Premier Tech Une entreprise tournée vers l'innovation technologique |
Le holding Entreprises
Premier CDN réunit une grappe d'entreprises, dont Premier Tech, qui ont vu le jour
chacune en leur temps, à partir d'activités liées directement ou indirectement à la
mousse de tourbe, l'une des ressources renouvelables les plus fascinantes de notre
planète. Premier Tech offre des produits et des technologies qui améliorent la qualité
et le rendement des productions horticoles alors que d'autres protègent l'environnement
ou optimisent les procédés d'ensachage, de manutention et de tamisage. Après 75 ans
d'existence, cette société louperivoise est toujours aussi dynamique et confirme son
rôle de leader mondial de la production de tourbe grâce à ses nombreuses innovations
technologiques qui ont jalonné son histoire. Premier Tech a vu le jour en 1989 en
fournissant un soutien d'ingénierie à sa société mère. En expansion continuelle,
cette jeune entreprise de Rivière-du-Loup occupe un rôle stratégique au sein de Premier
CDN, multipliant les innovations technologiques en étendant sa présence sur les marchés
internationaux grâce à la R & D. Dès le départ, Premier Tech s'est spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes automatiques d'ensachage et de manutention, secteur dans lequel elle exerce un leadership international. " Aujourd'hui, 85 % des producteurs de tourbe nord-américains utilisent nos technologies, bien qu'ils soient en compétition avec Premier Horticulture, société liée à Premier Tech. Voilà une preuve tangible de la qualité et de l'avance technologique de nos produits ", lance fièrement le jeune président Jean Bélanger diplômé en génie industriel de l'École polytechnique de Montréal. Il existe quatre ou cinq manufacturiers d'équipements spécialisés pour le domaine de la tourbe dans le monde; Premier Tech est la seule à offrir une gamme complète d'équipement de terrain, de manutention, d'ensachage, de tamisage et de sélection granulométrique. Elle figure cependant au nombre des six ou sept entreprises qui font de l'ensachage par densification, tant dans les fibres naturelles que synthétiques. Ce procédé permet de réduire le volume du produit, sans en modifier les caractéristiques physiques ou chimiques. Passée maître dans la manutention et l'ensachage de divers produits, cette division est non seulement la plus ancienne mais aussi la plus importante de Premier Tech. Ce secteur fournit à lui seul quelques 15 millions $ des 25 millions $ de ventes totales de l'entreprise. Quand la société mère a décidé de regrouper, en 1992, toutes ses activités reliées à la R & D et aux technologies sous un même toit, sa filiale Premier Tech hérita de deux autres divisions : l'environnement (traitement des eaux usées) et les biotechnologies visant à améliorer le rendement des productions horticoles et agricoles. Une quatrième spécialité, les systèmes de tamisage et de sélection granulométrique, s'est ajoutée lors de l'acquisition en juillet 1995 des Équipements Tardif, un fabricant louperivois de machineries pour la production industrielle de la tourbe.
Croissance phénoménale Démarrée avec sept personnes en 1989, la PME de haute technologie compte présentement 300 employés, dont la moyenne d'âge tourne autour de la trentaine. Elle a embauché 95 personnes pour la seule année 1995 et depuis, le personnel croît à une vitesse vertigineuse. Juste pour les activités de R & D, une cinquantaine d'employés y sont affectés et le démarrage du programme Mobilisateur de 23 millions $ aura pour effet de doubler les effectifs en R & D. Le personnel de recherche se compose de biologistes, de microbiologistes, d'agronomes, de chimistes, d'ingénieurs dans divers domaines ainsi que de techniciens spécialisés, qui travaillent en équipes autonomes sur des projets spécifiques. Le président de Premier Tech, Jean Bélanger, croit fermement aux vertus de la recherche et développement pour assurer la croissance de l'entreprise. " C'est ce qui nous a permis, précise-t-il, de mettre au point un procédé unique de densification des matériaux, d'abord pour la tourbe en 1989, puis pour d'autres produits à partir de 1992. Premier Tech revendique deux autres innovations majeures : elle a mis en marché au Québec, en 1995, son biofiltre à base de tourbe de mousse de sphaigne, appelé Ecoflo,, pour le traitement des eaux usées domestiques. La technologie Ecoflo, est actuellement la seule qui respecte entièrement les normes du ministère de l'Environnement du Québec. La firme est également la seule au monde à produire des mycorhizes à l'échelle industrielle. Ce champignon bénéfique pour les plantes améliore leur résistance et accélère leur croissance.
