prix rayonnement hors québec
2002
En nomination pour le
Prix Rayonnement Hors Québec 2002
DENIS FAUBERT, DIRECTEUR GÉNÉRAL,
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT POUR LA DÉFENSE CANADA - VALCARTIER
Québec,
le 19 novembre 2002. La Chambre de commerce de Québec est heureuse
d'annoncer la nomination de Monsieur Denis Faubert, directeur général,
Recherche et Développement pour la défense Canada – Valcartier (RDDC
Valcartier), à titre de finaliste au Prix Rayonnement Hors Québec (novembre
2002) parrainé par Développement économique Canada.
RDDC Valcartier, dirigé par M. Faubert depuis 2 ans, a pour mission
d'améliorer les capacités de défense du Canada, par le biais de la
recherche et du développement, en fournissant des conseils experts
impartiaux et en explorant, démontrant et exploitant des concepts
technologiques novateurs pour les systèmes de combat, d'optronique et
d'information. Renommé dans la communauté scientifique et technologique
internationale pour l'excellence scientifique des travaux du Centre et
l'innovation de ses recherches, M. Faubert est devenu, en 2002, président
de l'une des six commissions permanentes de l'OTAN en recherche et
développement. De plus, au cours de la dernière année, M. Faubert a
organisé à Québec deux conférences internationales attirant 500 experts
scientifiques du monde entier. RDDC Valcartier a récemment été reçu de
l'OTAN, par le biais de la Research and Technology Organisation, le Prix
d'excellence scientifique pour la constance et la qualité exceptionnelle
de sa contribution à la coopération scientifique et technologique.
Le Prix Rayonnement Hors Québec salue des Québécois et des Québécoises
qui, par leur réussite professionnelle, leurs réalisations et leur
engagement personnel, permettent à la région de la Capitale de se faire
valoir à l'échelle nationale et internationale. Les six finalistes sont
présentés dans le cadre des déjeuners-causeries mensuels de la Chambre à
raison d'un finaliste par mois. Élu par l'ensemble des membres en mars, le
lauréat sera dévoilé lors du gala des Grands Québécois, le 4 avril 2002.
La Chambre remercie sincèrement Développement économique Canada,
partenaire majeur du Prix Rayonnement Hors Québec, et les partenaires du
Gala des Grands Québécois : Air Canada, Bell et Hydro-Québec, de même que
ses collaborateurs médias : 107,5 CITF RockDétente, Le Soleil, TVA et
CommerceMonde.com.
Source : Isabelle Petit, directrice des communications, Chambre de
commerce de Québec
(418) 692-3853, poste 223
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Rayonnement mondial
insoupçonné pour Québec
Au cours des quatre dernières années, le centre a ainsi augmenté ses
investissements technologiques de 30%. " La raison principale expliquant
cette augmentation est l'arrivée d'un nouveau programme à l'agence, qu'on
appelle le programme de démonstration technologique. Il comporte des
projets d'envergure, du moins selon les standards canadiens, qui vont
chercher au-delà de 5 millions $ chacun. Valcartier a été très agressif
dans son positionnement, ce qui nous a permis d'aller chercher plusieurs
de ces projets ", explique le directeur de RDDC - Valcartier, Denis
Faubert.
" Afin d'appuyer davantage le développement des entreprises régionales et
nationales (car le centre a un mandat national, bien entendu), nous
acceptons d'effectuer de la recherche à contrat et d'ouvrir nos
installations à ceux et celles qui pourraient en bénéficier. Nos
installations coûtant relativement cher à opérer, cela nous procure des
revenus importants, de l'ordre de 4 millions $ supplémentaires par année
", révèle aussi M. Faubert.
UNE RÉPUTATION QUI DÉPASSE LES FRONTIERES
Cependant, ce ne sont pas que des entreprises canadiennes qui font appel
aux services de Valcartier. Par exemple, le centre a beaucoup travaillé
avec la compagnie Harris Corporation, en Floride, qui se spécialise dans
l'équipement de communication, autant pour des clients commerciaux que
gouvernementaux.
