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SOMMAIRE

La ZONE économique Québec Chaudière-Appalaches compte 144 filiales d’entreprises étrangères
Par Daniel Allard

La publication en conférence de presse le 28 avril 2004 des premières brides du profil économique de la « ZONE Québec Chaudière-Appalaches » a révélé que le territoire réuni des régions administratives de Québec-Capitale et de la Chaudière-Appalaches accueille présentement 144 filiales majeures d’entreprises étrangères. Charles Boulanger, le président de PÔLE Québec Chaudière-Appalaches, a d’ailleurs complété cette information en se réjouissant de constater que près du deux tiers de celles-ci sont actives dans un des secteurs prioritaires retenus dans son plan stratégique : « Parmi les 144 entreprises étrangères dans la ZONE, 90 sont dans nos créneaux stratégiques ».

TABLEAU 1
Nombre de filiales étrangères par créneaux d’activités établies sur le territoire de la Zone économique Québec Chaudière-Appalaches

Créneaux Nb. de filiales Emploi
Sciences de la vie, Santé et Nutrition 14 1880
Technologies appliquées 45 2080
Matériaux transformés 27 4490
Autres/n.c. 58 6152
TOTAL 144 14 602

(Sources : Profil économique, PÔLE Québec Chaudière-Appalaches, mai 2004)
 

Il ne fut pas surprenant d’apprendre que la grande majorité des filiales d’origine étrangère provenait des États-Unis d’Amérique (91 sur 144), soit une proportion de 63%. Pas plus, également, de constater que la France arrive bonne deuxième avec 16 filiales. La région compte, d’ailleurs, une Chambre de commerce française au Canada - Section Québec. Mais de recenser grosso modo autant de filiales suisses (8), qu’allemandes (7) ou japonaises (11) aura certainement surpris plusieurs observateurs de la région.
Que les 53 filiales d’origines étrangères autres que des États-Unis proviennent d’un bloc diversifié de 10 pays montre aussi que la « ZONE QCA » est capable d’offrir des atouts permettant d’attirer des capitaux qui ne sont pas excessivement concentrés vers une même source étrangère. Il est à l’opposé préoccupant de constater l’absence totale de filiales asiatiques et plus largement des pays émergents latino-américains. On peut, dans un cas précis, certainement se demander pourquoi dix années d’ALÉNA n’ont même pas permis d’attirer une seule entreprise d’origine mexicaine sur le territoire?

TABLEAU 2
Nombre de filiales étrangères par pays d’origine
établies sur le territoire de la Zone économique
Québec Chaudière-Appalaches

Pays d'origine Nb. de filiales
États-Unis 91
France 16
Japon 11
Suisse 8
Allemagne 7
Royaume-Uni 4
Italie 2
Suède 2
Belgique 1
Espagne 1
Finlande 1
TOTAL 144

(Sources : Profil économique, PÔLE Québec Chaudière-Appalaches, mai 2004)
 

Ces données reprennent les faits saillants du Profil techno-industriel 2003 réalisé par la firme de recherche économique E&B DATA, de Montréal, pour le compte de PÔLE Québec Chaudière-Appalaches. La démarche d’analyse et de recensement entreprise par l’organisme ne permet malheureusement pas encore de connaître les chiffres concernant le nombre global d’entreprises présentement actives en commerce international sur le territoire. Questionné sur le sujet, monsieur Boulanger n’a pu qu’expliquer que ces renseignements sortiront « au rythme des analyses à venir filière par filière ».

Aucune nouvelles données de disponibles
sur le nombre d’entreprises
actives à l’import/export

Les données en ce sens publiées, il y a déjà plusieurs années, par la SPEQM (un organisme intégré à PÔLE depuis la mise en place officielle de celui-ci en janvier 2003) montraient que jusqu’à 800 entreprises du territoire se disaient actives dans l’import/export. Une donnée que la réalité difficile de l’année 2003 au Québec en matière d’exportation risque d’avoir beaucoup modifié. Tout au plus, le profil actuel en date de mai 2004 parle d’une « ZONE économique avec une population active de plus de 500 000 personnes et plus de 32 000 entreprises (ou établissements) ».

