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SOMMAIRE

Regroupement des professionnels de l'exportation
Le REPEX élit son premier conseil d'administration

par Daniel Allard

Amorcée depuis août 2003, la création du Regroupement des professionnels de l'exportation (REPEX) a connu une étape importante, le 26 janvier 2004, avec la tenue de la première assemblée générale des membres. Au fil d'une réunion par mois, rassemblant chaque fois de plus en plus d'individus dont l'activité professionnelle concerne directement le monde de l'exportation et du commerce international, un groupe d'une trentaine de personnes était réuni au siège du CRIQ, à Montréal, pour principalement procéder à l'élection des 10 membres du conseil d'administration du jeune organisme qui fonctionnait jusqu'alors sur la base d'un conseil d'administration provisoire.

Treize personnes avaient soumis leur candidature pour combler les 10 sièges du c.a. et c'est donc suite à un vote secret que furent élus :

  • Michel Besner (dir. formation continue CEGEP André Laurendeau);
  • Guylaine Bureau (fiscaliste, Demers Beaulne);
  • Guy Cusson (Banque Nationale);
  • Roland Desgens (Club export Suroit et commissaire à l'exportation à Valleyfield);
  • Pierre Farah-Lajoie (PFL International);
  • Daniel Lacoursière (SAGEF international, expert en montage financier);
  • Élaine Lamontagne (service conseil Élam & HEC);
  • Stéphane Leclerc (Plats du chef, entreprise en agro-alimentaire);
  • Jean-Pierre Fontaine (Estrie, UNIFIX);
  • Karl Miville-de Chêne (président de Consultation Contacts Monde) président nommé et co-fondateur de l'initiative de création du REPEX.

Daniel Lacoursière, Élaine Lamontagne et Karl Miville-de Chêne, qui formaient jusque-là l'exécutif temporaine, ont été confirmés à l'éxécutif par les membres du nouveau conseil d'administration. Un c.a. dont la moitié des membres a été élue pour un an et, dans le but formel d'y instaurer le principe de continuité de direction, l'autre moitié pour un mandat de deux ans.

Le REPEX regroupe des individus spécialisés en développement international des affaires « dans le but de faciliter le réseautage entre experts, faire reconnaître et accroître les compétences de ses membres. » Entendant réaliser sa mission « en accord avec les besoins identifiés par ses membres », le REPEX est d'ailleurs dirigé par ceux-ci, mais sa charte constitutive reconnaît « l'importance de collaborer avec les autres acteurs du milieu du développement international des affaires au Canada. »

Comme c'était le cas sous sa forme provisoire, ce conseil est donc présidé par Karl Miville-de Chêne, président de Consultation Contacts Monde et homme d'affaires bien connu au Québec à titre de conférencier et formateur en matière de commerce international, notamment sur les aspects impliquant les nouvelles technologies de l'information. Son entreprise, dont le siège social est à Montréal, est d'ailleurs inscrite dans Solutions PME Export et il ne faut donc pas se surprendre qu'à sa demande, un espace de collaboration ait été ouvert dans ce site Web spécialisé afin de faciliter le travail des membres du REPEX qui peuvent du coup devenir également membre de la Communauté de pratique Solutions PME Export (un espace de collaboration virtuel pour lequel on fait une demande d'inscription par courriel adressé à solutionspmeexport@sympatico.ca ).

EN ROUTE VERS UN OUTIL D'ACCRÉDITATION DES COMPÉTENCES

Le REPEX travaille déjà à mettre sur pied une certification de compétence pour le professionnel qui travaille à l'international. « Offrir la possibilité d'avoir une reconnaissance vérifiée de sa compétence », voilà un des premiers objectifs sur lequel planchent le jeune regroupement, via un « comité accréditation » qui a d'ailleurs fait rapport de ses recommandations lors de la même assemblée de janvier. Une accréditation « pour aider le professionnel à devenir crédible », expliquait-on.

Balises proposées pour obtenir l'éventuelle
« accréditation REPEX »

  • 7 ans d'expérience, si pas de diplôme, avec deux lettres de références et présentation d'un curriculum vitae au comité;
  • 5 ans d'expérience, si possède le diplôme FITT, avec deux lettres de références et présentation d'un curriculum vitae au comité:
  • 3 ans d'expérience, si possède un BACC en international, avec deux lettres de références et présentation d'un curriculum vitae au comité;
  • 2 ans d'expérience, si possède un MBA en international, avec deux lettres de références et présentation d'un curriculum vitae au comité;
  • 1 an d'expérience, si possède un Ph. D. en international, avec deux lettres de références et présentation d'un curriculum vitae au comité.

Combien coûtera cette éventuelle accréditation? Des frais approximatifs de quelques centaines de dollars, dont une proportion sera gardée par le REPEX à titre de gestionnaire qui pourra, par exemple, conclure une entente de diffusion avec un organisme comme www.consultantsquebec.com. Mais il s'agit encore de suggestions et il faudra encore attendre quelques mois avant que le « produit final » soit au point.