" Présentement, trois compagnies américaines nous contractent dans des
dossiers majeurs. L'une d'entre elles, soit la Défense américaine,
concerne la décontamination des sols contaminés aux explosifs. Bien que
nous ne connaissons pas vraiment de problèmes à ce niveau au Canada, ce
n'est évidemment pas le cas dans d'autres pays ", révèle M. Faubert.
" Le deuxième contractant américain se rapporte à un nouveau type de
munitions, qui est beaucoup plus sécuritaire, poursuit M. Faubert.
Finalement, le troisième est intéressé à des leurres que nous avons
développés et qui servent à protéger les avions en cas d'attaque par
missiles infra rouge (le leurre est donc largué dans l'atmosphère afin
d'attirer le missile, qui le choisit pour cible). On peut également faire
l'effet inverse, c'est-à-dire développer une cible et l'équiper avec nos
produits pour qu'elle ressemble un peu plus à une cible réelle. Il est
ensuite possible de tester cette technologie. Cette manière de faire
intéresse grandement les Américains.
" Ce sont nos trois principaux contrats, mais il y en a d'autres, comme
par exemple un modem de propagation atmosphérique, pour la US Navy, dans
le but d'étudier spécifiquement comment la lumière se propage dans
l'atmosphère, surtout au ras de l'océan; il y a des effets de mirages
assez spéciaux qui se manifestent, de temps à autre. "
LE DOUBLE SECRET
Une question se pose: comment, en touchant à un si grand nombre de
domaines, l'équipe de RDDC - Valcartier fait-elle pour développer des
spécialités et se démarquer par rapport aux autres?
Selon le directeur, il y a deux secrets sur la manière de faire les
choses. Premièrement, il faut développer les bons créneaux. En premier
lieu, il faut préciser que le centre ne couvre pas tout; il y a
effectivement des secteurs où il décide de ne pas s'impliquer, mais
l'éventail de domaines où il est présent est quand même extrêmement large.
" Dans ce que nous choisissons de couvrir, nous nous spécialisons vers des
particularités où nous pouvons faire une différence. Notre vision est
d'être constamment un laboratoire de calibre mondial. Donc, si nous ne
sommes pas capable de faire une marque dans le domaine scientifique dans
lequel on s'applique, nous n'y touchons pas.
" L'autre secret: " Small is beautiful ". On possède un avantage
absolument marqué sur les gros laboratoires puisque les membres de notre
équipe se connaissent entre eux. Nos scientifiques discutent constamment
ensemble, ce qui n'est pas le cas dans les laboratoires d'une superficie
plus imposante. Ainsi, les gens du département laser ne connaissent pas
ceux de l'infra rouge, par exemple. Tandis qu'ici, tous les gens de notre
équipe travaillent au même endroit. Nous avons une dimension système, une
vision d'ensemble. Dès les premières étapes du cycle d'innovation jusqu'à
la démonstration technologique, nous avons certainement notre place. À ce
sujet, nous avons participé à des essais aux États-Unis cet été sur la
guerre chimique et bactériologique, et nos systèmes performent aussi bien,
sinon mieux, que les leurs ".
Par contre, tout n'est pas rose. Là où le centre québécois connaît des
difficultés, c'est au chapitre de la commercialisation. Lorsque la
technologie est démontrée, il est compliqué de rivaliser avec le marché
américain, avec leurs milliards et milliards de dollars. L'effort est donc
placé sur l'exploitation des technologies canadiennes, tant aux niveaux
militaire que commercial.
7 SYMPOSIUMS INTERNATIONAUX TENUS À QUÉBEC EN 2 ANS
Le rayonnement international passe aussi par un autre outil de déploiement
important. Toujours dans le but avoué d'être un laboratoire de classe
mondiale, l'équipe de Valcartier fait des pieds et des mains pour attirer
à Québec au moins deux symposiums d'envergure par année. L'année dernière,
cet objectif a été largement dépassé avec cinq, et il a déjà été atteint
cette année. Le dernier événement a eu lieu en septembre. En effet, le 7e
Symposium international sur la recherche et les technologies de commande
et de contrôle a eu lieu en territoire québécois. Fait intéressant, qui
ajoute à ce fait d'arme de M. Faubert et son équipe: c'était seulement la
deuxième fois que cette conférence quittait les États-Unis, dont la
première fois pour le Canada. L'une des principales raisons expliquant ce
succès est que le dossier était piloté par Paul Labbé, scientifique
respecté par la communauté, qui a gagné à quelques reprises le prix de la
meilleure communication écrite.