Dans le Rapport préliminaire - État de situation et tendances de sa « Vision stratégique de développement », publié en novembre 2003, la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) se préoccupait d’une « faible présente internationale sur le territoire ». Des chiffres, en date de juillet 2003, montraient que l’on comptait cette année-là, sur le territoire de la RMR (Région municipale de recensement) de Québec qui n’inclus donc pas ici toute la région de Chaudière-Appalaches et la rive sud du fleuve Saint-Laurent : « (…) 52 filiales de sociétés ou d’entreprises étrangères, dont près de la moitié sont de propriété américaine. (On note qu’à la différence des données du TABLEAU 2, la source de la CMQ recense deux filiales des Pays-Bas.) Le même rapport citait aussi que les entreprises de la CMQ exportaient peu comparativement aux entreprises de l’ensemble du Québec (27,4% contre 35,0%) et que l’écart était encore plus élevé en ce qui concerne le taux d’exportation des entreprises manufacturières (30,5% pour la CMQ contre 40,8% au Québec). Sur le territoire de la CMQ, c’est la Ville de Lévis qui présentait d’ailleurs la plus grande proportion d’entreprises qui exportent leurs produits à l’échelle internationale (29,6%), suivi de la Ville de Québec (27,1%) et de la MRC de La Côte–de-Beaupré (26,0%). Les chiffres repris par la CMQ sur la source du Centre de recherche industrielle du Québec, août 2003, parlaient alors de 927 entreprises (341 manufacturières, 205 dans le commerce de gros et 381 de services) qui exportaient sur son territoire, sur la base de 3 387 entreprises au total, soit 27,4%.

Concernant la valeur des investissements en capital de risque, les chiffres révèlent cependant une bonne nouvelle, puisqu’elle a augmenté de 27% entre 1999 et 2003 dans la ZONE, alors qu’elle a diminué de 8% dans l’ensemble à l’échelle de la province de Québec. Un résultat qui confortera certainement l’équipe de PÔLE dans la bataille qu’elle vient, par ailleurs, de mener – et de gagner ! - pour sauvegarder le Fonds INNOVATECH de la région de la capitale (la société Innovatech Québec Chaudière-Appalaches) des tentatives de rationalisation du gouvernement du premier ministre du Québec, Jean Charest. La capitale québécoise conserve finalement son fonds INNOVATECH propre, qui sera cependant modifié en ouvrant son portefeuille à un apport significatif de capitaux du secteur privé.

CAPITAL DE RISQUE SOUS HAUTE SURVEILLANCE

«La mondialisation des marchés et l’émergence des pays asiatiques confrontent nos entreprises à des enjeux de taille. Pour relever ces défis et se démarquer, nos entreprises doivent non seulement innover, elles doivent aussi avoir accès au capital nécessaire qui leur permettra de poursuivre leur croissance et leur développement. Il nous faut donc s’assurer de la disponibilité et de la proximité de ces fonds pour répondre à leurs besoins en capitaux et assurer leur positionnement sur la scène internationale», avait soutenu en mars, Charles Boulanger, le président de PÔLE Québec Chaudière-Appalaches, devant les membres de la Commission parlementaire des finances publiques sur le Rapport Brunet. Un rapport qui recommandait de fusionner et/ou de privatiser l’ensemble des quatre fonds INNOVATECH du Québec (Québec, du Sud du Québec, Montréal et Régions) en une seule et unique structure.

Bien que certains éléments de ce Rapport aient retenu l’attention de PÔLE quant au rôle de l’État dans le capital de risque, monsieur Boulanger avait soumis dans son mémoire dix recommandations qui rejoignent essentiellement les besoins exprimés par les entreprises pour relever les défis de la mondialisation des marchés. « La mise en place d’un fonds de capital de risque devra être à proximité des entreprises et en lien avec les filières porteuses, pour assurer leur positionnement sur la scène internationale et, ainsi, accroître la richesse collective. D’ailleurs, certaines expériences, comme les SBIC aux États-Unis, tendent à nous démontrer que l’accès direct et la proximité des centres de décisions ou institutions de ce type de financement facilitent la compréhension des dossiers et, par conséquent, le soutien aux entrepreneurs », avait-il aussi soutenu devant le ministre et les membres de la commission.

QUAND LE DRAGON D’ASIE SOUFFLE JUSQU’À L’ISLET !

