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FuturAllia Québec 2003 a atteint ses objectifs

par Daniel Allard

Ceux qui ont manqué l'édition 2003 dans la ville de Québec, les 21-22 et 23 mai, devront traverser l'Atlantique pour probablement les dix prochaines années, s'ils veulent participer à Futurallia. Comme c'est maintenant la coutume, la prochaine édition retourne à sa base, à Poitiers, en France, pour juillet 2004. Ensuite, le principe d'alternance envoie Futurallia en Belgique pour 2005. Et après le retour sur Poitiers de 2006, les organisateurs ne cachent pas que c'est l'Europe de l'Est qu'ils visent. Ils auront ensuite certainement un oeil sur l'Asie et sur l'Afrique. Le retour de l'événement en Amérique avant les années 2010 est pour ainsi dire impossible.

Heureusement, Futurallia Québec 2003 restera dans les mémoires positivement. Les objectifs de participation ont été atteints malgré la peur du SRAS et l'annulation conséquente de la participation de la délégation chinoise. Les quelque 1203 participants, représentant 735 entreprises et organismes de 26 pays et 7500 (plannings) programmes de rendez-vous d'affaires, comblent l'équipe des organisateurs que dirigeait Caroline Lepage, de POLE Québec-Chaudière-Appalaches. Il s'agirait d'une augmentation de 10% par rapport à Poitiers 2001. En ce qui concerne le Québec, le total d'entreprises participantes fut de 230 (dont 45 de la rive nord de la région de Québec et 26 de la Gaspésie). Il y avait aussi 190 entreprises provenant de France (330 participants). Globalement, 56% des entreprises provenaient de l'extérieur du Canada.

Plusieurs entreprises ont voulu profiter de la présence officielle des premiers ministres du Québec et de la France, Jean Charest et Jean-Pierre Raffarin, à Futurallia Québec 2003, pour rendre publics des partenariats et ententes d'affaires. Le Programme UBIFRANCE/Québec était largement derrière plusieurs de ces succès de partenariat. Lors d'une cérémonie officielle d'annonces de signatures de contrats en présence des premiers ministres, les entreprises suivantes étaient impliquées:

  • Institut national d'optique (INO) et la Plate-forme d'application des lasers en Aquitaine (PALA);

  • Advitech, de Québec, et Ingrédia, d'Arras, avec la création de la société mixte Advidia;

  • Advitech, de Québec, et Pilège, de Paris;

  • Centre d'amélioration génétique porcin, de Saint-Jacques-de-Montcalm, et le COBIPORC de Bretagne;

  • Écosphère, de Rimouski, et la société ASS'CONCEPT de Beauville dans le Lot-et-Garonne;

  • Éducexpert, de Québec, et Carrières publiques, de la région Rhône-Alpes;

  • Envirogain, de Lévis, et Denitral, de Lamballe en Bretagne;

  • Lamboley Rocand Canada;

  • RVBS, de Montréal, et ROBOMATIQUE, située près d'Avignon;

  • Solution Globale Informatique, de Chicoutime, et le Centre de formation continue de HUMANIS du Cegep de Chicoutimi avec la société Auralog, de Saint-Quentin-des-Evelyne dans la région de Paris;

  • W.E Canning, de Laval, et Libner de Saint-Maxent-L'École dans la région de Poitou-Charentes;

  • Alis Technologies, de Montréal, annonçait un contrat de 7,2M$ avec le ministère de la Défense français;

  • Alstom Canada agrandira son centre d'excellence Télécité de Montréal;

  • Biogénie, de Québec, agrandira ses installations en Île-de-France;

  • Créaform, de Lévis, confirme un partenariat avec Kréon Technologies, de Limoges;

  • L'École polytechnique de Montréal, en association avec Huron Tech., de France, et l'Association québécoise de l'aérospatiale, met sur pied un service d'appui technologique à l'industrie québécoise en matière d'usinage à haute performance;

  • Eurocooler América inc., de Saint-Loup-sur-Semouse en France et SGF Machinerie, du Québec;

  • La société d'État québécoise SGF Soquia et Marco Polo Foods, en France;

  • Ubi Soft Entertainment et SGF Tech;

  • Harricana, de Montréal, et l'agence Tonic Sport de France;

  • Isovision, de Trois-Rivières, et la société Noledge de Paris;

  • Mio Informatique, de Hull, et Senerea, de Paris;

  • SYGYF, de Rimouski, avec la française Happy System SARL de Rosières-Près-Troyes et Map Link de Santa Barbara en Californie.

Le ministère du Développement économique et Régional du Québec a aussi annoncé la signature d'un protocole de coopération économique avec le Conseil régional de Poitou-Charentes. Il permettra la mise en place d'une plate-forme commune de partenariat et de développement des affaires pour les entreprises québécoises et françaises, de même que le développement ultérieur de Futurallia en Amérique du Nord.

L'AVENIR DU SITE FUTURALLIA ON-LINE.COM

Profitant du passage à Québec de Michel Thomas, directeur du développement international et des infrastructures à la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne et artisan du volet Internet de Futurallia, nous avons aussi voulu savoir ce qu'il adviendra dans les prochaines années du site www.futurallia-online.com. Depuis environ deux ans, l'événement physique de rencontres d'affaires que constitue pendant trois jours Futurallia est doublé d'un outil Internet qui, bien qu'incontournable dans les années 2000, troublent les défenseurs de Futurallia. Ceux-ci ne veulent surtout pas que le site remplace l'événement!

Même recontacter récemment (par Internet!), monsieur Thomas n'a pas été en mesure de nous en dire plus. La certitude, c'est que l'événement Futurallia est là pour rester et que le site Internet sera en parallèle.

LA CHAMBRE DE COMMERCE DE QUÉBEC
PROFITE DE FUTURALLIA

Avec la tenue de Futurallia dans la Vieille Capitale et la venue du premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, la Chambre de commerce de Québec connaissait une semaine particulièrement active sur le plan des relations internationales. Elle aura reçu plusieurs délégations étrangères et accueilli quelques dizaines de gens d'affaires en visite à Québec en marge de ce véritable " happening " économique international.

En collaboration avec le Conseil régional de l'Aquitaine et la Chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux, la Chambre a organisé un petit-déjeuner réunissant les membres des délégations aquitaines et bordelaises présentes à Futurallia, ainsi que des membres influents de la communauté d'affaires de Québec. La Chambre a aussi accueilli les représentants de la CCIB pour poursuivre les échanges amorcés à Bordeaux l'automne dernier et concrétiser quelques-uns des projets " priorisés " dans le cadre de l'Entente de coopération 2003-2005 signée à cette occasion. Il a entre autres été question de la participation d'une importante délégation bordelaise lors des prochaines Rencontres internationales du multimédia d'apprentissage (RIMA), qui se tiendront en mars 2004.

En plus d'être très présente sur le terrain à Futurallia, la Chambre facilite le maillage " personne à personne " d'investisseurs ou de prospecteurs européens avec des gens d'affaires de la région dans le but de favoriser les échanges de produits et de compétences ainsi que la diversification de nos exportations.

Le vendredi 23 mai, une entente de partenariat fut signée entre la Présidente du comité " Femmes d'initiatives " de la Chambre, Francine Lortie, et la présidente de l'Association mondiale des femmes chefs d'entreprise, Nicole Raskam-Brunot, également propriétaire du célèbre vignoble Château Cantenac. Enfin, la Chambre clôturait cette semaine très internationale par la visite du Président de l'Alliance des chambres françaises de commerce, Jean-François Bernardin.

www.futurallia.com

www.futurallia-online.com


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Commerce Monde #36