" On peut dire sans se tromper qu'il y a une belle masse critique de
recherche à Québec et les chercheurs et scientifiques du monde entier sont
intéressés à venir voir ce qui se passe ici, précise-t-il. La beauté de la
ville de Québec facilite évidemment les choses. Pour nous, cela démontre
une reconnaissance de la communauté scientifique à notre égard, un respect
envers nos réalisations. "
Y-a-t-il un effet " Post September 11 " jusque dans les terres tranquilles
de Valcartier? Certainement. Les principaux effets se font sentir autant
sur la défense que sur la protection civile. Bien sûr, ces créneaux
étaient appliqués avant le 11 septembre, mais maintenant, selon M.
Faubert, les gens réfléchissent plus à appliquer les technologies à
différentes situations précises reliées au terrorisme (détection de gaz
chimique, gaz biologique, explosifs, protection d'infrastructures contre
des explosifs, etc.). Les services de Valcartier sont bel et bien
sollicités par les Forces armées lorsque le besoin s'en fait sentir et les
militaires collaborent davantage avec les scientifiques.
EXEMPLE DE PERCÉE INTERNATIONALE
Développés en collaboration avec un partenaire du milieu, ABB Bomem, les
spectromètres imageurs font tourner bien des têtes à l'international,
particulièrement en raison de l'atmosphère tendue qui règne sur la planète
présentement. " Sans entrer dans les détails, disons qu'il y a moyen
d'observer une scène avec ce que l'on appelle une technique hyper
spectrale; c'est-à-dire qu'il est possible de regarder le spectre d'une
scène. On peut donc repérer un objet qui a une signature spectrale
particulière qui serait particulièrement bien camouflé, par exemple. Ce
sont les mêmes techniques qui sont utilisées pour mesurer le degré de
mûrissement d'une récolte. Auparavant, on devait observer une scène à
l'aide d'un seul détecteur; on voyait l'ensemble de la scène avec tous les
types d'objets inclus. L'amélioration que le Canada a apportée consiste à
appliquer cette technique à un ensemble de détecteurs. Chacun d'entre eux
est relié à un spectre particulier, ce qui facilite grandement la tâche.
Il y a quelque temps, nous avons vendu l'un de ces systèmes à l'aviation
américaine ", explique Denis Faubert.
RDDC - Valcartier a donc bien l'intention de poursuivre sa campagne afin
de mieux se faire connaître de la population, tout en continuant de
développer des produits à la fine pointe de la technologie et en attirant
à Québec des scientifiques du monde entier. D'ici un an ou deux, M.
Faubert espère par ailleurs pouvoir compter sur une centaine de
consultants en permanence sur le site.
De plus, au cours des prochaines années, le centre désire réaliser avec
les technologies de l'information ce qu'elle a réussi avec l'optique-photonique
pour la région. Ce qui n'est pas peu dire!
Octobre
En nomination pour le
Prix Rayonnement Hors Québec 2002
Carole Voyzelle, présidente - directrice générale,
parc technologique du québec métropolitain
Entrevue
avec Carole Voyzelle
Il faut maintenant développer les
acquis
par Daniel Allard
C'est particulièrement parce que le PTQM a fait le
plein d'alliances internationales que sa directrice générale, Carole
Voyzelle, a retenu l'attention du Prix Rayonnement hors-Québec
de la Chambre de commerce de Québec. Signatures d'ententes de
partenariats avec deux parc en France, un autre du Portugal, de Taiwan et
d'Italie, en plus de confirmer son alliance au sein du E+, qui
associe Québec avec quatre autres parcs d'Europe et d'Australie en matière
d'environnement. Une année sans pareille pour le PTQM. Une récolte qui
permet de dire que le plein est fait pour un moment. « Il faut maintenant
que ces partenariats continuent à porter fruits. Certains sont basés sur
des ententes de nos universités respectives. Certaines veulent rencontrer,
entre autres, les attentes de nos entreprises. Notre priorité est
maintenant de développer ses acquis », confirme Carole Voizelle en
entrevue téléphonique.