L'exportation, pierre angulaire de la croissance de la société Président de Premier Tech, Jean Bélanger est fort optimiste envers l'avenir. " Notre chiffre d'affaires, en hausse continuelle, est de 25 millions $, alors qu'il s'établissait à 8,5 millions $ il y a trois ans. Nous visons 75 millions $ de ventes en l'an 2000 en intensifiant davantage notre présence sur le continent européen et en effectuant une percée sur les marchés asiatiques. " " Notre produit Ecoflo, est loin d'avoir atteint sa vitesse de croisière; on prévoit qu'il va tripler ses ventes. Déjà, plus de 2 000 installations de notre système de traitement d'eaux usées Ecoflo, ont été réalisées dans 400 municipalités du Québec. De plus, dans le but d'assurer la qualité de notre produit et de notre service, tous les entrepreneurs désirant installer notre produit doivent obligatoirement suivre une session de formation. Jusqu'à maintenant, il existe 300 installateurs autorisés au Québec et on a élargi les territoires de vente à une dizaine de pays d'Europe et aux États-Unis. Dans le cas du Mycorise, les résultats de nouvelles applications ont démontré que notre produit, en plus d'agir comme stimulant, protège les plantes de certaines maladies et réduit considérablement l'utilisation d'engrais. Et il ne faudrait pas oublier le programme de Mobilisateur prévoyant l'ajout d'une douzaine de nouveaux produits au cours des quatre prochaines années. " C'est ce qui me fait penser que une explosion des ventes est à prévoir. " L'entreprise louperivoise travaille sans relâche à trouver des solutions adaptées aux besoins spécifiques de ses clients. Avec l'innovation technologique, le développement de nouveaux marchés à l'exportation constitue la pierre angulaire de Premier Tech. La firme spécialisée dans la conception et la fabrication d'équipements, de produits et de technologies à valeur ajoutée consacre d'importantes ressources en R & D pour faire reconnaître son expertise à l'étranger. La consommation nord-américaine lui aura donné l'occasion d'affirmer son expertise. " Bref, nous sommes en bonne position aujourd'hui pour conquérir de nouveaux marchés ", explique l'homme d'affaires. À l'instar de cette industrie tournée vers l'exportation, Premier Tech écoule 50 % de sa production aux États-Unis, 20 en Europe et un 5 % en Asie. Le reste est vendu au Canada. Outre une présence sur le marché nord-américain, ses différents produits sont distribués dans une douzaine de pays. Sa clientèle est très diversifiée, allant des consommateurs jusqu'aux grands groupes industriels tels DuPont de Nemours, Dow Chemicals et Bayer. La PME de haute technologie travaille en lien étroit avec les chercheurs universitaires (issus de six universités québécoises et deux européennes) ainsi que plusieurs centres de recherche gouvernementaux. Elle a de plus conclu plusieurs alliances stratégiques avec des entreprises étrangères, ce qui contribue à assurer son développement. Enfin, malgré sa jeune existence, l'entreprise louperivoise accumule son lot d'honneurs et de reconnaissances. Premier Tech a remporté, en 1996, les Prestiges de l'Entreprise de l'année et d'Entreprise de production, remis par la Chambre de commerce de Rivière-du-Loup. Premier Tech a aussi mérité le prix Or en 1995 et le prix Argent en 1996, lord des Prix Créateur d'Emplois, dans la catégorie Haute technologie, pour l'Est du Québec et a été élue Entreprise de l'année au Gala des Prestiges en 1997. Elle compte également une vingtaine de prix reliés à l'innovation technologique et ce, tant sur les scènes régionale, provinciale que nationale.
