Pourquoi Jacques Atalli ne croit pas au Brexit ?

Auteur prolifique et actuellement président de la Fondation Positive Planet, le Français Jacques Atalli ne croit « pas une seconde » au succès du Brexit, c’est-à-dire à la sortie de la Grande Bretagne de l’Union Européenne.

« (…) à moins qu’elle n’ait des velléités suicidaires – ce qu’après tout on ne peut exclure: d’autres en ont eues. Bien sûr, les peuples ne répondent jamais, lors des referendums, à la question posée, mais selon leur opinion, au moment d’entrer dans l’isoloir, à propos de celui qui a posé la question. Or la popularité de David Cameron est en chute libre, comme celle de son parti », vient-il de signer via LinkedIn.

Selon son analyse, il ne faut donc pas s’étonner des sondages aujourd’hui incertains et des paris sur le départ de la Grande Bretagne, qui conduirait d’autres pays, tels les Pays Bas ou la France, à organiser des votes du même genre, aux résultats incertains: pourquoi, disent de plus en plus de gens, considérer notre appartenance à l’U. E. comme irréversible? Il faut en vérifier notre désir à intervalles réguliers. En suivant l’exemple anglais.

AU-DELÀ DE L’ÉCONOMIE

« Si je ne crois absolument pas à ce scénario, ce n’est pas parce que les arguments économiques et politiques rationnels s’y opposent. De fait, le Brexit porterait un coup très sérieux à la City, qui représente une part très significative du PIB britannique, et couperait très largement les industries du plus vaste marché du monde. Enfin, un nombre très important d’étrangers, qui ont fait la fortune de la Grande Bretagne, la quitteraient pour venir s’installer à Francfort ou à Paris. »

« Si je ne crois pas au Brexit, c’est parce qu’il signerait la fin du Royaume Uni. »

Et d’expliquer :

  • L’Écosse a déjà prévenu qu’elle n’accepterait pas de sortir de l’Europe et qu’elle organiserait immédiatement un référendum sur son indépendance, qui lui permettrait de ré-adhérer à l’Union. Et tout est déjà prêt, à Bruxelles, pour que ce processus ne dépasse pas six mois.
  • Les Gallois, qui ont leur propre parlement, s’y préparent aussi.
  • Et l’occasion serait trop belle pour les Irlandais de réunifier leur île.

« Je n’imagine pas sa majesté, ni ses sujets, accepter de gaîté de cœur un tel suicide politique. Certes, le ressentiment contre Londres est grand en Écosse, où les indépendantistes ne sont pas loin d’être majoritaires et, symétriquement, bien des Anglais ne voient plus de raison de supporter une Écosse dont le pétrole s’épuise et dont les besoins en subventions augmentent. Ce sentiment d’hostilité et de mépris réciproques est fort ancien et remarquablement illustré dans la série télévisée Outlanders. De plus, la tendance à la partition et au retour des frontières les plus identitaires gagne du terrain à travers la planète : la brisure du Royaume Uni pourrait ainsi s’inscrire dans un certain sens de l’Histoire, celui de la fragmentation du monde, en réponse à sa globalisation. »

Il n’empêche : « Je ne crois pas que le Royaume-Uni soit l’Union Soviétique, dont les peuples haïssaient le projet politique qui les avait unis, mais n’avait pas réussi à créer un « homo sovieticus » en 70 ans de dictature. Et l’élection comme maire de Londres d’un travailliste musulman d’origine pakistanaise est un signe supplémentaire de l’extraordinaire tolérance qui règne encore dans le creuset britannique. »

Il est donc convaincu que cet argument suffira à mettre fin aux frayeurs et au suspense que les médias entretiendront jusqu’au bout.

