Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

Quand la souveraineté se loue : fin de bail à Diego Garcia

Les cas plus connus furent évidemment Hong Kong et Macao. La Chine en a aujourd’hui récupéré la complète souveraineté, après les célèbres 99 ans d’attente dans le premier cas. Peu de gens maîtrisent l’histoire de l’île de Diego Garcia que le Royaume-Uni loua en 1966 aux États-Unis pour une période de cinquante ans… soit jusqu’en 2016. Nous y sommes!

C’est lors d’un accord secret Royaume-Uni / États-Unis, entre le premier ministre Harold Macmillan et le président John F. Kennedy, que Washington prenait l’engagement d’installer une base militaire dans cette région « afin de défendre les intérêts du monde occidental ». C’était au début des années 1960 et pour ce faire il fallait cependant que le territoire britannique désigné échappe au processus de décolonisation et que sa population en soit évacuée. À la suite de ces tractations politiques, le gouvernement britannique créa donc le BIOT (British Indian Ocean Territory) par un décret-loi (Order in Council) en date du 8 novembre 1965. Dès lors, l’ensemble d’îlots devenait officiellement un territoire britannique d’outre-mer séparé de Maurice, qui elle était en route vers son indépendance.

Plus précisément, Londres fit «accepter» la transaction aux Mauriciens, c’est-à-dire la perte de souveraineté sur Diego Garcia, en en faisant l’une des conditions imposées pour accéder à l’indépendance, qui surviendra en mars 1968. Par la suite, le gouvernement britannique offrit à l’île Maurice une compensation de quatre millions de livres comme «règlement complet et définitif». Puis officiellement en 1966 le Royaume-Uni loua l’île de Diego Garcia aux États-Unis pour une période de cinquante ans, renouvelable…

L’article 11 du traité précisait ce qui suit:

(Article 11) Le gouvernement des États-Unis et le gouvernement du Royaume-Uni prévoient que les îles resteront disponibles pendant un laps de temps indéterminé afin de répondre aux besoins éventuels des deux gouvernements en matière de défense. En conséquence, après une période initiale de 50 ans, le présent accord demeurera en vigueur pendant une période supplémentaire de 20 ans, à moins qu’un des deux gouvernements, deux ans au plus avant la fin de la période initiale, notifie à l’autre sa décision d’y mettre fin, auquel cas le présent accord expirera deux ans après la date de cette notification.

L’année 2016 devenait donc une date charnière, fin du bail de 50 ans, accordé par les Britanniques en 1966. Mais l’histoire n’avait pas prévu les années 2000…

En 2001, l’île de Diego Garcia comptait déjà quelque 1 500 militaires, plus 2 000 civils, dont un grand nombre de travailleurs agricoles. Presque toute la population étant non résidente. Le territoire restant administré par un commissaire qui réside à Londres et dépend du Foreign and Commonwealth Office. Ce dit commissaire est représenté à Diego Garcia par un officier de la Royal Navy.

Puis vint la crise terroriste, le 11 septembre, les bombardements en Afghanistan

Pour Washington, Diego Garcia compte dorénavant parmi les bases militaires les plus importantes au monde. S’y abritent une flotte de bombardiers (B-2 et F-111) et des sous-marins nucléaires; quelque 1 700 militaires et 1 500 civils d’origine américaine, mauricienne, sri lankaise et philippine y travaillent sous contrat.

Le journaliste britannique du Sunday Telegraph, Simon Winchester, a visité Diego Garcia en novembre 2001 et il en est arrivé à la conclusion qu’il s’agissait de la plus grosse base militaire américaine du monde.

L’année de bail 2016 changera-t-elle quelque chose?

Selon Wikipédia : Diego Garcia occupe une position stratégique dans le centre de l’océan Indien. L’atoll est situé à 2 000 kilomètres de l’Inde, à 3 500 kilomètres des côtes orientales de l’Afrique et de l’Indonésie, à 4 500 kilomètres du golfe Persique et à 5 000 kilomètres des côtes occidentales de l’Australie. Il est situé au croisement des routes maritimes reliant l’Extrême-Orient à l’Europe aussi bien via le canal de Suez que par le cap de Bonne-Espérance et les pétroliers sortant du golfe Persique croisent au large de Diego Garcia quelle que soit leur destination et notamment en direction de l’Asie. La construction de la base militaire débuta en 1971 et est dite opérationnelle depuis 1986.

L’ESPOIR DE LA CONVENTION DES DROITS DE LA MER

Autant le gouvernement de Maurice que les Chagossiens expulsés des lieux contestent le statut imposé.