La « menace asiatique » pour les entreprises de la grande région de Québec, dont parle si fréquemment Charles Boulanger depuis son arrivée en poste, il y a un an maintenant un an, trouvait d’ailleurs un écho jusqu’à l’Islet, dans une entreprise spécialisée dans la métallurgie de pointe destinée au secteur de l’automobile et de l’équipement de transport au chiffre d’affaires de plus de 12 millions $. Un secteur industriel soi-disant « traditionnel » et très sensible à la concurrence mondiale, notamment en provenance de l’Asie. Comme s’il avait voulu appuyer l’analyse du pdg de PÔLE Québec Chaudière-Appalaches, Claude Massé, le pdg de Fonderie Poitras Ltée avait rappelé, par voie de communiquée, en décembre 2003, dans la même veine, que la concurrence mondiale demeurait préoccupante, notamment celle provenant des pays asiatiques : « Se limiter à attaquer verbalement les concurrents de Chine ou d’ailleurs et vouloir rétablir certaines barrières tarifaires et droits de douane ne constituent pas nécessairement une solution durable. (…)Il est bien évident que nos coûts de main-d’œuvre sont beaucoup plus élevés que les coûts retrouvés en Asie. Nous devons, bien entendu, nous efforcer de contrôler les nôtres au mieux mais c’est prioritairement au chapitre de la qualité, de la souplesse dans nos délais de livraison et de l’innovation que nous devons nous démarquer. C’est d’ailleurs davantage à ce chapitre que nos gouvernements devraient être en mesure d’appuyer nos efforts, et ce dans le respect des grands traités internationaux tels que l’OMC et l’ALÉNA », avait affirmé monsieur Massé.

Au cours des cinq dernières années, un programme d’investissement de l’ordre de 5,5M$ a d’ailleurs été réalisé afin de permettre à Fonderie Poitras d’être à l’avant-garde dans les technologies de fabrication.
 

*****

Doté d’un budget de l’ordre de 4,3 millions $, PÔLE Québec Chaudière-Appalaches est un organisme public autonome créé à l’initiative du maire de la Ville de Québec. Géré par un conseil d’administration regroupant une majorité de représentants du secteur privé, il a pour mission de catalyser les efforts de développement économique dans des secteurs d’activité ciblés afin que la ZONE économique Québec Chaudière-Appalaches atteigne une position compétitive sur la scène internationale et, ainsi, en accroître la richesse collective.

 

Élizabeth MacKay est nommée par le premier ministre Paul Martin membre du Comité consultatif externe sur les villes et les collectivités

Le Premier ministre canadien Paul Martin a nommé, le 15 février 2004, les 15 membres du Comité consultatif externe sur les villes et les collectivités. Outre Benoit Labonté, actuel président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et du Centre de commerce mondial de Montréal, on y trouve un autre représentant du Québec en la personne d’Élizabeth MacKay, directrice des affaires publiques pour l’organisme de développement économique PÔLE Québec Chaudière-Appalaches. Ce comité, présidé par l’ancien premier ministre de la Colombie-Britannique, Mike Harcourt, présentera au Premier ministre des recommandations et des conseils dans le cadre du nouveau pacte du gouvernement pour les municipalités canadiennes.

« La qualité de vie actuelle et future au Canada est définie par les collectivités où nous habitons, et toutes les administrations doivent contribuer à faire en sorte que nos municipalités soient des lieux de résidence vibrants, sains et dynamiques », a indiqué Paul Martin. « J’ai demandé à Mike Harcourt et aux membres du Comité d’étudier les problèmes auxquels les collectivités de toutes tailles sont confrontées et de me proposer des solutions créatives à court et à long terme. » L’honorable John Godfrey, secrétaire parlementaire chargé des villes auprès du Premier ministre, collaborera étroitement avec le Comité consultatif relativement à son mandat, qui est le suivant :

• élaborer une vision à long terme sur le rôle que les villes devraient jouer dans le maintien de la qualité de vie au Canada, en se penchant sur des questions comme l’environnement, la compétitivité et la cohésion sociale;
• fournir des conseils relativement aux politiques en cours d’élaboration qui toucheront les villes et les collectivités;
• enrichir le débat concernant les options en matière de politique en y contribuant par des connaissances spécialisées sur des régions ou des questions précises;
• conseiller le secrétaire parlementaire sur la meilleure façon de faire participer les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones à la mise en oeuvre du nouveau pacte;
• compléter les efforts de communication et les activités publiques du Premier ministre et du secrétaire parlementaire.

