EXCLUSIF Le CCIEQ quitte la CCIQM La SPEQM est prête à l’intégrer, à certaines conditions, à partir de janvier par Daniel Allard
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Le
Centre de commerce international de
l’Est du Québec (CCIEQ) joue encore son avenir. Il n’a dorénavant
plus de lien structurel avec la Chambre
de commerce et d’Industries du Québec métropolitain (CCIQM), qui
l’a fait renaître en mars 1997, pour prendre le relais au défunt WTC Québec-Beauport, et appuyé depuis. La CCIQM n’est plus intéressée
à supporter le déficit du jeune organisme sans but lucratif et a donc
mis fin à son parrainage. Malgré
cette décision déjà effective, pour les prochains mois, le CCIEQ
continuera tout de même de loger au dernier étage de la Maison Mailloux, propriété de la CCIQM, voisine du Château
Frontenac, sur la rue Saint-Louis. Que va-t-il arriver au CCIEQ? De nouvelles demandes de subventions ont été faites par le conseil d’administration du CCIEQ, que préside toujours Pierre Dolbec, pour assumer le déficit accumulé et assurer la continuité de l’organisme. Si les réponses sont négatives, il mettra simplement la clé dans la porte. Une décision extrême qui pourrait être prise fin septembre. LA
MAIN TENDUE DE LA SPEQM Ce
scénario du pire a cependant peu de chance de se réaliser, puisque la
bouée de sauvetage est déjà prête. Depuis le 23 août dernier, Pierre
Boulanger, le pdg de la Société
de promotion économique du Québec métropolitaine (SPEQM), détient
une résolution de son conseil d’administration appuyant une intégration
du CCIEQ à la SPEQM à partir du 1er janvier 2001,
conditionnellement à l’obtention auprès des deux paliers de
gouvernement d’un financement déterminé pour au moins trois ans. Si ce
scénario se concrétisait, le CCIEQ continuerait de loger dans ses
bureaux actuels de la CCIQM jusqu’au 31 décembre et intégrerait ceux
de la SPEQM au 1er janvier 2001. Cette stratégie mettra-t-elle fin à l’incertitude financière quasi chronique qui est le lot du CCIEQ depuis sa création? Les gens d’affaires des PME exportatrices de la région de Québec pour qui l’organisme agit essentiellement sont les premiers à le souhaiter. Las qu’ils sont de voir le portrait des acteurs publics régionaux en matière d’aide et de formation à l’international se modifier sans cesse. DÉMISSION
D’ANDRÉE LAFLEUR Celle qui assurait la direction du CCIEQ depuis un an, Andrée Lafleur, a par ailleurs remis sa démission en date du 1er septembre dernier et occupe déjà un autre emploi. Depuis la mi-août, le CCIEQ ne comptait d’ailleurs déjà plus sur les services d’Olivier About, un permanent de l’équipe qui a décidé de poursuivre sa carrière à Montréal. Ce qui veut dire que l’équipe actuelle des permanents du CCIEQ est dramatiquement réduite. Les activités de formation dispensées par le CCIEQ se poursuivent cependant normalement, quoique l’organisme joue encore une fois son avenir. Le 21 septembre, un petit-déjeuner traitera de «La responsabilité du fabricant aux États-Unis» et le 26 septembre tout un avant-midi sera consacré à un outil stratégique: «Le WEB, outil marketing de l’exportateur». |