Dans une lettre datée du 1er juillet 1992 adressée aux autorités mauriciennes, le gouvernement britannique a soutenu que la souveraineté sur l’archipel serait rendue à Maurice lorsque la base militaire de Diego Garcia « ne serait plus nécessaire à la défense de l’Occident ». Une position qui laisse place à bien des interprétations.

Les États-Unis ont fait savoir qu’ils s’opposeraient catégoriquement au retour des Chagossiens à Diego Garcia, et ce, aussi longtemps que ce territoire insulaire serait « utile aux intérêts des puissances occidentales ».

Et le 22 octobre 2008, les cinq arbitres de la Chambre des lords (les Law Lords) ont rendu un jugement en faveur du gouvernement britannique, estimant que la Grande-Bretagne avait vidé l’archipel des Chagos pour des raisons politiques et qu’ils n’avaient pas à évaluer le bien-fondé de sa démarche.

Des études britanniques ont aussi révélé qu’en raison du réchauffement climatique la montée de l’océan entraînerait à moyen terme la quasi-disparition de Diego Garcia…

Mais ça bouge aussi selon justement le droit de la mer : 50 ans après « l’excision unilatérale et arbitraire » de l’archipel des Chagos du territoire mauricien par les colons anglais, le Ruling de la Permanent Court of Arbitration sous la Convention des Droits de la Mer, qui a siégé en mai 2014 à Istanbul, est venu donner raison à Maurice dans ses droits.

  • La création de la Marine Protected Area (MPA) aux Chagos par Londres sans le consentement de Maurice et unilatéralement n’est pas légale.
  • Les droits de Maurice sur les eaux territoriales, les droits de pêche et d’exploitation des fonds marins des Chagos sont validés par le jugement d’Istanbul.

Le jugement de 227 pages sur le Marine Protected Area aux Chagos, excluant la base américaine de Diego Garcia, constitue donc une avancée historique pour Maurice dans sa revendication pour son intégrité territoriale. Même si la majorité des cinq juges siégeant ne se retrouvent pas sur la même longueur d’ondes concernant la question de la souveraineté de Maurice sur les Chagos, le jugement du 18 mars dénonce l’illégalité de la Grande-Bretagne dans la création de la Marine Protected Area aux Chagos, vu que les droits et intérêts souverains de Maurice ont été bafoués et violés. Toutefois, les critiques les plus acerbes contre la Grande-Bretagne ont été formulées dans un Dissenting Judgment minoritaire signé des juges James Kateka et Rüdiger Wolfrum, qui dressent un parallèle entre l’excision des Chagos du territoire mauricien, en 1965, et le projet unilatéral de Londres avec le MPA, visant à priver Maurice de ses droits sur les eaux territoriales aux Chagos, ainsi que de ses droits de pêche et d’exploitation du fond marin de l’archipel.

Diego Garcia, l’île principale de l’archipel des Chagos, fera-t-elle l’objet un jour d’un accord tripartite entre Maurice, le Royaume-Uni et les États-Unis?

La loi des eaux et du climat réglera probablement une large partie de l’affaire avant le Droit de la mer. Le point culminant de l’archipel des Chagos se trouve sur Diego Garcia avec une altitude de 15 mètres, un relief qui tranche avec la majorité de l’île et le reste de l’archipel dont l’élévation ne dépasse généralement pas 2 mètres au-dessus du niveau de la mer. Et Diego Garcia reste un atoll en fer à cheval formé d’une île principale et de trois petits îlot comptant que 28 km2 de superficie (44 kmde superficie totale lagon inclus).

Et le renouvellement du bail court maintenant jusqu’en 2036.

 

TSX-V cherche des solutions : une TSX-V US est envisagée

Bien des gens souhaitent que le monde de la Bourse aille mieux au Canada. Et les gestionnaires de la Bourse de croissance TSX sont certes en tête de liste. Améliorer la liquidité des titres, augmenter le nombre des inscrits, la visibilité des sociétés, la réputation de ce mode de financement.

LA BOURSE N’EST PAS UN JEU!

En tournée canadienne depuis la publication d’un récent Livre blanc (White Paper), qui amène plusieurs pistes d’améliorations du modus operandi des sociétés en Bourse au Canada, quatre représentants du TSX-V étaient de passage à Québec le 28 janvier 2016. Outre de présenter le nouveau directeur régional pour tout l’Est du Canada, Tim Babcock, qui prend la relève de Louis Doyle suite à la disparition des postes de directeurs à Montréal (et aussi à Calgary), les gens du TSX-V souhaitaient écouter leurs clients.