Le nouveau pacte pour les municipalités comporte trois volets : un financement à long terme fiable et prévisible; de nouveaux rapports entre les divers ordres de gouvernement; l’examen des activités fédérales dans la perspective des collectivités urbaines. Il se caractérise donc par le respect des compétences provinciales et la participation des villes et des collectivités aux discussions.

Les membres du Comité ont été choisis en fonction de leurs antécédents variés, de leurs connaissances spécialisées, de l'éventail de leurs intérêts et de leur capacité à s’exprimer sur les questions de politique publique se rattachant aux municipalités.

NOTICES BIOGRAPHIQUES DES MEMBRES DU COMITÉ CONSULTATIF EXTERNE SUR LES MUNICIPALITÉS :

Kathleen Casey, de Charlottetown (Î.-P.-É.), a été conseillère municipale de 1997 à 2003. En cette qualité, elle a présidé le conseil de la planification et du patrimoine. Elle est actuellement membre du Fathers of Confederation Building Trust. Mme Casey est diplômée en éducation physique de l’Université St. Francis Xavier.

Dale Godsoe, de Halifax (Nouvelle-Écosse), est vice-présidente du Département des relations extérieures de l’Université de Dalhousie, où elle est responsable du marketing et des communications, des affaires publiques et communautaires, des activités de collecte de fonds et des relations avec les anciens. Mme Godsoe siège au conseil d’administration de Halterm Inc., le plus important port à conteneurs d’Halifax, et de Vision TV. Elle a présidé le conseil d’administration de l’Université Mount Saint Vincent, été présidente nationale de la YWCA du Canada et exercé les fonctions d’administratrice du Nova Scotia Council on Higher Education.

Mike Harcourt, de Vancouver (Colombie-Britannique), a été premier ministre de cette province. Il est président du Centre international pour le développement durable des villes, associé principal du Liu Institute for Global Issues à l’Université de la Colombie-Britannique, vice-président de CitiesPLUS et associé principal du Sustainable Development Research Institute de cette même université.

Jack Hayden, de la région de Byemoor (Alberta), est un agriculteur de la quatrième génération. Il a été élu conseiller, puis préfet du comté de Stettler. Il a également été membre et président de la commission scolaire du comté. M. Hayden a présidé le groupe AAMD&C, qui réunit des représentants des services publics, des transports, des assurances, du gouvernement et des municipalités.

Cheeying Ho, de Vancouver (Colombie-Britannique), est actuellement directrice exécutive de Smart Growth BC, après avoir été auparavant directrice exécutive du projet BEST (Better Environmentally Sound Transportation). Mme Ho compte dix ans d’expérience professionnelle dans le secteur du développement communautaire sans but lucratif et est spécialisée dans les dossiers urbains; elle a préconisé avec ardeur l’intégration des questions de transport et de croissance intelligente dans la politique gouvernementale. Elle siège également au conseil d’administration de la VanCity Credit Union, la plus importante coopérative de crédit au Canada.

Mary J. Hodder, de Marystown (Terre-Neuve), a été députée de Burin Placentia West à l’assemblée législative de Terre-Neuve de 1996 à 2003. Auparavant, elle a été active sur la scène municipale pendant près de 20 ans, d’abord à titre d’échevin puis de maire suppléant de Marystown. Mme Hodder se dévoue depuis de longues années au service de la collectivité et a reçu plusieurs distinctions honorifiques en reconnaissance de ses efforts inlassables en faveur de ses concitoyens.

Colin Jackson, de Calgary (Alberta), préside l’EPCOR CENTRE for the Performing Arts et a été directeur exécutif du Centre des arts de la Confédération, à Charlottetown, et chef de production du Prairie Theatre Exchange, à Winnipeg. Il a siégé au conseil d’administration du Conseil des arts du Canada et de la Conférence canadienne des arts. En sa qualité de chef de file dans le milieu des arts, M. Jackson donne des conférences et publie des textes sur l’importance du développement culturel dans l’édification de collectivités dynamiques, innovatrices et prospères.

