Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

Santé connectée : 1 320 000$ dans Hexoskin

La R&D livre déjà aux marchés des innovations fascinantes dans le domaine croisé de la santé et de l’habillement. Une entreprise de Montréal a même le vent dans les voiles à l’exportation. Dans le cadre d’une deuxième ronde de financement, les anges investisseurs d’Anges Québec et le fonds Anges Québec Capital viennent d’injecter 1 320 000 $ dans Hexoskin. L’investissement permettra à cette entreprise qui conçoit et fabrique différents modèles de vêtements intelligents et qui les distribue déjà sur les cinq continents, de poursuivre sa croissance à l’international.

« Ce nouvel investissement est un signe de confiance envers notre entreprise, nos produits et notre stratégie d’expansion dans le monde médical. Cette ronde de financement vient solidifier notre position de leader au sein de l’industrie mondiale du vêtement intelligent et des applications mobiles pour la santé connectée. » Pierre-Alexandre Fournier, cofondateur d’Hexoskin.

Les vêtements Hexoskin permettent de mesurer l’activité cardio-respiratoire, l’activité physique et le sommeil. Toutes ces données sont transmises en temps réel à un téléphone intelligent iPhone ou Android et peuvent être partagées via une plate-forme connectée à d’autres applications. Ils enregistrent 42 000 informations par minute.

La mission d’Hexoskin est d’enregistrer et d’organiser les données de santé des individus afin de les rendre accessibles et utiles. Les vêtements intelligents Hexoskin permettent d’obtenir des données dans des contextes de vie réelle et d’offrir des services de santé personnalisés. La connectivité, l’intérêt croissant pour la santé et le bien-être, et les besoins de santé grandissants d’une population qui vieillit, soutiennent la forte croissance de cette PME québécoise.

Utilisé pour l’entraînement sportif, la recherche scientifique et spatiale, Hexoskin est un vêtement bardé de capteurs qui enregistre l’activité cardio-respiratoire, l’activité physique et le sommeil de l’usager qui le porte.

Changer le visage de la médecine

Hexoskin souhaite maintenant accélérer le processus d’homologation de ses vêtements dans le but de conquérir le marché mondial des produits médicaux connectés. Ses vêtements recueillant des informations uniques sur la santé du corps humain, leur introduction recèle rien de moins que le potentiel de changer le visage de la médecine moderne. Déjà, des agences spatiales internationales, des organisations militaires et des athlètes d’élite utilisent quotidiennement des produits conçus par Hexoskin.

L’entreprise est reconnue comme leader international dans son domaine et a remporté plusieurs prix au Canada et aux États-Unis pour ses produits innovants pour la santé et l’entraînement sportif.

« Le sens de l’innovation habite les fondateurs d’Hexoskin qui ont su trouver les ressources pour développer des vêtements intelligents alors que les produits électroniques fabriqués au Québec et destinés au public sont d’une grande rareté. » Pierre Chadi, Ange investisseur et vice-président investissement du fonds Anges Québec Capital.

Le t-shirt Hexoskin contrôle la santé de la police dubaïote

Les fans d’objets connectés qui assistaient au Forum mondial de l’Internet of Things (IoT) à Dubai, pouvaient être sûrs d’apercevoir une démonstration en direct du t-shirt Hexoskin dans le cadre d’une solution permettant de contrôler la santé de la police dubaïote. Le 6 décembre dernier, Cisco a d’ailleurs annoncé un partenariat avec Hexoskin, Davra Networks et TCS permettant de fournir en temps réel lors d’opérations policières une solution de surveillance pour la police de Dubaï. La solution aidera à prévoir des problèmes avant qu’ils ne se produisent et à mettre en place des forces de police plus efficaces, plus sûres et plus saines.

« Le but de ce projet est de montrer comment nous pouvons garder la population en sécurité en restant connecté. Ce partenariat avec Cisco démontre une technologie destiné à la police et aux forces de sécurité que vous verrez dans vos villes très bientôt » expliquait Pierre-Alexandre Fournier, PDG d’Hexoskin.

Le partenariat avec Cisco, acteur important des objets connectés, démontre le potentiel d’Hexoskin comme plate-forme pour l’enregistrement, la retransmission et le traitement de données concernant la santé. Mais l’innovation se vend déjà très bien…

Son vêtement biométrique pour femme est actuellement en rupture de stock ! Le produit en kit complet – homme ou femme – se vend à 449 enros sur la boutique en ligne.
www.hexoskin.fr

Gestion de patrimoine : SSQ Groupe financier et L&T Infotech partenaires technologiques

UnitraxMD devient un incontournable pour les quelque 2 000 personnes à l’emploi du Groupe financier SSQ. Le million de clients générant un volume d’affaires de près de trois milliards $ et un actif sous gestion de près de 11 G$ n’en sentiront pas grand-chose, mais SSQ Groupe financier vient d’annoncer qu’elle a remplacé son ancienne plateforme par UnitraxMD, un système exclusif de tenue de comptes pour agents des transferts de L&T Infotech, afin de gérer ses fonds distincts, ses produits de gestion privée de patrimoine et ses comptes à intérêt garanti (CIG) boursiers et autres.

