Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

Le rôle mondial de Jérusalem

Un livre, encore tout jeune, met en avant plan un rôle historique mondial du peuple juif, de chaque Juif individuellement et de la ville de Jérusalem, que très – voire trop ! – peu de gens maîtrisent sur notre planète.

L’essai UniTerra / Un monde efficace, car c’est d’un essai qu’il s’agit, prend le point de vue sans détour qu’il y a trop de frontières sur la Terre. Et qu’un jour, l’humanité le paiera très chèrement… si on ne rend pas le monde plus efficace avant.

Le livre a déjà ses lettres de noblesse, car c’est Jean-Louis Roy qui a accepté d’en écrire la préface. Jean-Louis Roy, ancien directeur du quotidien montréalais Le Devoir, qui fut aussi délégué général du Québec à Paris et directeur général de la Francophonie. Lui même auteur prolifique.

Présentée comme une œuvre de politique prospective par l’auteur, M. Roy veut y voir « (…) une grande fable éthique où le mal et le bien refont leur très ancienne bataille; une radiographie d’un temps où la mort innombrable surgit d’un monde fatigué des hommes et du sursaut de ceux qui ont survécu au malheur commun et universel; une histoire fabuleuse qui fait du continent africain une réserve de sagesse globale (…) ; une saga politique et diplomatique qui vous conduit dans le moindre quartier de vie planétaire: UNITERRA est tout cela et bien d’autres choses encore. Autant de motifs de le lire et de se laisser guider dans les espaces obscurs et dans les espaces lumineux de l’humanité que cette œuvre singulière explore avec un égal étonnement. »

« Par son ampleur incomparable, sa distribution géographique globale (…) ce récit (…) nous plonge dans un temps inédit. Il a la planète comme espace d’opération. Il repose sur l’émergence d’un leadership qui, depuis un petit pays au sud du continent africain, va s’imposer au monde et conduire à sa réorganisation.
(…)

On verra de nouvelles alliances (…), des frontières se dissoudre suite aux rassemblements de pays dans de nouvelles unités politiques et les puissances résister et consentir… Il vous faut découvrir la suite.
(…)

Vous aimerez cette saga, la naissance du « grand Conseil », la mystérieuse clef de Jérusalem. » 

Autres extraits de la préface d’UniTerra signée par Jean-Louis Roy.

Nous nous garderons bien de révéler ici cette fameuse clef, mais voici comment en bon lecteur vous y rendre, à ce fameux chapitre sur Jérusalem, qui n’est rien de moins que le véritable dénouement de ce voyage de 224 pages vers un monde plus efficace, le monde d’Uniterra.

La version papier est uniquement disponible en Europe francophone aux Éditions du Panthéon
http://www.editions-pantheon.fr / uniterra.html

Version papier et format Kindle sont également disponibles sur http://www.amazon.fr/Uniterra-Essai-pour-monde-efficace-ebook

La version web peut êtes acquise au Québec chez Archambault
http://www.archambault.ca

Partenariat transpacifique : la signature sonne les cloches au Québec

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a salué la signature du Partenariat transpacifique (PTP) par les 12 pays membres, récemment, en Nouvelle-Zélande. Évidemment, l’accord est considéré comme une excellente nouvelle pour les entreprises de la métropole québécoise, qui renforcera leur compétitivité sur la scène internationale. La signature de l’entente, qui sera maintenant suivie d’une période d’échanges au niveau national en vue de la ratification de l’entente d’ici deux ans, ouvre aussi un débat au Québec.

« Il est primordial d’utiliser la période de ratification de l’accord pour mobiliser et promouvoir les secteurs forts de la métropole. La promotion du Canada, de ses métropoles et de ses secteurs économiques phares est une responsabilité partagée entre les entreprises et le gouvernement. Nous encourageons les entreprises montréalaises à commencer dès aujourd’hui le développement de stratégies d’affaires afin d’être déjà bien positionnées pour profiter pleinement des avantages de l’entente lorsqu’elle entrera officiellement en vigueur », de déclarer Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« Le fait que le Canada soit l’un des pays fondateurs du PTP aidera les entreprises de la métropole et du reste du Canada à se positionner avantageusement au sein des nouvelles chaînes de valeur asiatiques et mondiales », croit aussi Michel Leblanc.

Rappelons que le Partenariat transpacifique va créer la plus grande zone de libre-échange au monde entre 12 pays représentant ensemble 40 % de l’économie mondiale. Il donnera un accès essentiel et facilité aux entreprises vers plusieurs marchés regroupant près de 800 millions de consommateurs et dont la croissance de certains pays atteint près de 6 % par année.

« À l’heure actuelle, 26,5 % du PIB du Québec repose sur les exportations à l’international. Avec l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne, l’accord bilatéral avec la Corée du Sud et cet accord, nos entreprises bénéficieront directement de cette libéralisation des marchés. La Chambre et son équipe d’experts en commerce international, le World Trade Centre Montréal, poursuivront leurs efforts pour accompagner les entreprises de la métropole sur ces marchés prometteurs à l’aide, notamment, des séminaires, des ateliers de formation et des missions économiques qu’elles leur offrent depuis 30 ans », assure Michel Leblanc qui parle au nom de ses 7 000 membres.

