques de participation de la communauté (ex: A ou B, qu’en pensez-vous ? etc …)

Les différents réseaux sociaux notamment Twitter et Facebook sont des moyens très faciles et économiques, avec d’excellents retours sur investissement, adaptés autant pour les très grandes entreprises que les petits commerçants locaux.

Si vous êtes un commerçant au détail et n’avez pas encore de présence sur les réseaux sociaux, il semblerait juste d’envisager faire le pas, car pour le moment la compétition a un avantage considérable sur vous, utilisant déjà cette pratique.

Plus de contenu original

Les entreprises vont créer du contenu unique plus que jamais pour promouvoir leur entreprise, comme par exemple des articles sur le web, des graphismes informatifs, des vidéos présentant les produits et services et beaucoup plus. En fait, les possibilités sont infinies… C’est le temps de laisser votre imagination d’entrepreneur à l’oeuvre.

Comme vous le savez, un client bien informé est un client qui achète. Les commerçants qui fournissent beaucoup de documentation sur leur produits vont, non seulement sortir plus haut dans les résultats des moteurs de recherche, mais aussi bénéficier d’un meilleur taux de conversion que la concurrence.

Manufacturiers qui rattrapent les détaillants

Attention ! Si vous êtes un détaillant, vous allez peut-être vous ronger les ongles durant cette section! Les fournisseurs comprennent de plus en plus qu’il est beaucoup plus performant pour leur entreprise de permettre aux détaillants de leur produits d’effectuer les commandes en vrac directement sur leur site internet plutôt que d’y aller à l’ancienne avec des feuilles de commande. Jusque là c’est une bonne nouvelle parce que vous aussi allez sauver du temps !

La mauvaise nouvelle, c’est que la plupart de ces fournisseurs ne se gêneront pas pour non seulement vendre en gros, mais aussi vendre aux particuliers et à des prix plus compétitifs que vous ne pourrez jamais atteindre, et tout cela sans votre avis.

Il y a aussi de fortes chances pour que les particuliers commandent directement chez le manufacturier, plutôt qu’à un petit commerce local, à cause de la notoriété déjà bien implantée de ce dernier, mais aussi son référencement avec le mot clé exact sur les moteurs de recherche.

Manufacturiers canadiens : croissance internationale

Le commerce électronique B2B international va entrer dans une croissance fulgurante au Canada en 2016. Avec la valeur faible du dollar canadien, peut-être que cela sera avantageux pour le pays si les manufacturiers locaux décident d’implanter le commerce électronique à leur stratégie d’affaires ?

De nombreux fabricants canadiens vont assembler leur infrastructure en ligne pour prendre une expansion dans les marchés étrangers, et plus particulièrement aux États-Unis.

Simplification du processus de vente

Les marchands qui vont investir dans une solution qui va permettre aux clients une expérience personnalisée, dont des suggestion de produits, implanter différents moyens de connexion rapide (Google, Facebook, Twitter, etc…), mais aussi réduire les étapes et les champs à remplir lors de la commande, devraient avoir un avantage concurrentiel sur le reste de la compétition.

Accessibilité et compatibilité

Saviez-vous que, aujourd’hui, 70% et plus des visites sur le web sont faites à partir de téléphones intelligents ou de tablettes ? Les commerçants n’offrant pas de sites web adaptatifs se verront non seulement avoir une très basse priorité dans les résultats des moteurs de recherche, mais aussi perdre une grande proportion de leur vente possible (car plus d’efforts, d’interventions, sont demandés à l’utilisateur dans ce cas-ci).

Les gens souffrant de malvoyance ou d’épilepsie devraient aussi être en mesure de naviguer sur votre site web sans le moindre tracas. Lorsque la structure sémantique d’un site web est bien élaborée, non seulement cela aide les robots des moteurs de recherche à mieux comprendre votre contenu – donc à mieux le référencer- mais aussi cela permet aux gens malvoyants de pouvoir naviguer sur votre site web et donc d’acheter vos produits, quand pourtant la majorité des commerces électroniques au Canada n’offrent pas de structure sémantique adéquate aux visiteurs.

Un site web simple, qui n’est pas surchargé d’images, de boutons, de popups ou autres risque fortement d’aider les aînés à se retrouver sur votre site web, et d’éviter aux gens épileptiques de faire une crise. Peut-être que cela va vous surprendre, mais les personnes âgées (55 ans et +) achètent aussi beaucoup sur internet, car ils sont devenus plus à l’aise avec le temps grâce à l’opinion publique et les médias.