Des équipes dédiées à la commercialisation de produits Née en 1989 avec la mission de poursuivre le développement et de commercialiser les technologies et équipements pour le domaine de la tourbe, Premier Tech a hérité, vers la fin de 1992, des deux autres secteurs technologiques de la société mère : l'environnement et les biotechnologies horticoles et agricoles . La fusion des trois équipes de R & D sous un seul et même chapeau amènera le remplacement du concept de centre de recherche au profit d'unités d'affaires. Un deuxième groupe, le Groupe des technologies, voyait donc le jour après celui des productions horticoles. " Il fallait revoir complètement l'approche de gestion de la R & D et de s'interroger sur son fondement même, affirme le président de Premier Tech, Jean Bélanger. C'est évident que la recherche et le développement s'avère un outil stratégique important pour une entreprise. Or, avant 1992, la R & D était isolée, dans un cycle intérieur, repliée sur elle-même et encadrée par le centre de recherche, bref, avec un mandat très restreint. " "Nous avons changé cette vision en faisant en sorte que la R & D devienne réellement un outil stratégique de développement en mettant l'accent sur le lancement de nouveaux produits. Notre mission n'est plus simplement de faire de la R & D, mais de mettre en marché des produits et des technologies. En clair, on ne planifie plus des projets de R & D, mais plutôt des lancements de produits et de technologies à valeur ajoutée, ce qui constitue une approche innovatrice. "
Unité d'affaires Aux systèmes d'ensachage et de manutention, à l'environnement (le traitement des eaux usées) et aux biotechnologies, allait s'ajouter une autre spécialité en 1995, celle des équipements de tamisage et de sélection granulométrique. Ces quatre secteurs d'activités distincts sont gérés selon une approche décentralisée : ils sont regroupés à l'intérieur du Groupe des technologies pour accélérer le cycle de transfert, venant aussi bien de l'interne que de l'externe, de la R & D vers la commercialisation. Chaque division est une unité d'affaires qui fonctionne de façon autonome, ayant son propre directeur général, ainsi que son personnel de recherche, administratif, de vente, de marketing et de production. Elles élaborent chacune leur plan stratégique de même que leur budget d'opération et d'investissement, en plus de produire leurs états financiers. Un laboratoire d'idées, des ingénieurs sans cesse en quête de défis, des cellules de travail en interaction permanente voilà qui résume bien le climat au sein de cette entreprise. " Premier Tech est gérée comme quatre petites compagnies spécialisées afin d'offrir un service et des produits qui sont vraiment à la fine pointe de leur secteur. Il existe une très grande interactivité à l'intérieur des unités d'affaires. Ici, le premier étage n'est pas réservé qu'à l'environnement, le deuxième qu'aux biotechnologies et le troisième qu'aux équipements. " " Non, dans une même salle modulaire, on réunit habituellement quatre personnes d'une même division avec autour d'elles des collègues des autres secteurs. Ils sont peut-être 10 ou 12 personnes, formant un groupe homogène, et chacun sait ce qui se passe ailleurs. C'est notre culture d'entreprise qui nous permet de réaliser ce que d'autres ont jugé impossible à faire ", explique Jean Bélanger. Le président de 33 ans, qui a fait ses premiers pas au sein de la compagnie louperivoise en 1985, constate que peu d'entreprises ont adopté ce mode de gestion unique axé sur l'interaction entre les différents secteurs d'activités. Tous les services sont décentralisés, dit-il, sauf pour l'informatique, les ressources humaines et la direction à long terme de l'entreprise. " C'est un concept inspiré quelque peu de Johnson & Johnson aux États-Unis, qui fonctionne par unités d'affaires. Ça nous réussit très bien jusqu'à maintenant. " Cette façon de faire permet aux employés de se sentir impliqués de très près dans les processus décisionnel et opérationnel. Ils ont le sentiment de diriger leur propre affaire. " Chez nous, conclut M. Bélanger, les employés sont de vrais créateurs parce que nous les laissons mettre librement en application leurs connaissances et qu'ils profitent de l'interaction qui caractérise nos équipes multidisciplinaires, à l'affût de la moindre innovation technologique. " " Ainsi, de l'idée originale jusqu'au lancement commercial du produit l'équipe fonctionne d'une façon intégrée et simultanée. Et c'est ici que réside le principal avantage de notre approche: le processus de transfert technologique entre la R & D et les autre départements est éliminé. "
Un passeport pour l'exportation La firme Premier Tech de Rivière-du-Loup figure parmi les neuf premières entreprises canadiennes à avoir obtenu récemment un certificat du Programme novateur de Vérification des technologies environnementales (VTE). Ces entreprises ont volontairement participé à ce programme fédéral avec succès. Premier Tech a reçu l'homologation pour son système de biofiltration Ecoflo,, qui traite les eaux usées des résidences non reliées à un réseau d'égout. " Le Programme VTE aborde de façon nouvelle la promotion des technologies environnementales canadiennes sur le marché mondial. Il permet de créer des opportunités d'affaires, des emplois et de protéger l'environnement, Sergio Marchi, lors de la cérémonie de remise des certificats. Le Programme de vérification des technologies environnementales se veut une initiative conjointe d'Environnement Canada et d'Industrie Canada, élaborée avec le secteur privé. Il est conçu pour aider l'écoindustrie canadienne à pénétrer sur les marchés internationaux en offrant aux acheteurs l'assurance que la technologie ait été vérifiée et validée par des experts indépendants. " Les acheteurs ont souvent de la difficulté à évaluer les revendications de fournisseurs concurrents ", a affirmé John McMullen, président de ETV Canada inc.. Cette compagnie du secteur privé est autorisée à assurer la prestation du Programme VTE pour fournir une vérification à toute épreuve des revendications de rendement des technologies environnementales. En outre, la vérifications de ces revendications fournit un outil de marketing économique à qui est fondé sur la science et qui bénéficie de l'appui d'Ottawa. Cette nouvelle initiative augmentera sa crédibilité sur le plan international tout en mettant sur pied une capacité industrielle chez nous. Un des éléments clés de ce programme qui sert à marquer cette sanction capitale est de remettre aux compagnies un certificat de vérification à titre de validation des revendications des fournisseurs, ce qui donnera aux technologies innovatrices un accès plus facile et efficace aux marchés. " La vérification effectuée par le Programme VTE profitera à notre entreprise en réduisant la nécessité de tests répétitifs coûteux que chaque province exige pour ses approbations réglementaires. Cette certification accroîtra, certes, la visibilité de notre technologie sur les marchés canadiens et étrangers ", a expliqué Henri Ouellet, directeur général de la division Environnement chez Premier Tech.