« Et si je me trompe, ce sera parce que, une fois de plus, un grand peuple aura décidé consciemment de se supprimer. Pour les autres Européens, ce serait une fort triste nouvelle. Même ceux qui se réjouiront un moment d’être enfin débarrassés d’un partenaire mal commode, dans toutes les négociations intra-communautaires, finiront par comprendre que le Brexit marquerait le début de la fin de l’Union. Une union terriblement impopulaire, puisque, pour la quitter, une nation aurait accepté de disparaître. »

Croissance : l’Inde sera la « nouvelle Chine » pour au moins trois ans

Le dernier rapport de la Banque mondiale (janvier 2016) l’affirme clairement : l’Inde se démarque comme étant l’économie qui croît le plus rapidement au monde, et il est estimé qu’elle restera en tête pour les trois prochaines années. Ce, alors que les estimations de croissance de 2015 ont été revues à la baisse pour plus de la moitié des pays en développement. Avec une croissance déjà à 7,3% cette année, l’économie indienne devrait croître de 7,8% en 2017 et les deux années suivantes de 7,9%. Bref, l’Inde prend le relais de la Chine en matière de croissance.

 » Avec son 1,3 milliard d’habitants dont 200 millions font partie de la classe moyenne et ses 7,3% de croissance annuelle pour les 10 prochaines années, l’Inde est un marché aussi gigantesque que prometteur à long terme. La langue anglaise des affaires et un héritage britannique communs offrent de bonnes bases aux entreprises canadiennes désireuses de se lancer dans cette aventure, fascinante mais périlleuse. Les pièges sont, en effet, très nombreux et l’on dit qu’il faut s’armer de beaucoup de patience et avoir les poches pleines pour réussir à exporter en Inde. C’est néanmoins possible et nous avons accompagné une PME de St-Sauveur qui a su aborder ce marché de la bonne manière« , nous a écrit Mathilde Bravais, de ARSHA Consulting / TBC-World Group.

Nous détaillerons ici comment Arsha Consulting, qui sera présente au Salon Classe Export les 25-26 mai à Montréal, détaille les points importants du rapport de Perspectives Économiques Mondiales [PDF – 17 MB] de la Banque Mondiale, en se penchant sur le sous-continent indien et son environnement commercial.

Un rayon de lumière dans un contexte terne

  • Alors que les perspectives continuent de se dégrader dans les pays en développement, le commerce international ralentit, les marchés financiers sont de plus en plus volatiles et les flux de capitaux diminuent. Des facteurs externes aussi bien qu’internes ont tous deux contribué au ralentissement de la croissance des pays en développement en 2015 (à 4,3%) soit l’année la plus faible depuis 2009.
  • Cependant, force est de constater que l’Inde n’est pas seulement une exception à l’échelle internationale, mais aussi au sein d’économies à croissances a priori comparables : quatre des cinq pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) voient, eux, leur croissance ralentir. La croissance chinoise, en phase de transition alors qu’elle amoindrit le poids relatif de l’import et des matières premières dans son positionnement économique, continue de ralentir. Le Brésil et la Fédération Russe ont tous deux une inflation qui dépasse leurs objectifs et des finances publiques qui se détériorent. L’Afrique du Sud, quant à elle, voit sa croissance freinée par une distribution énergétique peu fiable.
  • À l’inverse, la croissance indienne est restée robuste. Les marchés en Bourse et monétaire se sont montrés résilients au cours de l’année écoulée. Malgré le contexte de volatilité, et la croissance économique a été accélérée par l’impact positif de la récente chute du prix du pétrole sur les revenus réels. Par ailleurs, la baisse de l’inflation qui touche le secteur alimentaire – puisque l’Inde a une part relativement large d’alimentaire dans son panier de consommation – a fait baisser l’inflation générale du pays.
  • L’amélioration du contexte indien rayonne sur le reste de l’Asie du Sud – région à la croissance la plus forte parmi les régions en développement avec une croissance projetée à 7,5% en 2016-18 partants de 7% en 2015. Les réformes politiques internes ont limité les vulnérabilités et les déficits fiscaux ont fondu de façon générale en Asie du Sud, suite à la réduction des subventions énergétiques et des efforts de politique interne. En Inde, cette consolidation fiscale a servi les dépenses d’investissements.