Sherman Kreiner, de Winnipeg (Manitoba), est président-directeur général du Fonds de placement Crocus. Il a collaboré étroitement avec le milieu des affaires, les syndicats et les gouvernements de provinces et d’États à l’élaboration de stratégies de développement du capital des travailleurs et de participation des employés. M. Kreiner est également président du conseil d’administration de Community Ownership Solutions, une organisation qui encourage l’entrepreneuriat dans les collectivités à faible revenu de Winnipeg, et est membre du Conseil consultatif économique du premier ministre du Manitoba.

Benoit Labonté, de Montréal (Québec), détient une maîtrise en science politique et travaille activement dans les domaines des affaires et des finances en qualité de président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et du Centre de commerce mondial de Montréal. Il a été directeur du cabinet du ministre chargé du Bureau fédéral du développement régional (Québec), adjoint du ministre des Finances et directeur général du Centre hospitalier La Maison Victor-Gadbois.

Élizabeth MacKay, de Québec (Québec), est directrice des affaires publiques pour l’organisme de développement économique PÔLE Québec Chaudière-Appalaches. À ce titre, elle est responsable des relations avec les partenaires régionaux, des projets spéciaux et de la coordination des communications d’entreprise. Elle a également travaillé comme directrice des communications pour la Société de promotion économique du Québec métropolitain et comme conseillère en communications pour le Centre québécois de valorisation des biotechnologies (CQVB) et la Société des établissements de plein’air du Québec (SÉPAQ). Mme MacKay a été membre de l’équipe olympique canadienne de plongeon. Elle a obtenu un baccalauréat en communication de l’Université Laval.

Mark MacLeod, de la Saskatchewan, est président-directeur général de la Information Services Corporation of Saskatchewan, une société d’État provinciale. Il a prospéré dans le milieu des affaires et donne des conseils et des avis spécialisés à des entrepreneurs. Il siège au conseil d’administration de la Regina Regional Economic Development Authority et du Regina Research Park Advisory Board et préside le conseil d’administration de Communities of Tomorrow.

Ratna Omidvar, de Toronto (Ontario), est directrice générale de la Maytree Foundation, un organisme privé voué à la justice sociale et à la lutte contre la pauvreté en faveur des réfugiés et des immigrants. Elle a été directrice exécutive de Skills for Change, un organisme sans but lucratif, et a assumé la vice-présidence du Groupe d'étude sur le Code des droits de la personne de l'Ontario, ainsi que la présidence du Conseil ontarien des organismes de service aux immigrants.

David Pecaut, de Toronto (Ontario), est associé principal du Boston Consulting Group (BCG). En juin 2000, il est devenu président-directeur général de la société iFormation Group, société financière d’innovation formée par BCG, Goldman Sachs et General Atlantic Partners, qui appuie le développement de nouvelles entreprises axées sur les voyages en ligne, les paiements électroniques et l’octroi de licences à l’égard de la propriété intellectuelle. Il préside également la Toronto City Summit Alliance, une coalition de dirigeants communautaires qui se penchent sur les problèmes auxquels la région de Toronto est confrontée, de même que la Toront03 Alliance, société sans but lucratif qui s’est donnée pour mission de relancer le tourisme à Toronto après l’éclosion du SRAS en 2003.

Edmund Schultz, « Tantay », du Yukon, descend des Tutchonis du Nord et appartient à la Première Nation Little Salmon/Carmacks et au clan du loup. Depuis 2000, il est grand chef du Conseil des Premières Nations du Yukon. Il préside par ailleurs le Conseil arctique de l’Athabasca, organisme régi par un traité et qui milite en faveur de la protection et de la préservation des écosystèmes nordiques au nom de 65 nations athapascanes de l’Alaska, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. Le grand chef Schultz a aussi été le premier Autochtone du Yukon à être élu au conseil municipal de Whitehorse (1992).

Robyn Tingley, de Saint-Jean (Nouveau-Brunswick), est vice-présidente, Communications et Affaires publiques, chez Aliant Inc., l’entreprise dominant le secteur des communications dans le Canada atlantique. Elle est administratrice de Canada25, une organisation qui cherche à faire participer les jeunes Canadiens aux débats sur les politiques publiques. Elle siège également au conseil d’administration du Conseil de l’unité canadienne, qui aide la population à mieux comprendre les institutions canadiennes et leur fonctionnement.

 

Fait à Québec le 15 mai 2004.