Quoi conclure?

Espérant que cet article vous aura aidé à être un peu plus éclairé sur le sujet. Pour toute opinion ou question, sentez-vous libre de publier un commentaire, ci-dessous, et je me ferai un plaisir de répondre !

 

Nouvelle loi antiterrorisme en Chine

Si vous comptez sur les technologies cryptées pour garder vos données privées et, malheureusement, vous avez des actifs en Chine, alors préparez-vous à être inquiet.

À partir de maintenant, le gouvernement chinois pourrait fouiller dans les systèmes des entreprises en technologies et fournisseurs d’accès à Internet, mais aussi, contourner les protections de la vie privée dans les serveurs d’entreprises et les gadgets de tous les jours (ordinateurs, téléphones intelligents, montres intelligentes etc…)

Espionnage informatique

Malgré des mois d’objections de la part de grandes entreprises et des inquiétudes sur les droits humains, la Chine a donc adopté sa nouvelle loi antiterrorisme controversée qui oblige les entreprises de haute technologie à aider le gouvernement à décrypter l’information sur les clés de chiffrement quand ce dernier veut espionner les communications de quelqu’un afin de contrer de potentielles opérations terroristes.

Le gouvernement fait cependant la promesse de ne pas demander aux entreprises d’installer des « portes cachées » dans leurs produits. Mais cela ne fait aucune différence, car les entreprises sont quand même obligées de fournir les clés de chiffrement au gouvernement à la demande.

Tout comme les récentes propositions des agences de renseignement au Royaume-Uni et aux États-Unis après les attaques meurtrières à Paris et en Californie, la Chine allègue qu’une telle loi « est nécessaire » pour lutter contre le terrorisme.

 » Aujourd’hui, l’Internet est de plus en plus utilisé par les groupes terroristes pour répandre leurs idées extrémistes et recruter des combattants.  »  Xinhua, agence de nouvelles officielle de la Chine

Les inquiétudes sur la nouvelle loi

Plus tôt cette année, le président Barack Obama avait soulevé ses préoccupations quant au projet de loi avec le président Xi Jinping de la Chine, disant que toutes ces portes cachées et clés de chiffrement compromises risqueraient de se trouver entre les mains de gens mal intentionnés.

Toutefois, le gouvernement a assuré que cette loi est destinée à lutter contre le terrorisme, de sorte qu’il n’affectera aucunement le fonctionnement normal des entreprises en technologie, ni installer des « portes dérobées » qui risquent de porter atteinte aux droits de propriété intellectuelle ou de la liberté d’expression de tous les citoyens sur Internet.

En vigueur à partir du 1er janvier 2016

Mais malgré les exigences énoncées par la nouvelle loi, les grandes entreprises de haute technologie, telle que Apple, ne détiennent généralement pas les clés de chiffrement, se rendant incapable de fournir un accès aux données des utilisateurs, même à la demande du gouvernement. Ceci va inexorablement créer un potentiel conflictuel.

Que se passera-t-il si les autorités chinoises demandent à ces sociétés en technologies de fournir des clés de cryptages qu’elles ne peuvent potentiellement pas livrer ? Vont-elles bannir ces entreprises de Chine ? L’entreprise devra-t-elle payer une amende énorme ? Tout comme le gouvernement fédéral à Washington l’a fait en donnant une amende de 5 000 $ par jour à une entreprise de courriels, pour avoir refusé de remettre des clés de chiffrement…

Hormis les enjeux économiques et politiques, il faudra aussi garder à l’esprit que peu importe ce qui pourra arriver, il y aura toujours de nombreuses entreprises prêtent à sacrifier votre vie privée et les informations confidentielles de votre entreprise, afin de poursuivre l’exploitation de leur entreprise dans le pays le plus peuplé du monde.

(EXCLUSIF) Tourisme durable : VillageMonde.com arrive

2017 a été choisie par l’ONU « Année du tourisme durable ». Ce qui donnera juste le temps nécessaire pour que le monde découvre bien la vision et l’organisme qu’un homme d’affaires de Québec vient de lancer avec la Fondation Village Monde.

