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Le « G20 » de Paul Martin Par Daniel Allard
***** « Le G20 actuel est un organe du FMI. Ce n'est pas une bonne idée si c'est de donner le pouvoir au monde financier (...) Ce serait même catastrophique, comme mesure, si ça donne davantage le pouvoir au monde financier », avertit d'entrée de jeu Jacques Attali. « S'il s'agit d'un G20 auquel on ajouterait le Conseil de sécurité des Nations unies, alors d'accord. Car il faut que l'ONU et l'Assemblée générale restent en contrôle », insiste-t-il. Et pense-t-il que ce débat rapproche l'humanité de l'établissement d'une forme réelle de gouvernement mondial ? Si on lui parle d'un gouvernement mondial, il l'imagine avec peu de compétences. Il a cité comme exemple l'eau, les gisements d'énergies, l'environnement Et croit-il tout ça facilement réalisable ? « Oui, je crois que tout ça c'est très facile à faire... s'il y a la volonté politique. » Par ailleurs, il a affirmé qu'il était contre la taxe Tobin, la voyant comme « ...une fausse bonne idée, car il y aura toujours des paradis fiscaux » !
L'ONU a
déclaré Jacques Attali a aussi voulu saisir l'occasion pour nous parler de ses responsabilités dans l'organisation humanitaire internationale PlaNet Finance dédiée au développement de la micro finance dans le monde. Il en est d'ailleurs président alors que l'ONU a déclaré 2005 comme l'Année internationale du micro crédit. |
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