Depuis que la privatisation du PTQM est complétée,
améliorer son internationalisation était l'étape suivante, une démarche
qui avait carrément ciblé des parcs précis après une réflexion de
complémentarité avec les besoins des acteurs de la région de Québec,
prioritairement l'université et les entreprises établies au PTQM.
Avec lesquels de ces parcs croit-elle que les
choses iront le plus vite?
« Déjà, avec le parc d'Anion, en France, il y a des
choses actives, et avec ceux de Louvain, en Belgique, et celui au
Portugal, des actions vont s'enclencher prochainement. Avec le parc en
Savoie, il reste des choses à compléter », précise-t-elle.
Du côté du E+, elle planifie une prochaine
rencontre des 5 partenaires en Australie, en mai 2003.
Concidère-t-elle avoir toutes les ressources pour
maximiser le développement de tous ces partenariats internationaux?
« Oui, nos ressources humaines actuelles nous permettent de bien exploiter
tous nos partenariats. »
Le contexte de la création de la nouvelle ville de
Québec au 1er janvier 2002, a fait naître un projet de modification du
statut du PTQM. On voulait confier la gestion des terrains à la ville et
confier la gestion des services du parc à la nouvelle CODEM (la
Corporation de développement économique métropolitaine qui doit en
principe fonctionner à partir du 1er janvier 2003). Considérez-vous cela
comme un plus pour le PTQM?
« Le conseil d'administration du PTQM ne souhaite
pas le voir décimé entre la ville et la CODEM. Nous sommes un organisme à
but non lucratif autonome. Nous avons fait connaître notre point de vue.
Je suis actuellement en négociation avec la CODEM et je ne peux donc pas
vous en dire plus. Chose certaine, il faut multiplier nos forces, pas
juste les additionner », explique-t-elle en refusant de dire si le statut
quo est l'objectif qu'elle souhaite.
Chose acquise, elle reste à la barre à la même
position pour continuer de servir au profit du développement économique de
la région. « Je suis arrivée au PTQM en 1999 avec un contrat de trois ans.
Il a été renouvelé, pour encore trois ans, l'an dernier. J'en suis à ma
quatrième année et très heureuse dans ses fonctions ».
Carole Voyzelle vient cependant d'apprendre qu'à
partir du 7 novembre 2002, elle devra fonctionner sans François Tavenas
à la présidence du conseil d'administration. Celui-ci quitte et aurait
maintenant des engagements à l'extérieur de la région. L'ancien recteur de
l'Université Laval, très impliqué dans le développement du PTQM
depuis plusieurs années, devra donc être remplacé très bientôt.
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Québec, le 17 octobre 2002. La Chambre de commerce de Québec est
heureuse d'annoncer la nomination de Mme Carole Voyzelle, présidente
directrice générale, Parc technologique du Québec métropolitain, à titre
de finaliste au Prix Rayonnement Hors Québec (octobre 2002) parrainé par
Développement économique Canada.
Créé en 1988, le Parc technologique du Québec métropolitain accueille
aujourd'hui 82 entreprises et centres de recherche génèrant plus de 3 360
emplois, ce qui représente la plus grande concentration d'ingénieurs de la
grande région de Québec.