« Depuis 1994, notre produit phare permet aux sociétés de fonds de placement et aux compagnies d’assurance de gérer leurs produits de gestion de patrimoine. Aujourd’hui, Unitrax est utilisé par plus de 200 entreprises, ce qui représente un actif sous gestion de 650 milliards $ canadiens. Cette nouvelle alliance avec l’une des institutions financières les plus prestigieuses du Canada consolide notre réputation à titre de géant mondial des technologies », souligne Chad Alderson, le directeur général de L&T Infotech.

Ce partenariat produira des avantages immédiats : en plus d’accélérer la mise en marché des nouveaux produits, il améliorera le rendement, la fiabilité et la flexibilité des plateformes de gestion des fonds distincts et de répartition de l’actif de SSQ Groupe financier.

« SSQ a fait d’importants gains au Canada ces dernières années. Nous nous réjouissons de ce partenariat avec L&T Infotech Canada; passer à une plateforme supérieure est l’occasion d’appuyer nos efforts de développement en améliorant les services offerts à nos partenaires et à nos clients », affirme Marc Trépanier, vice-président, Développement des affaires – National, Assurance individuelle et investissement chez SSQ Groupe financier.

L&T Infotech est une filiale de 15 milliards $US détenue à 100% par Larsen & Toubro avec une présence dans les domaines de la construction, l’ingénierie, la fabrication et des services financiers. Larsen & Toubro fut classée 4e sur la récente liste mondiale des compagnies vertes du secteur industriel par Newsweek International. L&T Infotech Canada est un fournisseur de produits, solutions et services logiciels de tenue de dossiers des agences de transfert au Canada. Avec un siège social à Mississauga en Ontario, L&T Infotech Canada offre des solutions technologiques intégrées en mode SaaS à l’industrie des services bancaires et financiers.

SSQ, Société d’assurance-vie inc. est la principale entreprise de SSQ Groupe financier, actif aussi dans les secteurs de l’assurance de dommages avec SSQ, Société d’assurances générales inc. et de l’assurance individuelle avec SSQ, Société d’assurance inc.

lntinfotech.com

ssq.ca

Un 6e Forum Planèt’ERE à Montréal en 2017

L’historique COP-21 de Paris vient tout juste de se terminer sur une note plutôt positive et surtout pleine d’espoir, mais il faudra encore beaucoup d’efforts de sensibilisation et d’éducation avant de s’assurer que le drame climatique est bien derrière nous. C’est particulièrement en se sens que la confirmation que la sixième édition du Forum Planèt’ERE se tiendra au Québec, dont la phase nationale à l’UQAM, du 26 au 30 juin 2017, est une nouvelle significative.

Le coup d’envoi à ce projet encore novateur, afin de susciter l’adhésion et la participation des différents acteurs du milieu, a été fait le 3 décembre 2015 par la directrice du Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté (Centr’ERE) qui est aussi professeure au Département de didactique de l’Université du Québec à MontréalLucie Sauvé et Robert Litzler, président de l’Association québécoise pour la promotion de l’éducation relative à l’environnement (AQPERE).

De Rio à Planèt’ERE

Née au Québec à la suite du Sommet de Rio en 1992, Planet’ERE est une organisation internationale qui œuvre à la promotion de l’éducation relative à l’environnement dans l’espace francophone. Elle se dit la seule organisation internationale qui s’occupe d’éducation à l’environnement dans l’espace francophone.

L’organisme est né de manière informelle le 24 novembre 2001, au lendemain de la clôture du forum Planète’ERE 2, lorsque les coordonnateurs nationaux ont donné le feu vert à la création d’une ONG internationale francophone dédiée à la promotion de l’éducation relative à l’environnement.

Trois rencontres importantes – organisées en France – jalonnent ensuite son parcours :

La Rencontre de Rambouillet (18-20 mai 2002)
La Rencontre de Boulogne sur Mer (19-21 novembre 2002)
L’Assemblée générale de fondation (15 avril 2005) organisée en marge du « Colloque International sur l’Education à l’environnement pour un Développement durable« .

Planèt’ERE a pour mission d’encourager le développement et la promotion de l’éducation à l’environnement vers le développement durable EEDD afin que celle-ci serve de moteur à l’amélioration de la qualité de vie de tous les êtres humains qui peuplent la planète.

Rappelons que le 5e Forum s’était déroulé en juin 2013. Le 4e Forum Planèt’ERE s’était, lui, déroulé au Cameroun du 17 au 29 juillet 2010.

