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SOMMAIRE | ||||||
Site Internet de type Wiki, réunions en ligne Si les lettres REPEX ne vous disent rien encore, ce nest pas trop grave ! Mais si la série TikiWiki vous laisse aussi dans le mystère, vous devriez peut-être adhérer au Regroupement des professionnels de lexportation (REPEX), en investissant les 250$ nécessaires, et rapidement vous familiariser avec une des rares applications de site Internet offrant de la gestion de documentation selon la technologie Wiki. Car si vous êtes chanceux, en même temps que vous lirez cet article, la dernière main est mise à la finalisation du site www.repex.qc.ca et il vous sera déjà possible d’y cliquer, pour y vivre votre première expérience d’internaute « wikiste ». En effet, le jeune regroupement, qui na pas encore une année de fonctionnement, ne se gêne pas pour grandir dans linnovation. Sa réunion mensuelle du 26 avril 2004, encore tenue au Collège André-Laurendeau de Montréal, nétait-elle pas retransmise aussi via lInternet ! Hormis quelques problèmes de son en début de séance, lexpérience a même permis à un « cyber-participant » encore debout malgré le décalage horaire avec le Royaume-Uni, via son clavier et lécran de projection installé dans la salle de réunion, de saluer la trentaine de professionnels de lexportations québécois qui avaient choisi de faire le déplacement dans larrondissement montréalais de Ville LaSalle. Et pas moins sur le Web que dans la salle, les participants auront profité des conseils du spécialiste de PFL International, en la personne de son président Pierre Fara Lajoie, invité du jour à présenter sa « capsule » sur le thème de son choix. Sur un thème imposé, cette fois, une représentante a aussi exposé le fonctionnement du site www.consultantsquebec.com, parce que le REPEX se demande encore comment mettre en place le meilleur outil possible pour « réseauter » ses propres membres. Une intention, dans ce dernier cas, qui prendra dailleurs une allure très concrète et plaisante, le 10 juin 2004, alors que le REPEX tiendra - au profit de ses membres et de leurs invités - un premier cocktail de fin dannée (de type 5 à 7) dans un endroit encore à déterminer du centre-ville de Montréal. Mais pourquoi le REPEX investit également si rapidement quelque 3 000$ afin de transformer son propre site Internet en outil offrant aussi des applications Wiki ? « Personne ne sait tout, Dans lédition du 3 mai 2004 du site Internet du quotidien montréalais Le Devoir, le journaliste Michel Dumais interview justement Marc Laporte, le concepteurs de l'application TikiWiki du site du REPEX. Selon M. Laporte : « Le Wiki est l'outil idéal pour stimuler la créativité d'un groupe et partager des connaissances ». Lapplication est aussi présentée servant « comme l'entrepôt d'un immense cerveau collectif ». CORRIGER AVEC FACILITÉ Inspiré du mot hawaïen WikiWiki, qui signifie «vite», le Wiki de lInternet a été créé par Ward Cunningham dans le but doffrir un site Web sur lequel tout visiteur peut modifier ou créer des pages à l'aide de son fureteur Internet, et ce, sans qu'il lui soit nécessaire d'apprendre un quelconque langage de programmation. La publication d'une contribution sur un Wiki est instantanée. Il n'y a aucun délai d'attente dû à une révision du contenu par un quelconque administrateur. La super encyclopédie en ligne Wikipédia explique ainsi le mécanisme de publication sur un Wiki : «Le principe est simple : il s'agit d'un modèle coopératif de rédaction de documents. Concrètement, n'importe quel visiteur a la possibilité de modifier la page qu'il est en train de lire. Les modifications sont ensuite enregistrées, et toutes les versions historiques restent accessibles [comme dans un logiciel de gestion de versions]. Ainsi, un premier auteur rédige un article, un second le complète, puis un visiteur en corrige d'éventuelles erreurs qu'il aura remarquées en naviguant sur le site.» Le Wiki est incitatif : «Sa vertu d'incitation à la participation est la première clause de son cahier des charges». Concrètement, un Wiki permet à toute personne en train de lire une de ses pages de la modifier à son gré. Toutes les versions restent cependant accessibles, tandis que l'historique des modifications peut être consulté en tout temps. Ainsi, un premier auteur rédige l'esquisse d'un rapport, un second peut le compléter puis un visiteur ou plusieurs visiteurs en corrigent d'éventuelles erreurs qu'ils auront remarquées en naviguant sur le site. Bien que l'application Wiki la plus connue soit l'encyclopédie Wikipédia, des centres de recherche, plusieurs groupes de réflexion et des gestionnaires de projets commencent à implanter des Wiki en entreprise. Les contraintes liées à l'utilisation d'un Wiki étant quasiment nulles, tous, sans restriction, peuvent donc contribuer à leur rythme. « Pour la communauté des utilisateurs francophones CraoWiki, le Wiki est une étape de plus vers le haut héritée des modèles traditionnels «OpenSource» et «BBS». Dans le modèle normal, vous devez passer par un long processus d'enregistrement ou être capable de programmer pour contribuer à quoi que ce soit; cela n'encourage pas la contribution et crée une petite communauté de «membres» ou de «programmeurs» qui font tout le travail. À l'inverse, dans un Wiki, si vous relevez une faute vous pouvez la corriger instantanément, et ajouter quelque chose de nouveau est aussi facile que de savoir le saisir au clavier », explique encore larticle de Michel Dumais. Les fondateurs du REPEX font donc le pari que la possibilité pour ses membres déchanger et danimer des contenus dintérêt commun de manière aussi technologiquement efficace que facile apportera une grande valeur ajoutée autant à lorganisme quà ses membres sur une base individuelle. Un Wiki est un outil de travail collaboratif Cest René Vézina, le rédacteur en chef du journal hebdomadaire montréalais LES AFFAIRES, alors quil était conférencier pour lévénement « La Boule de cristal du CRIM », le 5 février 2004, devant des centaines de participants réunis au Palais des congrès de Montréal, qui analysait ainsi le rapport entre la technologie et la culture des affaires au Québec : « ( ) Il existe cependant quelques certitudes. Une dentre elles est que la technologie avance plus vite que la culture et quil faudra bien veiller à ne pas croire que tout ce que lon invente est nécessairement gobé par le public La technologie, cest aussi un phénomène de culture, on a tendance à loublier. Idem quand on parle déconomie, de financement et de technos. La dimension culturelle est omniprésente. » Lavenir dira si les quelques dizaines de membres du REPEX qui feront collectivement la démonstration, dans les prochains mois, de la pertinence ou non de lusage dune application de gestion de linformation sur lInternet parmi les plus « user friendly », en sortiront ravis ou déçus? Espérons déjà que lamusante expression TikiWiki fera mentir les peurs de ceux qui opposent systématiquement le changement technologique et le changement culturel. « Une révolution », quelle soit technologique ou autre, nest-elle pas toujours quun « changement de conscience »? Comme me la enseigné la puissante murale qui ornait le mur de lun de ces couloirs souterrains si propre à cette Université Laval, à Québec, qui ma aussi donné deux diplômes et une si belle préparation à la pratique du cyberjournalisme! Fait à Québec le 15 mai 2004. |
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