Le premier problème soulevé concernait la faible liquidité des titres de la Bourse de croissance, et un corollaire très agaçant : le fait de voir un petit trader acheter (anonymous) un tout petit lot, à 15h58 ou 15h59 en toute fin de séance, faisant descendre le titre, voire qui trop souvent fait annuler tout le gain de la journée. Ce jeu de spéculation sur les titres irrite au plus haut point tous les dirigeants de société publique. Surtout qu’ils sont complètement démunis devant ces « anonymous », impossible à retracer.

« À nous, on nous demande la plus grande transparence pour être à la Bourse, et tout, alors que des investisseurs peuvent encore se cacher sous cette catégorie d’anonyme; c’est contradictoire », témoignent en cœur tous les dirigeants rencontrés.

Ils demandent donc de voir disparaître cette forme d’identification de transaction. Une requête qui ne devrait pas représenter une grande révolution, car nous avons appris que le Canada est dans l’exception en la matière, alors que les autres pays généralement ne permettent plus l’identification « anonymous ».

« Nous sommes peut-êtes dus pour une bonne compagne d’information du public afin de passer le message que la Bourse ce n’est pas un jeu, une affaire de spéculation… », a aussi demandé un des participants.

Certes de savoir pour 100% des transactions qui a donné l’ordre ne réglera pas tout, mais il a été suggéré, également, d’imposer un minimum à la valeur de la transaction pour les fins de séance, par exemple la dernière demi-heure.

TSX-V US?

Outre ces irritants, le principal défi demeure tout de même d’attirer davantage d’investisseurs et de liquidité. Attirer le capital de notre voisin du sud est évidemment une piste de solution alléchante. Les dirigeants du TSX-V ont donc agréablement surpris leurs invités en partageant qu’ils réfléchissaient à la possibilité de créer une TSX-V « US », donc destinée aux sociétés des États-Unis.

Cette initiative viendrait gonfler, du coup, l’intérêt du capital US pour les titres au Canada avec les effets d’augmentations de l’offre et de la demande.

À suivre évidemment!

Revitaliser la Bourse de croissance TSX : le marché de capital de risque public canadien

http://www.tsx.com/revitalizing-tsxv?lang=fr

 

 

 

4e révolution industrielle : la numérisation/impression 3D coûtera 5 millions d’emplois dans les principales économies mondiales d’ici 5 ans

C’est ce donc prévient un rapport diffusé par le World Economic Forum (WEF), organisateur du forum de Davos, qui vient de se tenir en Suisse. La quatrième révolution industrielle « entraînera de larges perturbations non seulement sur le modèle des affaires, mais aussi sur le marché du travail pendant les cinq prochaines années », y indique-t-on.

Après la 1e révolution (avènement de la machine à vapeur), la 2e (électricité, chaîne de montage), la 3e (électronique, robotique), arrive celle qui combinera plusieurs facteurs à l’oeuvre comme l’internet des objets ou les mégadonnées (big data) pour transformer l’économie. On l’appel communément l’ère de l’impression 3D.

Ces transformations entraîneront « (…) une perte nette de plus de 5 millions d’emplois dans une quinzaine d’importants pays développés et émergents», affirme le WEF. Après une analyse de la situation dans des économies comme celles des États-Unis, de l’Allemagne, de la France, de la Chine et du Brésil.

« Sans une action urgente et ciblée dès aujourd’hui pour gérer cette transition à moyen terme et créer une main-d’oeuvre avec des compétences pour l’avenir, les gouvernements devront faire face à un chômage en hausse constante et à des inégalités », alerte le président et fondateur du WEF, Klaus Schwab, cité dans un communiqué.

« Le poids de la perte d’emplois, comme conséquence de l’automatisation et la désintermédiation de la quatrième révolution industrielle aura un impact relativement équitable entre les hommes et les femmes, 52% des 5,1 millions d’emplois perdus d’ici 5 ans concernant les hommes et 48% les femmes », précise notamment le rapport. « Mais comme les femmes constituent une part moins importante aujourd’hui que les hommes sur le marché du travail, cela signifie que le fossé entre hommes et femmes pourrait devenir plus important », ajoute le document.

