AmériContact 2001 livre déjà une trentaine d’ententes signées après seulement deux jours par
Daniel Allard
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À
ce jour, il semble que le gros lot va au Groupe Chalifour, par sa
filiale Energy Contact inc, pour qui une entente devrait conduire
à l’installation de turbines hydroélectriques pour un barrage situé
sur le Rio Colorado, une affaire de 12 millions $, avec Hidroenergia
Argentina S.A. Sûrement
parmi les plus beaux succès d’AmériContact 2001, citons aussi
l’exemple d’OMNI-MED.COM, l’entreprise du Dr Jean Boilard,
de Cookshire, active dans le développement et la conception de logiciels
et de solutions en télésanté et télémédecine, qui avouait que sa
participation à l’événement était sa «...première expérience en
exportation». Bien lui en fit, il rapporte une entente commerciale
qu’il évalue à 7 millions $ avec une entreprise spécialisée dans
l’intégration de solutions informatiques par voie interactive, Netropology,
qui utilisera maintenant le logiciel québécois dans le domaine de la
santé au Mexique. C’est
exactement pour provoquer des histoires de succès semblables au cas
d’OMNI-MED.COM qu’AmériContact a été conçu. Pour donner un bon
coup de main à des entreprises qui débutent, ou qui se frottent ainsi
pour une première fois aux réalités du commerce international et des
embûches à l’exportation. Et les objectifs sont largement atteints:
225 participants du Québec, 100 participants d’entreprises étrangères
de pas moins de 18 pays différents, mais surtout 350 rencontres bilatérales
de jumelages et déjà une trentaine de signatures d’ententes fermes après
les deux jours de la tenue officielle de cet événement, début avril,
sans précédent pour la région de Québec. Sam Hamad, le président
du c.a., et Lawrence Cannon, le PDG de l’organisme, sont si
satisfaits qu’ils parlent déjà de ne pas en rester là et souhaitent répéter
l’exercice. DE
RETOUR EN... Effectivement,
les organisateurs de cette première d’AmériContact n’ont pas caché
que leur objectif est maintenant de réussir à reconduire leur événement:
«Plusieurs gens d’affaires participants nous le demandent et les résultats
sont concluants, nous allons recommander à notre principal commanditaire,
soit Développement économique Canada, de répéter l’événement.
Annuellement, aux deux ans, on verra, mais il faut travailler en ce sens»,
a soutenu Lawrence Cannon, qui
s’attelle maintenant à fermer les livres. En
même temps, il continuera de faire l’inventaire de ses succès déjà
connus. Pour l’INO, il s’agit de la signature d’un transfert
de technologie. Pour le Cirque Éos, il semble maintenant acquis
qu’il ira présenter son spectacle Imaginaire au Brésil, grâce
à la compagnie de production artistique Faré Arte, de Sao Paulo,
qui était représentée par son directeur général, monsieur Alvise
Migotto. Une entente d’intérêt réciproque incluerait le jeune
cirque québécois dans la programmation du «Canada Festival» à
venir, en septembre 2001. Pour Logiciels Dynagram, une entente avec
Vogsys du Brésil, une entreprise qu’ils avaient rencontrée à
Miami début avril, permettra la commercialisation sur le marché brésilien
du logiciel Dynastrip, un outil d’imposition électronique, utile
dans l’industrie de l’imprimerie, créé en 1994 et actuellement
offert en anglais, français, allemand et espagnol. Son nouveau partenaire
Vogsys est établi à Rio de Janeiro depuis 1993.
Déjà
présent en France et au Maghreb, la firme de Québec Michel Dallaire
& Associés, Architectes a, elle, trouvé son partenaire pour développer
des projets en Argentine: Robirosa-Beccar Varela-Pasinato S.A., de
Buenos Aires. Krispy Kernels et trois autres entreprises
agroalimentaires de la région ont aussi profité de l’événement pour
signer des contrat avec un acheteur étranger commun. Certaines
entreprises québécoises L’équipe
du CLD Beauce-Sartigan était aussi très fière de sa
participation: «Nous avions 15 des 254 entreprises de notre région qui
se sont inscrites à AmériContact 2001. La qualité des contacts que nous
avons établi avec les délégués commerciaux d’Industries Canada
en poste à l’étranger nous permettra de mieux servir nos entrepreneurs»,
expliquait en même temps le président de cet organisme de développement
régional, Serge Veilleux. IL
Y A 2000 CITOYENS D’ORIGINE LATINO DANS LA RÉGION DE QUÉBEC Les
gens d’affaires de la région de la capitale québécoise se sont aussi
fait dire qu’ils ne sont pas démunis, si eux-mêmes ne parlent pas
encore un mot d’espagnol ou de portugais, ou si leur entreprise n’a
pas la chance de compter parmi ses ressources humaines des personnes à
l’aise avec les cultures et les langues latino-américaines. Selon une
recension de la Société de promotion économique du Québec métropolitain
(SPEQM), il y aurait pas moins de 2 000 citoyens d’origine latino dans
la région de Québec, a fait savoir son PDG, Pierre Boulanger, qui
pour sa part maîtrise d’ailleurs aussi bien son espagnol que son
anglais, ayant déjà été en poste trois ans à Mexico dans le passé,
et qui a largement fait usage de ses deux langues lors de sa conférence
devant les participants d’AmériContact 2001, à la grande satisfaction
de tous. AmériContact
2001 aura aussi été l’occasion pour une nouvelle venue à Québec de
faire doublement son entrée. En plus de se faire connaître auprès des
gens d’affaires de Québec, l’entreprise GOTAR Technologies
avait l’occasion de rayonner immédiatement dans toutes les directions
des Amériques. GOTAR a développé des produits chimiques biodégradables
et non toxiques efficaces pour résoudre les problèmes de corrosion, de
calcification et de calaminage. Ses recettes, hautement secrètes, ont été
développées jusqu’à maintenant à Ville de La Baie, dans la région
du Lac Saint-Jean. Mais, avec l’arrivée de nouveaux investisseurs dans
l’entreprise, la famille Welch de Beauport, la décision a été
prise d’établir le siège social de GOTAR à Québec. «Nous avions un
bâtiment à Beauport que nous cherchions à vendre. Mais lorsqu’on nous
a présenté le produit, nous avons changé d’idée et décidé
d’investir dans cette entreprise», a expliqué George Welch,
maintenant vice-président Développement des affaires chez GOTAR, qui était
sûrement content de pouvoir compter sur les talents en langue espagnole
de son directeur du développement
organisationnel, fraîchement établi à Québec depuis trois semaines, Yukio
R. Ouellet. GOTAR
Technologie faisait, par ailleurs, aussi partie des entreprises québécoises
ayant pleinement utilisé la formule d’AmériContact, en ayant eu la
possibilité de faire inviter une entreprise cible de l’étranger, en
l’occurence Newportnews Industrials.
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