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(CMQC)
Date et chiffre à retenir : 243,78 $CAN le 16 août 2000 ! La
UNE du cyberjournal COMMERCE MONDE
Québec Capitale diffuse, depuis quelques semaines, une bande
d’informations boursières qui présente en temps réel la valeur
cumulative d’une (1) action de chacune des 26 entreprises cotées dans
une bourse (Montréal, Toronto, CDNX, NASDAQ) et dont le siège social est
situé dans la grande région de la capitale du Québec. Ce nouvel outil
d’analyse de l’économie métropolitaine de Québec porte le nom de Portefeuille
boursier Québec métro. Après plusieurs semaines de recherche et
de vérification, la compilation a débuté officiellement le mercredi 16
août dernier. À la clôture des marchés, à 16h heure de Québec, le
nouvel indicateur valait exactement 243,78 $CAN. C’est le chiffre que
nous garderons en référence et qui servira à comparer dans le temps
l’évolution globale de la valeur du Portefeuille boursier Québec métro. Au
15 septembre, après un mois d’opération, S’il
valait 243,78$ à son lancement officiel le 16 août 2000, le Portefeuille
boursier Québec métro valait un mois plus tard 250.39$,
soit une croissance de 6.61$ (2,7%) en trente jours seulement. Que faut-il en conclure ?
C’est justement pour ne pas exagérer des extrapolations sur des valeurs
non significatives que nous avons associé le professeur Guy Charest, de l’Université
Laval, à cette initiative. Le professeur Charest travaille présentement
à la mise au point d’un véritable indice boursier scientifique également
basé sur les cotes des même 26 entreprises publiques du territoire, mais
avec une méthodologie qui permettra une analyse crédible. Le
Portefeuille boursier Québec métro n’est pas un indice et ne doit pas être utilisé à
cette fin. Il n’est qu’un indicateur spécifique très imparfait quant
à notre volonté de bâtir un outil d’analyse crédible sur l’état
de santé de l’économie de la capitale québécoise. Il peut cependant
certainement animer les débats de ceux qui cherchent à savoir où s’en
va l’économie de Québec. L’indice boursier régional (l’IBR
2000) du professeur Charest, qui sera en opération et également en
UNE du cyberjournal d’ici la fin de l’année, aura cependant cette prétention. 26
ENTREPRISES PUBLIQUES ONT LEUR SIÈGE SOCIAL DANS LA CAPITALE ET LA RÉGION Vingt-six
entreprises ! Le chiffre en surprendra plusieurs, et oui, pas moins
de 26 entreprises publiques ont actuellement leur siège social à Québec
et dans sa région métropolitaine. Voilà une autre surprenante nouvelle
mise en lumière suite à notre enquête. Si ce chiffre a de l’importance, c’est surtout parce qu’il vient rectifier une croyance populaire encore très loin de la vérité. Demandez encore aujourd’hui à n’importe quel de vos amis ou proches de vous dire le nombre d’entreprises publiques ayant leur siège social à Québec et les réponses s’étaleront entre quelques une et 300 ! Pire, demandez à ces mêmes personnes de vous énumérer les noms de ces entreprises et la liste ne va généralement pas plus loin que deux ou trois noms pour les meilleurs. Constat sans aucune ambiguïté : la population de la capitale et le monde de la bourse font deux ! TABLEAU
1 Liste des 26 entreprises publiques du grand Québec métro
(Certains observateurs
questionneront la pertinence d’inclure sur la liste une entreprise dont
le siège social est situé à Saint-Georges-de-Beauce ! D’abord,
la préoccupation d’y inclure toutes les entreprises publiques dont les
activités économiques ont un impact certain sur la santé économique de
Québec. Et dans le cas de Canam-Manac, l’entreprise dispose de
plusieurs installations industrielles et commerciales directement dans la
région de Québec, soit à Québec, Sainte-Foy et à Saint-Nicolas, élément
ayant définitivement fait pencher la balance en faveur de l’inclusion
de Canam-Manac à la liste.) L’analyse plus qualitative de ce groupe de vingt-six entreprises dévoile aussi une réalité très méconnue de la population :
Ces
entreprises publiques sont donc beaucoup plus manufacturières que
l’image dépeignant généralement l’économie de la capitale, qualifiée
d’économie axée essentiellement sur les services. La mise en lumière
de cette réalité ne sera pas sans faire plaisir à ceux qui
s’investissent énormément depuis quelques années dans la
diversification de l’économie de la capitale québécoise. |