 

Exportations d’eau à grande échelle : la Commission mixte internationale félicite les gouvernements pour la protection des Grands Lacs

C’est un enjeu majeur en Amérique du Nord à moyen et long terme : la gestion des eaux des cinq Grands Lacs, immense réserve mondiale en eau douce. Allons plus loin sans hésitation et parlons de la protection des Grands Lacs! Hors la Commission mixte internationale (CMI) a félicité, mi-janvier 2016, les gouvernements fédéraux, étatiques et provinciaux pour les énormes progrès qu’ils ont réalisés dans le bassin des Grands Lacs afin de le protéger des déviations de cours d’eau et d’y gérer les utilisations avec prélèvement.

En 2000, la CMI a demandé aux gouvernements de renforcer les moyens de défense contre les dangers posés par les transferts à l’extérieur du bassin des Grands Lacs. Ledit rapport vise à résumer les progrès réalisés depuis ce temps.

Selon le rapport de la CMI, les développements réalisés depuis 2000 constituent « en majeure partie une réussite ». Les lacunes d’ordre stratégique que la CMI a mises en évidence en 2000 ont été en grande partie comblées. Afin de maintenir cette dynamique positive, il faudra à la fois de la vigilance en matière de gestion et de nouvelles avancées scientifiques.

La plus grande réalisation depuis la publication du rapport de la CMI en 2000 a été la signature en 2008 du Great Lakes-St. Lawrence River Basin Water Resources Compact par les huit États bordant les Grands Lacs et d’un accord parallèle par ces huit États, l’Ontario et le Québec dans le but d’interdire la plupart des déviations et des exportations.

PROTECTION DES GRANDS LACS

Les États et les provinces ont pris d’autres mesures importantes en vue de protéger les eaux des Grands Lacs des déviations et des exportations.

« Les citoyens de la région des Grands Lacs ont été bien servis par leurs gouvernements, qui ont adopté une approche rationnelle et efficace pour mettre un frein aux transferts à l’extérieur du bassin. Il s’agit là d’un véritable modèle pour les bassins versants de partout dans le monde, qui met l’accent sur la conservation de l’eau et l’intendance », a déclaré Benoît Bouchard, commissaire de la section canadienne.

« Il n’y a pas de surplus d’eau dans les Grands Lacs, car seulement 1% de l’alimentation en eau de la région des Grands Lacs est renouvelé chaque année par les chutes de pluie et la fonte des neiges », a déclaré Dereth Glance, commissaire de la section des États-Unis.

En vue de renforcer les défenses de la région contre les transferts d’eau à grande échelle, la CMI recommande que :

  • les États, les provinces et les gouvernements fédéraux élaborent des méthodes visant à améliorer l’exactitude des données sur l’utilisation de l’eau et des estimations de l’utilisation avec prélèvement;
  • en plus de continuer à appliquer une approche de gestion adaptative pour la prise de décisions relatives aux déviations, aux utilisations avec prélèvement et à la gestion des niveaux d’eau des lacs, les gouvernements fédéraux, provinciaux et étatiques intègrent la résilience aux changements climatiques dans les politiques et pratiques de gestion pertinentes;
  • les États et les provinces tiennent entièrement compte des conséquences écologiques et des effets négatifs sur la qualité de l’eau qu’entraînent les prélèvements d’eau souterraine lorsqu’ils ont à établir des procédures de délivrance de permis d’utilisation de l’eau et à prendre des décisions concernant l’utilisation avec prélèvement;
  • les organismes de recherche fédéraux, provinciaux et étatiques continuent d’améliorer la cartographie et la compréhension des aquifères souterrains dans le bassin, afin de déterminer les endroits où l’approvisionnement en eau souterraine pourra se dégrader à l’avenir et de sélectionner les méthodes de gestion permettant d’éviter ces problèmes;
  • les secteurs public et privé de la société établissent une collaboration à grande échelle en vue d’améliorer l’intendance des ressources hydriques en colmatant les fuites dans les infrastructures hydrauliques publiques, en appuyant l’innovation et en augmentant le financement nécessaire pour combler le déficit régional lié aux infrastructures hydrauliques;
  • les États et les provinces envisagent la possibilité d’adopter un cadre binational de fiducie d’intérêt public comme filet de sécurité pour le Compact et l’accord de 2008.

Le CMI a constaté que de grandes lacunes persistent entre nos connaissances sur les niveaux d’eau et les débits, et sur leurs effets sur l’écosystème du bassin. En raison des incertitudes actuelles, notamment celles qui sont liées aux changements climatiques et à la simple menace de l’imprévisible, les administrations dans le bassin doivent continuellement appliquer un principe de précaution afin d’assurer, dans la mesure du possible, un approvisionnement suffisant pour toutes les utilisations à long terme de l’écosystème et du milieu socioéconomique. 