Et le débat n’a pas attendu la signature formelle avant de débuter.

Ottawa signe… mais promet un débat avant de le ratifier

« Signer le PTP n’implique pas de le ratifier, c’est simplement une « formalité dans le processus » pour permettre au texte d’être soumis à débat au Parlement (…) Cela ne signifie pas que le gouvernement Trudeau ratifiera ultimement le traité de libre-échange entre 12 pays », a précisé avant de partir pour la Nouvelle-Zélande la ministre du Commerce international, Chrystia Freeland.

« S’il est trop tôt pour approuver l’entente, il est aussi trop tôt pour la rejeter », écrit-elle dans une lettre ouverte publiée sur le site de son ministère.

Seul un vote majoritaire à la Chambre des communes assurerait que le Canada ratifie le PTP. La ministre réclame aussi un examen transparent et rigoureux de l’entente par un comité parlementaire.

Au cours des dernières semaines, elle a aussi effectué des consultations publiques sur cet accord, qui touche de nombreux secteurs industriels, commerciaux et agricoles. Assurant avoir reçu des témoignages en faveur et en défaveur de l’accord.

« Je me rends compte que, pour plusieurs, le PTP représente des occasions importantes, mais qu’il est aussi source d’inquiétudes pour d’autres. Bon nombre de Canadiens ne savent trop quoi en penser et beaucoup d’autres se posent des questions », d’affirmer la ministre Freeland.

Fondée en 1882, la Bourse de Chicago veut se vendre à des Chinois

Une des plus vieilles Bourse du monde, la Bourse de Chicago, le Chicago Stock Exchange, a annoncé le 5 février la conclusion d’un accord pour se faire acheter par un groupe d’investisseurs mené par le groupe chinois Chongqing Casin Enterprise Group.

«Nous pensons que cette acquisition est la meilleure solution pour nos clients, actionnaires et la communauté d’investisseurs», a fait valoir le directeur général du Chicago Stock Exchange John Kerin, cité dans un communiqué.

«Ensemble, nous avons une occasion unique d’aider à développer les marchés financiers en Chine à long terme et d’apporter aux investisseurs américains d’intéressantes entreprises chinoises en croissance», commente Shengju Lu, président et fondateur de Casin Group.

Fondée en 1882, la Bourse d’actions de Chicago est l’une des plus anciennes des États-Unis. Employant 75 personnes, elle gère environ 0,5 % des échanges d’actions aux États-Unis, un marché qui représente au total quelque 22 000 milliards $, selon l’agence Bloomberg.

La transaction, pour un montant actuellement non précisé, devrait être bouclée au deuxième semestre. Risquons que cette tentative de transaction va faire beaucoup jaser de par le monde.

Première des questions: que fera Washington?

Un Carré des affaires FSA ULaval-Banque Nationale de 9 millions $

Le recteur de l’Université Laval, Denis Brière, était déjà très fier de la contribution exceptionnelle de la Banque Nationale de 3 M$. L’engagement démarrait de très bon pied la campagne de financement de ce projet, il y a quatre ans. Mais que dire du fait que 4 autres millions $ furent amassés en fonds individuels, par notamment les étudiants et un trio de professeurs retraités ! Y avait que des gens heureux le 3 février 2016 à l’ouverture de cet environnement à la fine pointe de la technologie concrétisé grâce à un investissement global de 9,3 M$ : le Carré des affaires FSA ULaval-Banque Nationale.

« C’est dans le cadre de l’obtention des agréments AACSB International et EQUIS, reconnaissant la qualité de l’enseignement, de la recherche et des services, que nous avons pensé et planifié une telle plate-forme. Elle favorisera la synergie de nos relations avec les gens d’affaires ainsi que nos mécanismes pour faciliter le recrutement, en plus d’accélérer la transformation et la progression des organisations et des entreprises », d’expliquer le doyen de FSA ULaval, Michel Gendron, fier de ce nouvel espace techno-pédagogique et multifonctionnel.

L’Université Laval est effectivement dans le peloton restreint des 150 universités dans le monde, parmi plus de 30 000, ayant le double agrément AACSB International et EQUIS.

Le Carré des affaires FSA ULaval-Banque Nationale se veut une infrastructure hautement technologique mise sur pied pour stimuler la recherche multidisciplinaire et développer le potentiel professionnel des étudiants en les rapprochant des gens d’affaires de la grande région de Québec, grâce à l’aboutissement de consultations avec les milieux d’affaires et de l’implication de grandes entreprises qui ont financé sa construction.