Les spécificités indiennes en jeu

  • Bien que la dynamique industrielle se soit estompée en Inde, les investissements augmentent avec un élan gouvernemental vers des investissements en infrastructure – surtout les routes, le réseau ferroviaire et l’infrastructure urbaine.
  • Les deux années consécutives de sécheresse ont fortement touché le secteur agricole, avec des répercussions sur les prix qui ont commencé à se ressentir vers la fin de l’année, mais les restrictions fiscales limitent les pressions du côté de la demande. Une baisse de l’inflation a permis aux banques centrales de couper les taux d’intérêts afin de soutenir la production. La consolidation fiscale a également permis de réduire le déficit du gouvernement central d’un pic à 7,6% en 2009 à près de 4% du PIB cette année. En parallèle, l’Inde ainsi que le Mexique et l’Afrique du Sud ont réduit la part de leur dette extérieure en devise étrangère.
  • Les réformes essentielles GST et Land Acquisition ne sont toujours pas adoptées mais le gouvernement a fait des progrès remarquables dans le secteur énergétique et a annoncé des réformes importantes en novembre, afin de libéraliser les IDE (Investissements Directs Étrangers). La Banque Centrale a déjà assoupli les conditions des investissements de portefeuille étrangers pour attirer les investissements de long terme et prendre part au développement du marché. 90% des IDE et investissements de portefeuille en Asie du Sud sont destinés à l’Inde.
  • Le marché intérieur doit porter la croissance économique régionale à 7,5% d’ici 2017, et les efforts gouvernementaux devraient se traduire par une croissance des investissements et des Partenariats Public-Privé (PPPs), et limiter l’impact d’un durcissement des conditions d’emprunt liés à la politique monétaire des États-Unis. La baisse des prix énergétiques mondiaux et les réformes internes énergétiques devraient bénéficier aux entreprises relativement énergivores indiennes.
  • La population en âge de travailler doit continuer de croître dans les prochaines décennies, avec une estimation de 300 millions d’adultes en âge de travailler qui arriveront sur le marché du travail d’ici 2040 – en Inde seulement.

Risques et difficultés

  • Bien qu’en baisse, les risques potentiels sont liés au fait que la chambre haute du parlement ne soit pas contrôlée par le parti au pouvoir, ainsi elle pourrait faire obstacle au programme législatif du gouvernement.
  • Les investissements pourraient être retardés si les réformes n’avançaient pas assez rapidement et les investissements privés sont susceptibles de ralentir.
  • Le chemin du financement des PPPs pourrait également s’avérer tortueux. Si la taxe sur les biens et services ne passait pas, les investissements nécessaires en infrastructure s’en verraient affectés, et le statu quo de marché intérieur fragmenté perdurerait.

 

Source : Amélie Chodron de Courcel | Consultante Senior en Commerce International

Texte original : http://www.arshaconsulting.com/linde-une-exception-dans-une-croissance-economique-mondiale-decevante/

 

Quand Nano rencontre 3D! L’imprimante 3D à l’échelle moléculaire : première mondiale bientôt disponible au CRIQ

L’entreprise Nanogrande vient de conclure avec le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ) une entente pour poursuivre le développement et faciliter la commercialisation de la toute première imprimante 3D permettant de créer des objets à partir de nanoparticules de métal, de polymères et de matières organiques aussi petites que des molécules d’ADN.

En vertu de l’entente, Nanogrande, développeur de l’imprimante 3D NANO, poursuivra les travaux sur sa technologie au CRIQ où elle profitera du support d’une équipe d’experts et d’une vitrine technologique pour promouvoir son produit.

UN ÉQUIPEMENT BIENTÔT DISPONIBLE AUX ENTREPRISES VOULANT EN FAIRE L’ESSAI

Intégrée au laboratoire de fabrication additive de Québec du CRIQ, l’imprimante 3D NANO sera aussi utilisée par le CRIQ pour usage interne et à des fins commerciales. Par conséquent, les entreprises québécoises auront également accès en primeur à cet équipement pour le développement de leurs propres produits.

« En plus de bonifier l’offre du CRIQ en fabrication additive, cette entente est en lien direct avec le mandat de faire croître l’expertise québécoise en impression 3D que nous a confié le gouvernement du Québec », explique Laurent Côté, vice-président Recherche, innovation et partenariats au Centre de recherche industrielle du Québec.

Pour Juan Schneider, PDG de l’entreprise québécoise Nanogrande: « Les experts du CRIQ nous aideront grandement à faire connaître l’imprimante NANO 3D afin qu’il soit maintenant possible de réaliser des objets et des structures 3D d’une précision inégalée ».