L’Assemblée générale des Nations Unies proclame 2017 « Année internationale du tourisme durable pour le développement » face, notamment, à  l’importance « de favoriser la compréhension entre tous les peuples, de faire mieux connaître le riche héritage des différentes civilisations et de faire davantage apprécier les valeurs inhérentes aux différentes cultures, contribuant ainsi à renforcer la paix dans le monde ».

Avec un timing à propos, une homme d’affaires de Québec se fait à l’idée qu’à l’heure du développement de l’économie collaborative et des nouvelles technologies, la mise en relation d’une offre de tourisme villageois avec des voyageurs en quête de partage et d’authenticité devient possible et simplifiée.

Pour faciliter ces échanges, Village Monde a mis en place sa propre plateforme collaborative qui jouera le rôle de carrefour d’échange pour le développement d’un tourisme responsable par la mise en valeur de destinations et d’initiatives locales : le Airbnb du tourisme villageois! En concordance avec les vœux de l’ONU !

La plateforme collaborative de cette nouvelle entreprise d’innovation sociale de Québec  est en ligne officiellement que depuis le 9 décembre 2015. L’équipe de Village Monde compte trois permanents, en plus de la présence régulière de M. Mony et de son épouse.

Quoi faire après Creaform ?

Parce que Village Monde est une initiative originale de Charles Mony, déjà entrepreneur technologique à succès et fondateur de Creaform.

« Après la vente de Creaform en 2013, je me suis demandé si je devais démarrer une nouvelle Start up ou bien travailler à notre fondation. Notre fondation avait été créée en 2010 avec l’idée d’appuyer le micro-entreprenariat… Mon voyage d’une année autour du monde en voilier m’a permis de valider notre concept de tourisme durable », nous explique-t-il.

Village Monde est au croisement de l’entrepreneuriat technologique et du développement international. L’organisation vise à encourager les initiatives productrices de richesse et à améliorer les conditions de vie des communautés éloignées, partout sur la planète, tout en donnant accès à un nouveau type de tourisme : le tourisme villageois.

« On va s’inscrire dans la pensée de l’économie collaborative… C’est une fusée cette affaire-là… il faut embarquer », s’enthousiasme Charles Mony, rencontré dans la belle et patrimoniale Maison Blanchette de la Côte de Cap-Rouge, qui héberge les bureaux de Village Monde.

C’est quoi un village pour Charles Mony ?

« Un établissement humain avec une taille non-anonyme. Disons entre 300 et 5-10 000 habitants… Notre vision c’est de faire vivre la ruralité avant tout », tranche-t-il au final.

Il faut donc davantage penser ruralité que village. Au cœur de cette ruralité, c’est tout de même un village qui vous accueillera sur place. La labellisation des sites est d’ailleurs bâtie sur sept critères. Ce sera le défi de l’année 2016 : élargir l’offre – qui tient présentement sur 15 destinations – à une centaine et avec l’assurance de la qualité.  « Il nous faut atteindre cette masse critique », insiste le fondateur, qui explique que chaque endroit est visité avant de confirmer l’autorisation d’intégrer le label Village Monde.

S’associera-t-il à des grandes ONG déjà existantes ou des partenaires stratégiques comme des compagnies aériennes ? Certainement.

C’est justement en approchant ONE DROP pour établir un partenariat, qu’il a fait la rencontre d’une senior de la coopération internationale, Danielle Valiquette. Un mois plus tard, il lui offrait de sauter dans son aventure pour occuper le poste de directrice générale.

Elle qui a visité plus de 80 pays autant en Afrique, en Amérique du Sud qu’en Asie, longtemps pour Oxfam-Québec, plus récemment pour ONE DROP avant que le Cirque du Soleil ne change de main, y a vu une opportunité à ne pas laisser passer, même si depuis un mois et demi elle navigue entre Québec et Montréal hebdomadairement. C’est effectivement un très beau défi de recommencer à zéro pour bâtir un projet sans équivalent.

« Mon premier défi reste de nous positionner et de mobiliser des partenaires », nous précise Danielle Valiquette, gestionnaire chevronnée de programmes et projets internationaux.

Le concept de Village Monde ne se limitera pas à l’amélioration des rapports Nord-Sud.

« Nous avons déjà le Nord du Québec dans la mire », de répondre encore la directrice générale.

Village Monde : une graine semée par des citoyens sans frontières.

 

www.VillageMonde.com

http://media.unwto.org/fr/press-release/2015-12-10/les-nations-unies-proclament-2017-annee-internationale-du-tourisme-durable-

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