On sait déjà que le 6e Forum Planèt’ERE 2017 réunira 12 institutions d’enseignement supérieur au Québec. Les phases régionales se dérouleront simultanément dans huit universités (Université du Québec en Outaouais, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Université du Québec à Chicoutimi, Université du Québec à Rimouski, Université du Québec à Trois-Rivières, Université Laval, Université de Sherbrooke et Université de Montréal) et quatre cégeps (Cégep de Rosemont, Cégep de St-Jérôme, Cégep de Victoriaville et Cégep de Thedford Mines) en prévision de la phase nationale qui se tiendra l’UQAM.

www.planetere.org

La fusion Dow et DuPont deviendra DowDuPont

La tradition voulu longtemps en Amérique que les jeunes amoureux annoncent leurs fiançailles à l’occasion des Fêtes de Noël. Dans le monde de la Bourse, le mois de décembre est de tradition le moment de vendre les mauvais titres d’un porte-feuille, pour fiscaliser ses « perdants ». Avec l’année 2015, on pourra se souvenir des géants de la chimie, Dow et DuPont, qui viennent publiquement de proposer leur regroupement. Un mariage hautement stratégique à l’heure des changements climatiques.

La concrétisation de ce projet donnerait naissance à un mastodonte de la production de produits chimiques de l’ordre de 130 milliards $US.

La transaction, annoncée le 11 décembre, est présentée comme un « regroupement d’égaux » et la nouvelle compagnie porterait le nom de DowDuPont. Le super groupe serait ensuite séparée en trois entreprises: une concentrée sur les matériaux, une autre sur l’agriculture et une troisième sur les produits spécialisés. Trois sociétés indépendantes qui reviendraient ensuite chacune en Bourse de manière autonome.

PARTS DE MARCHÉ

Réuni, le nouveau groupe va détenir 17% du marché des produits phytosanitaires (pesticides, herbicides…), tout juste derrière le Syngenta (21%) et Bayer (20%) mais devant BASF (13%) et Monsanto (9%), selon Morgan Stanley.

Il sera certainement un incontournable dans les semences de maïs avec 41% de parts de marché, contre 36% à Monsanto et 6% à Syngenta. Même scénario pour le soja, où DowDuPont aura 38% du marché, devant les 28% de Monsanto et 10% de Syngenta.

Comme le département de la Justice (DoJ) aux USA a fait échouer récemment la fusion annoncée entre les câblo-opérateurs Comcast et Time Warner Cable, et que General Electric a renoncé à céder son secteur électroménager au suédois Electrolux, lors de tentatives similaires récentes, il faudra attendre quelques mois pour pouvoir confirmer la démarche qui annonce des synergies génératrice de 3 milliards $ d’économies auxquelles s’ajouterait 1 autre milliard lié à de la croissance.

DuPont employait 54 000 personnes fin 2014. Dow Chemical compte environ 53 000 employés, mais prévoit de son côté racheter la totalité de la co-entreprise spécialisée dans les silicones fondée en 1943 avec Corning, Dow Corning.

Le Japon s’ouvre pour Opsens: 1,2 M$ de commande pour ses produits FFR

Ce n’est jamais simple de percer le marché japonais! La société cotée à la Bourse de croissance TSX, fondée et basée à Québec, Opsens, vient pourtant d’annoncer la réception de commandes d’une valeur dépassant 1,2 million de $ pour ses produits destinés à mesurer la réserve de débit fractionnaire ou Fractional Flow Reserve (« FFR »), sur le territoire du Japon. La valeur des commandes représente plus du double des revenus FFR d’Opsens pour l’exercice financier 2015.

Les produits FFR d’Opsens sont conçus pour optimiser le traitement et guider le diagnostic chez les patients atteints de maladies coronariennes. Lesdites commandes ont été placées par le distributeur japonais d’Opsens, un joueur en cardiologie interventionnelle à la tête d’un réseau de distribution bien organisé.

« La réception de ces commandes au cours de la phase de mise en marché contrôlée pour le seul territoire du Japon est de très bon augure« , a déclaré Louis Laflamme, président et chef de la direction d’Opsens.

Parallèlement, la compagnie Opsens travaille à l’expansion de ses activités commerciales sur plusieurs autres territoires géographiques, ce qui devrait générer une forte croissance des revenus FFR dans l’exercice 2016.

Entre le pétrole et la cardiologie…

Avantage plutôt rare par son importance dans ce cas-ci, cette compagnie technologique se démarque également du fait de sa stratégie de diversification. En plus de se concentrer sur la mesure de la FFR dans le marché de la cardiologie interventionnelle et d’offrir un fil guide optique de mesure de pression (OptoWire) qui vise à améliorer les résultats cliniques chez les patients atteints de maladies coronariennes, Opsens opère dans le secteur industriel. Et pas le moindre: celui du pétrole et du gaz! Elle développe, fabrique et installe des solutions de mesure innovantes qui utilisent la fibre optique pour des applications critiques comme la surveillance des puits de pétrole.

www.opsens.com

www.opsensmedical.com