L’entreprise Nanogrande est située à Laval. Elle a développé la première imprimante 3D capable de fabriquer à l’échelle moléculaire. Cette technologie d’avant-garde assemble des multicouches de particules aussi petites que 1 nm, créant des objets 3D avec une définition sans précédent. L’entreprise développe aussi des outils de revêtement, des processus de fabrication et des surfaces fonctionnelles nanométriques.

Pour sa part, depuis plus de 45 ans, le Centre de recherche industrielle du Québec a pour mission de contribuer à la compétitivité des secteurs industriels québécois et à la croissance des organismes en soutenant l’innovation, la productivité et les exportations et en créant des partenariats pour élargir son offre de service.

www.criq.qc.ca
www.nanogrande.com

Le soda Bull’s Head bientôt aux USA

Savez-vous nommer un seul produit que vous connaissez qui a 120 ans ? Rien d’évident ! Nous en avons découvert un récemment, qui se boit, et avons été séduits d’abord par sa qualité, puis surtout étonnés d’apprendre qu’il s’agit d’un secret québécois trop peu connu.

La marque de soda Bull’s Head existe depuis 1896. Eh oui, 120 ans cette année.  Un breuvage – qui se décline présentement en sept saveurs – qui aura été connu durant 119 ans pratiquement seulement dans les Cantons-de-l’Est. Mais depuis un an, une nouvelle relève de la vénérable entreprise du début a développé la gamme 100% naturelle, sans agent de conservation, fabriqué à partir de sucre de canne, d’extraits naturels et d’eau de source. Elle avance aussi dans sa démarche à l’exportation sur le marché des États-Unis avec des distributeurs sur place.

« Dès que le processus des autorisations réglementaires sera terminé aux USA nous y débuterons la distribution », nous confirmait à Québec début avril, tout en nous faisant déguster six de ses nouveaux produits 100% naturels, Dominic Pearson, le président de Breuvages Bull’s Head Inc. / Bull’s Head Beverages Inc.

Bull’s Head comme… entêté!

Tout a débuté en 1896, lorsque John Henry Bryant créa son propre soda gingembre dans les Cantons-de-l’Est. M. Bryant, qui originalement était un brasseur de bière avec son partenaire Seth Nutter pour la Silver Springs Brewery à Sherbrooke, trouvait la compétition trop forte dans ce domaine. Il décida donc de créer une boisson originale pour l’entreprise familiale, en s’inspirant par ses origines irlandaises. Par tâtonnement, il créera finalement un soda gingembre de type Belfast avec un goût tout à fait original. Comme il fallut lui trouver un nom, sa femme, observant l’entêtement de son mari, suggéra de nommer cette nouvelle boisson Bull’s Head. Le nom est resté!

Pour une recette originale de plus de 100 ans!

Toutes les compagnies qui ont plus de 100 ans vous le diront, pour y arriver il est nécessaire d’avoir un produit incomparable et un service impeccable.

Ce n’est donc pas une surprise d’apprendre qu’après sa création et son succès régional, le Bull’s Head est devenu une référence étant même servi au Château Frontenac de Québec, entre la Première et la Seconde Guerre Mondiale. Mais les décennies suivantes ne furent pas faciles, et face à la compétition acharnée des leaders de l’industrie des boissons gazeuses dans les années 1970, John H. Bryant décida de fermer l’entreprise.

Lucien Lavigne, un embouteilleur de Sherbrooke, pris ensuite le relais. C’est à la suite de la vente de ses affaires au début des années 1990, qu’il décida d’arrêter la production du Bull’s Head et de conserver la recette dans ses coffres.

En 1993, le Dr. Peter O’Donnell, un homme d’affaires estrien en quête de défi et désirant mettre à profit l’expertise de ses deux fils, acheta les droits de Bull’s Head après plusieurs tentatives auprès de Lucien Lavigne.

En 2006, les frères Husk ont ensuite pris la relève de l’entreprise de relance de la famille O’Donnell. Et c’est en novembre 2009 que les frères Carl et Dominic Pearson avec leur associé Charles Martel ont acheté les droits et la recette du légendaire soda gingembre Bull’s Head. Avec un produit alors absent des tablettes depuis presque une année, ils travaillent encore plus fort pour permettre à tous de pouvoir goûter et savourer le légendaire soda gingembre Bull’s Head.