Cette démarche va d'ailleurs tout à fait dans le sens de la mission générale que se donne le REPEX. « Ici, nous travaillons à l'intérêt de l'individu, pas de son titre et de l'entreprise où il travaille. Si le membre veut en parler, à lui de prendre l'initiative de le faire. La fonction première du REPEX, c'est de faciliter le réseautage entre ses membres », rappelait clairement son président, visiblement satisfait du travail accompli en moins de dix mois de bénévolat pour tous, et qui avec une machine maintenant officiellement en marche, n'a pas caché devant l'assemblée qu'il espère bien voir adhérer en bloc les 22 responsables régionaux de la Banque Nationale : « La seule [institutiton financière] à avoir un réseau régional en matière de service en commerce international au Québec », a sans détour précisé monsieur Miville de-Chêne.

Collaboration
avec le cyberjournal
Commerce Monde.com

Une collaboration avec le cyberjournal Commerce Monde a également été votée lors de la réunion de l'assemblée générale de janvier. Commerce Monde offrait de finaliser une entente de partenariat avec le REPEX qui lui permettrait d'avoir rapidement et efficacement accès à un outil crédible de communication et d'animation. Une proposition que le c. a. du REPEX a avalisée le 23 février. Commerce Monde devient donc « l'outil officiel de communication » du REPEX. Le REPEX a également un comité visant à mettre sur pieds une « communauté de pratique virtuelle » pour ses membres et le public intéressé par l'international. La démarche, résolument innovatrice, va dans le même sens que l'entente conclue avec le cyberjournal Commerce Monde.com et devrait conduire à des développements concrets d'ici quelques mois.

Première activité de formation du REPEX
Quand exportation rime avec Internet

Pas moins de 45 personnes ont participé à la session " Technologies de l'information et pratique du commerce extérieur " chapeautée par CCM et tenue le 11 novembre 2003 au CRIQ, à Montréal. Thème de la journée : Internet peut être utilisé de manière innovatrice dans le cadre de projets internationaux, quel que soit votre tissu industriel. D'ailleurs, on retrouvait dans la salle des représentants de divers milieux : ébénisterie, logiciels, distribution de pièces automobiles, manufacturiers du secteur du métal, marketing, assurances, transport, services-conseils. Les participants inscrits à ce premier Colloque annuel des professionnels de l'exportation du Québec avaient clairement démontré un intérêt pour la mise sur pied d'une association. Le travail a été amorcé par un Conseil d'administration provisoire qui s'est réuni pour la première fois le 25 août 2003. Depuis, si vous êtes un professionnel de l'exportation oeuvrant au Québec, vous pouvez avoir accès à l'espace de collaboration du REPEX immédiatement, en devenant membre de la Communauté de pratique Solutions PME Export (demande d'inscription par courriel: solutionspmeexport@sympatico.ca).

Le même séminaire sera présenté en région à travers le Québec au cours de 2004. Voici quelques-uns des trucs du métier offerts par les dix conférenciers au programme de cette journée:

Sur la recherche d'information commerciale :

  • " Laissez les systèmes de recherche d'appels d'offre vous livrer de multiples opportunités " (Cervo).

  • " Voici 2 bases de données intéressantes sur les entreprises inscrites en Bourse : www.edgar-online.com pour les États-Unis et www.sedar.com pour le Canada " (Institut du commerce électronique).

  • " Avant de commencer une recherche vous devez déterminer le but à atteindre. Vous devez déterminer quel genre de marchés et de clients vous cherchez " (Zlig).

  • " Il faut utiliser les bons termes, les bonnes portes d'entrée pour obtenir des résultats probants et précis " (CCM).

Sur Internet comme outil de promotion du commerce international :

  • " Le site web ne doit pas être une brochure promotionnelle mais un moyeu d'intérêt dans le secteur industriel qui nous concerne. C'est la meilleure façon de se positionner de manière incontournable " (CCM).

  • " La commercialisation centrée-clients, c'est comment… simplifier la vie des clients; faciliter la tâche des clients; améliorer l'expérience client/firme; améliorer la relation d'affaires client/firme; créer un environnement propice à la vente " (K2).

  • " Les méthodes les moins coûteuses pour assurer les premières positions à votre site sont : l'optimisation commerciale dans votre site et l'indexation web internationale et locale " (Hyperclics).

  • " www.pmequebeclic.com : un portail québécois sur les affaires électroniques; vous y verrez comment toutes les fonctions d'entreprises sont influencées par les affaires électroniques " (PME Québeclic).

Sur les utilitaires en ligne :

  • " Il faut savoir s'inspirer des utilitaires présents pour améliorer sa façon de faire " (CCM).

  • " S'inscrire au Délégué commercial virtuel et à SourceCan : tout exportateur devrait le faire " (Industrie Canada).

  • " Vous pouvez vous inscrire gratuitement et vous y faire connaître " (I-CRIQ.qc.ca).

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Commerce Monde #39