Reconnaissance et réciprocité La reconnaissance du Programme VTE par les provinces est une priorité de la plus haute importance, tant pour les concepteurs de technologies que pour le gouvernement du Canada. On souhaite que les revendications vérifiées par la VTE soient suffisantes, sans devoir exiger d'autres preuves. Des négociations se poursuivent actuellement à cet effet. Aussi, en uniformisant les règles du jeu avec celles d'initiatives semblables dans d'autres pays, le Programme assurera la compétitivité des entreprises canadiennes. Comme c'est le cas aux États-Unis, on considère la vérification comme l'outil important pouvant accélérer la mise en uvre de technologies innovatrices, créant ainsi de nouvelles possibilités d'affaires et de nouveaux emplois, tout en préservant l'environnement. La réciprocité avec les programmes d'autres pays est essentielle au succès international du Programme VTE du Canada, car son acceptation par les pays étrangers, particulièrement les États-Unis, serait très bénéfique pour l'industrie canadienne de l'environnement, dont Entreprise Premier CDN.
Biotechonologies et Environnement Premier Tech, par le biais de sa division Biotechnologies, développe des produits et technologies qui améliorent la qualité et le rendement des productions horticoles et agricoles tout en protégeant l'environnement ainsi que des produits spécialisés pour la révégétalisation des sols. Fidèle à sa philosophie, c'est dans un esprit de respect de l'environnement que Premier Tech Biotechnologies oriente ses activités de R & D. Le programme Mobilisateur, par lequel de nouvelles personnes se joignent à l'équipe de R & D, permet d'accélérer le développement et la mise en marché de nouveaux produits pour répondre à la demande sans cesse de nouveaux produits, particulièrement dans les secteurs de l'aménagement urbain et paysager, de l'arboriculture, des productions maraîchères et de l'hydroensemencement. À titre d'exemple, l'utilisation du Mycorise pour de l'hydroensemencement à la Baie James a démontré des résultats tellement impressionnants que la Société d'énergie de la Baie James a par la suite exigé que les entreprises contractuelles incluent obligatoirement le Mycorise à leurs soumissions. De plus, de nombreux producteurs horticoles utilisent systématiquement notre produit, qui, en plus de procurer une valeur ajoutée à leurs plantes, garantit leur qualité et leur résistance. Parallèlement, une gamme complète d'engrais pour le jardinage naturel a été développée. À ces engrais, viendront s'ajouter des produits de lutte biologique que l'équipe de R & D est à mettre au point, autant pour des utilisations professionnelles que pour les consommateurs. Grâce à la reconnaissance de la qualité de nos produits par les instances universitaires ici et à l'étranger, de même que par les gouvernements et les associations de certification d'Appellation biologique internationales, le succès de notre percée sur le marché mondial de l'agriculture durable est assuré. Premier Tech Environnement est pour sa part reconnue pour ses innovations dans le domaine de l'assainissement autonome. Soucieuse de protéger l'environnement, elle a développé une gamme complète de produits pour le traitement des eaux usées pour des applications résidentielles, commerciales et institutionnelles. Cette gamme comprend le biofiltre Ecoflo,, qui représente une percée majeure dans ce domaine de par sa conception, ses performances, ses structures de vente et de support technique. Premier Tech investit de façon continue dans la recherche et le développement de systèmes de traitement des eaux usées pour de nouveaux marchés tels : les sites d'enfouissement sanitaire et l'agroalimentaire (fermes, laitières, restaurants, hôtels) |