En 2012, Breuvages Bull’s Head Inc. développe une bière de Gingembre, Ginger Beer, à la demande d’un de ces clients. Le produit est très populaire, surtout pour faire des Shandy Gaff, un mélange de Ginger Beer et de bière blonde, très populaire auprès des joueurs de golf après leurs parties.

En 2014, s’ajoutent deux autres produits : le Soda Gingembre Diète, ainsi que la Bière d’Épinette au Gingembre. Deux nouveaux produits qui permettent à Bull’s Head de développer de nouveaux marchés au Québec.

Entente avec la franchise Frite Alors!

En plus de développé les marchés traditionnels au Québec comme les épiceries et les dépanneurs, ils deviennent de plus en plus présents dans les épiceries fines, les marchés santé et les restaurants.

« Nous venons tout juste de signer une entente avec la franchise Frite Alors! pour leur fournir nos sodas », nous explique aussi Dominic Pearson.

Le site internet de l’entreprise est agréable à consulter et permet même la commande en ligne pour des quantités à la caisse (12 x 500 ml) pour à peine 15$ plus les frais d’expédition partout au Canada.

À l’heure de la mondialisation et des produits universels à grand nom, il fait bon de découvrir une saveur typique et pleine de tradition. Vive les gens d’affaires entêtés et prospères!

 Bull's Head 2016 4

 Bull's Head - L'Alimentation4

Thé Vert Gingembre / Ginger Green Tea

Fabriqué à partir d’extrait de thé vert. Un goût fin et 25% moins sucré que la majorité des autres sodas / Made from green tea extract. A fine taste and 25% less sweet than most other sodas.

Bière de Gingembre / Ginger Beer

La Bière de Gingembre est un soda gingembre plus relevé. Nous ajoutons plus de gingembre à la recette, ce qui lui confère une touche de piquant, qui arrive à retardement, dans la gorge. Idéal mélangée avec une bière blonde froide / Ginger Beer is a statement ginger ale. We added more ginger in the recipe, which gives it a touch of spice, that has a delayed tingle. Idealy mixed with a cold lager.

Bière Épinette Gingembre / Ginger Spruce Beer

Vrai gingembre et vrai épinette. Le summum de la boisson au gingembre. Goût relevé avec un doux goût d’épinette. Aussi 25% moins sucré que la majorité des autres sodas / Real ginger and spruce. The ultimate ginger drink. Spicy taste with a hint of spruce. 25% less sweet than most other sodas.

Soda Gingembre / Ginger Ale

Le vrai bon goût du Soda Gingembre original. Goût de gingembre présent en bouche, mais sans le piquant de celui-ci. Excellent avec un rhum épicé / The taste of the original Ginger Soda. Ginger flavor mouthwatering, without the spiciness. Excellent with spiced rum.

Bulls3Cola, Root Beer et Orange

Orangeade / Blood Orange

Une orangeade originale qui est fabriquée à partir de jus de fruits et de légumes / An original blood orange drink that is made from fruit and vegetable juices.

Cola Naturel / Natural Cola

Cola 100% naturel, comme tous les autres produits de cette gamme, et il est sans caféine.  Nous lui avons donné une touche de cannelle supplémentaire, ce qui le rend différent des autres colas sur le marché / Cola 100% natural, like all of our other products in this range, and it is caffeine free. We gave it an extra touch of cinnamon, which makes it different from other colas in the market.

Bière Racinette / Root Beer

Une bonne bière racinette qui a du caractère. Nous n’avons pas touché à un classique, mais nous lui avons donné du panache / A good root beer with character. We have not touched a classic, but we gave it punch.

www.bulls-head.com
www.abenakis.ca
www.barlelab.com
www.rageliquidenergy.com

Bulls4com

Exports from international tourism rise 4% in 2015

International tourism receipts in destinations around the world grew by 3.6% in 2015, in line with the 4.4% increase in international arrivals. For the fourth consecutive year, international tourism grew faster than world merchandise trade, raising tourism’s share in world’s exports to 7% in 2015. The total export value from international tourism amounted to US$ 1.4 trillion.