Dès son entrée en fonction en mars 1999, Mme Voyzelle traduit à
l'intérieur d'un nouveau plan d'action quinquennal sa volonté de voir le
Parc accroître son rayonnement sur la scène internationale. Ainsi, depuis
le début de la présente année, des ententes de partenariat ont été
conclues avec des parcs technologiques de neuf pays (France, Portugal,
Belgique, Taiwan, Finlande, Italie, Australie, Suède et Angleterre) afin
de favoriser le réseautage et le développement des affaires entre centres
de recherche, entreprises et universités. En outre, du 3 au 6 septembre
dernier se tenait à Québec le XIXe congrès de l'Association internationale
des technopoles (IASP), la candidature de la ville de Québec ayant été
retenue deux années auparavant à la suite de la présentation effectuée par
Mme Voyzelle et ses collègues de l'Association des parcs de recherche et
technopoles du Québec. Le congrès de l'IASP a connu un grand succès,
permettant à plus de 450 participants en provenance de 42 pays de
découvrir ou redécouvrir notre ville, tant sur le plan touristique que
celui de la vitalité de notre communauté scientifique et d'affaires.
L'organisation a également réussi un coup de maître en s'assurant la
présence de l'ex vice-président américain, M. Al Gore, à titre de
conférencier-vedette.
Le Prix Rayonnement Hors Québec salue des Québécois et des Québécoises
qui, par leur réussite professionnelle, leurs réalisations et leur
engagement personnel, permettent à la région de la Capitale de se faire
valoir à l'échelle nationale et internationale. Les six finalistes sont
présentés dans le cadre des déjeuners-causeries mensuels de la Chambre à
raison d'un finaliste par mois. Élu par l'ensemble des membres en mars, le
lauréat sera dévoilé lors du gala des Grands Québécois, le 4 avril 2002.
La Chambre remercie sincèrement Développement économique Canada,
partenaire majeur du Prix Rayonnement Hors Québec, et les partenaires du
Gala des Grands Québécois : Air Canada, Bell et Hydro-Québec, de même que
ses collaborateurs médias : 107,5 CITF RockDétente, Le Soleil, TVA et
CommerceMonde.com.
Source : Isabelle Petit, directrice des communications
Chambre de commerce de Québec
(418) 692-3853, poste 223
Septembre
En nomination pour le
Prix Rayonnement Hors Québec 2002
Léo Lévesque, président et fondateur, Cuisines Laurier
Entrevue avec Léo Lévesque
Quand le 11 septembre provoque la
diversification
par Daniel Allard
11.09.2001! Non, il ne s'agit pas d'un numéro de
commande. Bien au contraire! Pendant les trois semaines qui ont suivi les
tragiques événements du 11 septembre 2001 aux États-Unis, l'entreprise du
président fondateur Léo Lévesque a elle aussi traversé des moments
très sombres: zéro téléphone, zéro faxe et zéro commande. Cuisines
Laurier, à Laurier-Station, au Québec, subissait les contres coups
d'une crise chez son voisin du Sud et principal client.
Heureusement, cette prise de conscience d'une
situation de dépendance face à un marché unique se révélera vite positive,
pour la PME qui développe et fabrique sur mesure des armoires de cuisine
et des vanités de salle de bain pour le marché haut de gamme. « Notre
vulnérabilité nous a sauté au visage. Nous avons réalisé que la
diversification de nos marchés s'imposait, surtout au moment où nous
développons de nouveaux produits à valeur ajoutée et augmentons ainsi nos
coûts », explique Léo Lévesque.
Ce qui ne voulait pas dire de négliger les USA
pour autant. D'ailleurs, avec sa recette, qu'il hésite à dévoiler,
l'entreprise de Léo Lévesque est maintenant présente dans 27 États
américains: « Nous tentons systématiquement de dénicher les meilleurs
groupes d'agents manufacturiers d'un territoire. Comment on fait ça? Nous
utilisons le NKBA, l'Association des professionnels d'armoire de
cuisine, de vanité de salle de bain et de porte de cuisine aux USA. Depuis
8 ans, je procède ainsi. » Avec ses bonnes références, il a ainsi déniché
la famille M.... en Floride et le Groupe B.... en Caroline,
etc. Tout dernièrement, c'était un groupe d'agents manufacturiers qui
développent le centre des États-Unis, de Chicago jusque dans l'Ohio. À la
fin de l'an dernier, il a signé une importante entente avec le Groupe
Lappin.
