La meilleure eau au monde est
au Québec
(CMQC)
Selon les
juges d’une compétition internationale organisée à Berkeley Springs, en
Virginie de l’Ouest, c’est la ville québécoise d’Amos, en Abitibi,
qui aurait la meilleure eau à boire en Amérique du Nord et même au monde.
Le prix Berkeley Springs International Water Tasting Awards Given
est remis chaque année pour la qualité de l’eau potable. En 2000, le
titre avait été décerné à la ville de Yucca Valley, en Californie. Cette
bonne nouvelle pour cette ville québécoise n’est pas sans conséquences
positives également pour la compagnie Eaux Vives Harricana, qui y
exploite l’eau sur une base commerciale, et son nouveau partenaire Parmalat,
avec qui elle vient justement de démarrer la construction d’une usine
d’embouteillage d’eau de plus de 50 millions $, tout près d’Amos. Début
2002, l’usine produira 36 000 bouteilles à l’heure, qui seront
majoritairement exportées aux USA et en Asie, principalement. La
compétition de Berkeley Springs a la réputation d’être la plus
importante compétition du genre au monde. Cette année, 60 municipalités
étaient en lice pour s’approprier le titre de meilleure eau potable au
monde. La qualité de l’eau d’Amos s’explique par la présence d’un
esker, vestige du retrait des glaciers il y a des dizaines de milliers
d’années. L’esker St-Mathieu Berry, un amas de sables et de
roches long de 70 kilomètres, agit comme un filtre naturel de la nappe phréatique,
dans laquelle la ville d’Amos puise son eau potable directement à partir
de deux puits. L’eau d’Amos possède moins de 100 PPM de sels minéraux
et un pH de 7,1. L’équilibre quasi idéal, selon les experts. C’est
d’ailleurs sur le territoire de Saint-Mathieu, un village de 730
habitants, que Parmalat construit officiellement son usine. Consciente à la
fois de la fragilité et de la richesse que constitue le site, la
municipalité de Saint-Mathieu a d’ailleurs créé un «Comité
consultatif de protection de l’esker», ainsi que le premier «Parc
hydrique» du Québec, avec mandat d’assurer et la protection et la mise
en valeur de cette ressource.
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