Nordicité Le 2e Sommet passe un tour et accueille le congrès de l’Association des villes d’hiver par Daniel Allard
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Une
des heureuses conséquences de la tenue à Québec, en février 1999, du 1e
Sommet mondial de la nordicité fera finalement prendre une tournure
particulière au retour de l’événement, qui était prévu pour janvier
prochain. En effet, le président de la Winter
Cities Association (WCA)
- l’Association des villes d’hiver
- avait alors annoncé que son organisme choisissait la ville de
Québec pour y tenir sa conférence internationale de 2001. Comme pour
dire merci et bienvenue, l’équipe du Sommet mondial de la nordicité a
tout simplement décidé de prêter son organisation à l’unique
préparation de la tenue de cet événement, qui débutera le 30 janvier
2001. Ce n’est donc que dans deux ans, en 2003, qu’il y aura à
Québec un nouveau Sommet mondial de la nordicité à proprement parler. «Rien
ne se tiendra en plus à Québec que ce qui constituera le Congrès
international des villes d’hiver 2001», confirme Daniel
Lachance, p.-d.g. du comité d’organisation du congrès, mais aussi
p.-d.g. du Sommet mondial de la nordicité, qui demeure toujours un
organisme actif pour autant. Cet organisme à but non-lucratif a toujours
pignon sur rue à Sillery, rue Maguire, et reste bien actif dans le monde
de l’hiver; Michel Beaudoin étant l’actuel président de son conseil d’administration. «Nous
sommes effectivement en contact avec les promoteurs de l’Hôtel
de Glace de Québec (VOIR notre article au sommaire sur cette 1ière
nord-américaine qui se déroulera à Québec à la même période), pour
éventuellement les intégrer à nos activités de février prochain»
confirme, questionné sur le sujet début novembre, François
Brunet, directeur ventes et marketing de l’équipe du Sommet mondial
de la nordicité, lui aussi mobilisé pour le congrès de la WCA. De
600 à 800 maires, directeurs généraux, experts, gestionnaires,
professionnels, chercheurs et scientifiques, manufacturiers et
industriels, dont l’environnement est largement influencé par l’hiver
et le froid et représentant environ 200 villes d’hiver à travers le
monde, sont attendus à Québec sous le thème: «Les
changements climatiques et leurs impacts sur les communautés du Nord». Outre
le congrès, qui se déroulera du 30 janvier au 2 février au Centre
des congrès de Québec, les organisateurs préparent également une
exposition. Une quarantaine d’experts présenteront des communications,
particulièrement sous l’angle de l’habitat et
les perspectives énergétiques, dans le cadre du congrès. Les représentants de l’Association internationale des maires des villes d’hiver (AIMVH), qui a son siège social dans la ville japonaise de Sapporo, seront par ailleurs à surveiller pendant l’événement. La Ville de Québec n’est pas membre de cette autre organisation qui s’occupe de l’hiver et il faut s’attendre à ce que des négociations en ce sens fassent partie des travaux parallèles du rendez-vous de l’AVH. Dans le contexte actuel de fin de mandat, il ne faut pas s’attendre à ce que le maire Jean-Paul L’Allier confirme son adhésion à cette autre organisation internationale, mais il ne faudra pas s’étonner d’apprendre qu’il aura préparé le terrain pour son successeur. L’AIMVH tiendra par ailleurs son prochain rendez-vous dans une autre ville du Japon, à Aomori. |