LES ROUTES DE LA DIVERSIFICATION
Plus opportuniste que systématique et planifiée,
l'opération diversification chez Cuisines Laurier a essentiellement
consisté à saisir les occasions qui passaient. « Pour l'Angleterre, la
SCHL est venue nous chercher, on a dit oui. La même chose en Chine, où
nous sommes maintenant en partenariat avec la compagnie canado-chinoise
SUCI, avec qui nous avons même une vitrine permanente à Pékin pour
deux ans. »
Des occasions au Chili, en Argentine, au Costa
Rica, au Brésil, en Scandinavie et au Japon ont aussi conduit à des
efforts de prospection et de développement de nouveaux marchés dans les
derniers douze mois.
Ouf! Cela fait donc beaucoup de chemin parcouru,
depuis le fameux 11 septembre. Pleinement conscient du piège qui le
guette, Léo Lévesque soumet du coup lui-même la question: « Pourquoi on
s'éparpille, devriez-vous me demander! » Effectivement, l'homme affirme
qu'il va cesser de s'éparpiller et approfondir les acquis: « Notre
objectif est maintenant la consolidation. »
Mais toujours avec la même règle de travailler
avec des agents manufacturiers dans le pays en question, car « (...)ce
sont eux qui connaissent le mieux leur pays ». Une procédure qui lui évite
également de devoir grossir son équipe de vente à l'interne. Cette
dernière n'est d'ailleurs pas plus imposante qu'avant. C'est uniquement
lui et sa directrice des ventes, Nancy Demers, qui continuent de
faire le travail.
Avec encore 5-6 clients en
Ontario, Cuisines Laurier exporte quasiment la totalité (plus de 95%) de
sa production plus que jamais. Et maintenant en visant les quatre coins du
monde. Une opération de diversification qui est rassurante pour l'avenir.
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Québec,
le 12 septembre 2002 - La Chambre de commerce de Québec est heureuse
d'annoncer la nomination de M. Léo Lévesque, président et fondateur,
Cuisines Laurier, à titre de finaliste au Prix Rayonnement Hors Québec
(septembre 2002) parrainé par Développement économique Canada.
Fondée en 1990 à Laurier-Station, Cuisines Laurier développe et fabrique
sur mesure des armoires de cuisine et des vanités de salle de bain pour un
marché haut de gamme avec un choix de plus de 500 couleurs personnalisées
au goût du client.
En 2002, l'entreprise a enregistré une augmentation importante de 3,5
millions de dollars (+ 35 %) de ses ventes sur le marché américain. Cette
performance a été marquée notamment par la conclusion d'une entente avec
le Groupe Lappin, considéré comme un des chefs de file dans l'industrie
des armoires de cuisine aux Etats-Unis. Cuisines Laurier a également
entrepris une impressionnante campagne de prospection visant à faire
connaître les meubles québécois dans plusieurs autres pays dont le Chili,
l'Argentine, le Costa Rica et le Brésil. De surcroît, les ventes ont
débuté sur les marchés de la Scandinavie, du Japon et de la Chine.
Cuisines Laurier exporte maintenant plus de 96 % de sa production.
Le Prix Rayonnement Hors Québec salue des Québécois et des Québécoises
qui, par leur réussite professionnelle, leurs réalisations et leur
engagement personnel, permettent à la région de la Capitale de se faire
valoir à l'échelle nationale et internationale. Les six finalistes,
provenant du milieu des affaires ou des secteurs culturel, social et
institutionnel, sont présentés dans le cadre des déjeuners-causeries
mensuels de la Chambre à raison d'un finaliste par mois. Le lauréat est
élu par l'ensemble des membres.
La Chambre remercie sincèrement Développement économique Canada,
partenaire majeur du Prix Rayonnement Hors Québec, et les partenaires du
Gala des Grands Québécois : Air Canada, Bell et Hydro-Québec, de même que
ses collaborateurs médias : 107,5 CITF RockDétente, Le Soleil, TVA et
CommerceMonde.com.
Dévoilement du lauréat : le 4 avril 2003
Au cours du Gala des Grands Québécois
Source : Isabelle Petit, directrice des communications
Chambre de commerce de Québec
(418) 692-3853, poste 223
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