SOMMAIRE Observatoire québécois de la mondialisation par Daniel Allard « Notre plan d'action sera visible à partir de l'automne », expliquait le 15 mai Alain Leclerc, actuel directeur par intérim de l'Observatoire québécois de la mondialisation. Avec une loi constitutive (Loi sur l'Observatoire québécois de la mondialisation) présentée le 4 juin 2002 à l'Assemblée nationale, adoptée le 7 novembre, sanctionnée le 8, mais entrée en vigueur le 15 janvier 2003, le processus de mise en place suit donc son cours. Présentement, une équipe de quatre personnes travaille dans des bureaux encore temporaires, au ministère des Relations internationales à Québec. Et les postulants avaient jusqu'à vendredi dernier pour offrir leur candidature au poste de directeur. Un processus de concours public qui suit, lui-aussi, son cours. Pour sa part, Alain Leclerc a été engagé le 7 février, pour lancer la machine, presqu'en même temps que la nomination des membres du conseil d'administration, qui auront à engager le directeur en titre. C'est à la mi-janvier que le gouvernement faisait savoir les noms de quinze personnes qui auront pour mandat de travailler à ce que l'Observatoire fasse "comprendre le phénomène de la mondialisation sous tous ses aspects" et qu'il fournisse "aux Québécoises et aux Québécois des informations fiables" qui leur "permettent d'en saisir les enjeux, d'en mesurer les conséquences et d'agir de façon éclairée en vue de favoriser une mondialisation maîtrisée et équilibrée, respectueuse des droits humains", tel que le définit le texte de la loi. Outil au service de la population, l'un de ses principaux mandats est de diffuser l'information recueillie et d'organiser des activités de sensibilisation et de réflexion sur ce vaste et complexe sujet qu'est la mondialisation. La loi stipule qu'en plus du président, trois personnes doivent être issues du milieu patronal, trois du milieu syndical, trois des milieux associatifs et communautaires, quatre des domaines particulièrement concernés par la mondialisation et une du milieu de la recherche. Les membres du conseil d'administration ne seront pas rémunérés. COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION La présidence du conseil d'administration de l'organisme a été confiée par le gouvernement à Pierre Lampron, Président et Chef de la direction de TVA FILMS. Monsieur Lampron a déjà été pdg de TV5 Amériques et président de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC). Les membres du conseil ont ensuite élu parmi eux à la vice-présidence l'avocate Sophie Dufour. MILIEU PATRONAL:
MILIEU SYNDICAL:
MILIEUX ASSOCIATIFS ET COMMUNAUTAIRES:
DOMAINES PARTICULIEREMEMT CONCERNES PAR LA MONDIALISATION:
MILIEU DE LA RECHERCHE:
À ces quinze membres issus de la société civile s'en ajouteront sept autres: deux personnes de l'extérieur du Québec, dont au moins une de l'extérieur des Amériques; trois députés désignés par le bureau de l'Assemblée nationale siégeront aussi au conseil d'administration sans toutefois détenir de droit de vote, de même que deux personnes issues du personnel de la fonction publique. Le conseil d'administration doit se réunir au moins trois fois par année. Le mandat du président et des autres membres du conseil d'administration est d'une durée d'au plus trois ans. Toutefois, la durée du mandat de la moitié des membres du premier conseil est de deux ans. Rappelons que la loi prévoit que le siège social de l'Observatoire sera situé sur le territoire de la Capitale nationale et qu'au moins trois membres du conseil d'administration doivent avoir moins de 35 ans. Pour accroître la crédibilité de l'Observatoire, un comité scientifique sera également créé sous peu. Les membres seront choisis pour leur expertise et nommés par le conseil d'administration.
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Commerce Monde #35 |