Income generated by international visitors on accommodation, food and drink, entertainment, shopping and other services and goods reached an estimated US$ 1,232 billion (euro 1,110 billion) in 2015, an increase of 3.6% accounting for exchange rate fluctuations and inflation. International tourist arrivals (overnight visitors) increased by 4.4% in 2015, reaching a total of 1,184 million.

Alongside international tourism receipts (the travel item of the balance of payments), international tourism generated US$ 210 billion in exports through international non-resident passenger transport services, bringing the total value of tourism exports up to US$ 1.4 trillion, or US$ 4 billion a day on average.

Tourism is today a major category of international trade in services (…) Despite a weak and slow economic recovery, spending on international tourism grew significantly in 2015, proving the sector’s relevance in stimulating economic growth, boosting exports and creating jobs for an increasing number of economies worldwide”, said UNWTO Secretary-General Taleb Rifai addressing the 60th Regional Commission for the Americas meeting in Havana, Cuba.

International tourism represents 7% of total world exports and 30% of services exports. The share of tourism in overall exports of goods and services increased from 6% to 7% in 2015 as for the fourth consecutive year international tourism outgrew world merchandise trade, which grew 2.8% in 2015 according to recent data reported by the World Trade Organization.

As a worldwide export category, tourism ranks third after fuels and chemicals and ahead of food and automotive products. In many developing countries, tourism ranks as the first export sector.

Unusually strong exchange rate fluctuations in 2015 seriously influenced receipts for individual destinations and regions, expressed in current US dollars. Taking into account exchange rate fluctuations and inflation, receipts in the Americas, Asia and the Pacific and the Middle East all grew by 4%, while in Europe they grew by 3% and in Africa by 2%.

The Caribbean, Central and South America show strong growth in international tourism receipts

The Americas continued to enjoy robust results both in international arrivals and receipts in 2015, with a strong US dollar fuelling outbound travel from the United States and benefiting many destinations across the region. The Caribbean, Central America and South America all recorded 7% growth in receipts, while North America saw a 3% increase.

As prices of raw materials have decreased, tourism has shown a strong capacity to compensate for weaker export revenue in many commodity- and oil-exporting countries (…) Tourism is increasingly an essential component of export diversification for many emerging economies as well as several advanced ones”, said Mr. Rifai.

The United States, China, Spain and France remain the world’s top tourism destinations

The United States (US$ 178 billion), China (US$ 114 billion), Spain (US$ 57 billion) and France (US$ 46 billion) continue to be the top destinations both in international tourism receipts and tourist arrivals.

The above data is preliminary and subject to revision. 2015 has shown some unusual strong appreciation of the US dollar to many currencies, rendering receipts earned in these currencies lower in US dollar. Furthermore, China revised both its international tourism receipts and expenditure series substantially in 2015 and retrospectively for 2014 due to methodological changes.

A few leading source markets drive outbound tourism in 2015

China, the United States and the United Kingdom led outbound tourism last year, fuelled by their strong currencies and economies.

China continues to lead global outbound travel after double-digit growth in tourism expenditure every year since 2004, benefitting Asian destinations such as Japan and Thailand as well as the United States and various European destinations. Spending by Chinese travellers increased 25% in 2015 to reach US$ 292 billion, as total outbound travellers rose 10% to 128 million.

Tourism expenditure from the world’s second largest source market, the United States, increased by 9% in 2015 to US$ 120 billion, while the number of outbound travellers grew by 8% to 73 million. Expenditure from the United Kingdom, the fourth largest market globally, increased 8% to US$ 63 billion with 65 million of its residents travelling abroad, up 9%. By contrast Germany, the world’s third largest market, reported a small decline in spending (US$ 76 billion), partly due to the weaker euro.

France’s expenditure on outbound tourism reached US$ 38 billion, Russia’s US$ 35 billion and that of the Republic of Korea a total of US$ 25 billion.

 

Note: The above data is preliminary and subject to revision.

UNWTO World Tourism Barometer
International Tourist Arrivals 2015 infographics

Contacts: UNWTO Communications & Publications Programme