Entièrement financé par des grands joueurs du milieu des affaires — notamment la Banque Nationale, CGI, Cominar et Power Corporation du Canada –, et également par le Fonds d’investissement des étudiants en sciences de l’administration (FIÉSA) et par de nombreux diplômés et amis de la Faculté, la direction du Carré des affaires a été confiée à Lyne Bouchard, professeure en systèmes d’information organisationnels, de retour à l’Université Laval après 17 années passées dans les secteurs public et privé à titre de consultante, de gestionnaire et d’administratrice de sociétés.

Avec l’aide des chercheurs de FSA ULaval et grâce à ses diverses composantes, le Carré offre maintenant, avec son arche distinctive reliant deux pavillons pas le troisième étage du 1030, avenue du Séminaire, un large spectre de services aux entreprises, tels la formation en gestion pour cadres et dirigeants, l’accompagnement personnalisé et la recherche collaborative destinée à apporter des solutions aux entreprises qui veulent développer des projets innovants.

carreFSAsalleLe Centre des carrières FIÉSA y propose aux employeurs des services facilitant le recrutement d’étudiants et de stagiaires ; les Missions commerciales et le Collège des administrateurs de sociétés, nouvellement localisés dans le Carré des affaires, y forment respectivement des agents de développement de marchés à l’international et des administrateurs de sociétés férus de bonnes pratiques en gouvernance.

 

Deux salles, la salle d’apprentissage actif et la salle Power Corporation du Canada, y offrent aux clientèles des équipements technologiques dernier cri, dont la technologie québécoise Vuwall, qui favorisent les démonstrations dynamiques, le travail collaboratif et la résolution de problèmes en équipe.
carréFSAmonde

(Crédits des 3 photos: ULaval 2016) Sur la photo: Sébastien Proulx, député de Jean-Talon, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine), le recteur Denis Brière, Michel Gendron, doyen de FSA ULaval, Diane Déry, vice-présidente, Vente et service aux entreprises, Centre et Est du Québec de la Banque national, et Lyne Bouchard, la directrice du Carré des affaires, lors de l’ouverture officielle du 3 février 2016.

 

Renseignements: 
Lyne Bouchard
Directrice
Carré des affaires FSA ULaval-Banque Nationale
418 656-2131, poste 6801
Lyne.Bouchard@fsa.ulaval.ca

Protection des espaces naturels : un enjeu planétaire

Avec la permission de l’auteur, Gaston Déry, nous publions ce pertinent rappel d’un des enjeux du suivi de la Grad’messe de l’environnement de Paris, de décembre 2015, la COP21. Merci à l’auteur.

Texte d’opinion de Gaston Déry

Le président de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), monsieur Laurent Fabius, rendait publique le 10 décembre 2015, la convention signée par 195 pays qui proposent les cibles de réduction de gaz à effet de serre.

Rappelons que lors de la conférence environnementale organisée en novembre 2014, le Président de la République avait émis le souhait que soient posés « les droits de l’Humanité, c’est-à-dire le droit pour tous les habitants de la Terre à vivre dans un monde dont le futur n’est pas compromis par l’irresponsabilité du présent ». Il désirait faire le point sur les différentes initiatives menées au niveau national et international concernant la reconnaissance de droits de l’Humanité. Il proposait alors un projet de déclaration universelle en marge des négociations de la COP21.

Cette déclaration universelle des droits de l’humanité précisait notamment que « l’humanité et la nature sont en péril et qu’en particulier les effets néfastes des changements climatiques, l’accélération de la perte de la biodiversité, la dégradation des terres et des océans, constituent autant de violations des droits fondamentaux des être humains et une menace vitale pour les générations présentes et futures ». La protection des habitats naturels constitue un enjeu majeur à l’échelle de la planète.

En effet, les espaces naturels, dans un contexte de la problématique des gaz à effets de serre, favorise la pérennité de la végétation qui contribue grandement à la diminution des GES par la captation de carbone par le phénomène de la photosynthèse. Ceci atténue directement les effets sur les changements climatiques tout en mettant en valeur la biodiversité.

DE PARIS À QUÉBEC

Le Québec a adopté, en 2001, la Loi sur les réserves naturelles en milieu privé. Ainsi, toute propriété privée dont les caractéristiques présentent un intérêt qui justifie leur conservation peut, sur demande faite par son propriétaire être reconnue comme réserve naturelle. Les citoyens ont ainsi contribués au fil des ans à protéger 21 000 hectares avec 194 réserves naturelles reconnues. Cette démarche citoyenne est exemplaire.

De son côté, le Québec s’était fixé comme objectif de créer des aires protégées sur 12% de son territoire d’ici la fin de l’année 2015. Nous exprimons le souhait que les diverses instances gouvernementales, dans un effort de persévérance, de concertation et de dialogue, atteignent cet objectif réalisable, cible souhaitée par la population, posant ainsi un geste concret démontrant que l’action suit les paroles données. Une avenue incontournable dans l’atteinte des objectifs de COP21 et dans la mise en valeur de la biodiversité essentielle à la protection de la planète et en tout respect des droits de l’humanité.

 

« Tell the truth about important things »