La Commission mixte internationale a été créée en vertu du Traité des eaux limitrophes de 1909 pour aider les États-Unis et le Canada à prévenir et à résoudre les différends relatifs à l’utilisation des eaux qu’ils partagent.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la protection des eaux dans les Grands Lacs, veuillez consulter le rapport complet.

IMPLICATION DES BASSINOIS-BASSINOISES

Dans ce contexte, il n’est pas inutile de rappeler le rôle que peut jouer le citoyen à la base. Et c’est dans cet esprit que les 26 et 27 juin 2012, une quarantaine de participants venus des quatre coins du bassin, de Chicago aux Îles de la Madeleine, du lac Champlain à la Basse-Côte-Nord, se sont réunis à Québec pour un premier rendez-vous citoyen. Ce séminaire de travail a permis d’élaborer des orientations communes, de définir les conditions d’une meilleure participation citoyenne dans la gestion intégrée des ressources en eau, et a mené à l’adoption de cet Appel citoyen : «Des solitudes au ralliement».

« Le 27 juin 2012, des représentants du SIE et du Réseau des organismes de bassin versant d’Amérique du Nord (ROBAN) ont pris la parole devant l’Assemblée générale de l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent afin de leur présenter la Symphonie ainsi que le résultat des deux jours de rencontre à Québec. Cette initiative est coordonnée par le Secrétariat International de l’eau », résumait Raymond Jost, le secrétaire général du SIE, à l’origine de cette initiative.

Cette 1ère Symphonie Grands Lacs/St-Laurent et sons Golfe avait surtout fait prendre conscience de l’interdépendance de l’ensemble du territoire : du premier des Grands Lacs au cœur du continent nord-américain, jusqu’au Golfe du St-Laurent aux portes de l’océan Atlantique. Et de l’unicité de la population habitant cet immense bassin hydrographique, pour qui le nom de « Bassinois / Bassinoises » fut alors adopté.

Lire aussi :

L’EAU c’est la vie!
1ère Symphonie Grands Lacs/St-Laurent, Québec, juin 2012

http://www.mediaterre.org/international/actu,20120719202130.html

http://www.umoncton.ca/umcs-bddzc/files/umcs-bddzc/wf/wf/pdf/1re%20Symphonie%20Grands%20Lacs%20Saint-Laurent.pdf

 

Afghanistan: Plan to Boost Economic Opportunity

In a move to improve the business climate and create more economic opportunity in Afghanistan, the Center for International Private Enterprise (CIPE) and local business leaders from the Afghan province of Balkh just released a Provincial Business Agenda (PBA) report that highlights recommendations for reforms to reduce corruption, improve security, reduce taxes, and improve infrastructure.

Based in Washington, CIPE strengthens democracy around the globe through private enterprise and market-oriented reform.

« Local business leaders have worked hard to come up with an agenda that will boost economic opportunity in the province. They are ready to work with the government to implement the reforms and create jobs and opportunity for the people of Balkh. » Andrew Wilson, Acting Executive Director of CIPE, January 21th.

« I strongly believe that for the economic growth of the country it is crucial to assist the private sector and improve the business climate. There are valuable suggestions included in the Balkh PBA and now it is the obligation of the government to implement them in order to enable the private sector to grow. » Stated the Provincial Director of Finance, Mohammad Eshaq Sarwary.

The Balkh PBA is one of four reports that CIPE has worked on in the four regional economic « hubs » in Afghanistan outside of the capital, Kabul. Besides Balkh, these provinces include Herat, Nangarhar and Kandahar.

The reports build on the CIPE-supported 2011 National Business Agenda (NBA) process. In March 2011, the Afghanistan Chamber of Commerce and Industry and a coalition of mostly sectoral Afghan business associations released a National Business Agenda for Afghanistan.

As a result of intense advocacy efforts by the business community involved in the NBA process, major economic reforms were enacted, including an anti-monopoly law, banking reforms, and land leasing reforms. CIPE provided financial and technical assistance in organizing and managing the NBA process.

Because of the NBA success, CIPE and its Afghan business community partners chose to replicate this NBA model at the provincial level.

With the massive reduction in foreign military troops across the country and the commensurate reduction in development spending by the international donor community, many of the provinces outside Kabul are experiencing significant economic contractions.

The PBA report is the result of recommendations made by over 400 representatives of business associations who participated in a meeting held in Balkh in December 2014.

To read the report visit: www.cipe.org/publications/detail/balkh-provincial-business-agenda