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Projet
de "Super Site Web" pour la région de Québec On cherche encore le bon nom et 85 000$, mais on va de l'avant: ouverture des sousmissions le 7 avril 2000 par Daniel Allard
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"Hier,
nous avons tenu une rencontre d'information avec les entreprises intéressées
à sousmissionner. Il y avait certainement une quarantaine de personnes.
Plusieurs nous ont dit que 250 000$ ce n'était pas beaucoup! Mais il faut
considérer que nous ne voulons plus avoir de bases de données.
L'orientation du site a beaucoup évoluée depuis les premières études
il y a deux ans. On veut maintenant en faire un portail qui ne viendra pas
remplacer personne, ni concurrencer des sites déjà existants, et qui
viendra apporter une valeur ajoutée. Il y aura très peu de pages
autonomes dans ce site. L'idée, c'est d'accueillir les visiteurs, étrangers
autant que locaux, et de les diriger.... À la blague, on se dit que l'on
souhaite avoir un million de visiteurs, mais qui vont rester que 60
secondes sur le site, juste le temps de trouver ce qu'ils cherchent." Le changement d'orientation du site, qui comprendra donc beaucoup moins
de contenu que prévu initialement, ne fait-il pas que 250 000$ c'est
beaucoup d'argent pour la conception? "Nous disposons de 250 000$
et nous demandons aux entreprises ne nous en donner le maximum pour cette
somme", répond Guy Rivest. Initialement
prévue pour le 27 mars, la date butoire pour remettre une proposition est
maintenant le vendredi 7 avril, 17h00: "Après, on se donne quatre
semaines pour décider de la ou des entreprises que nous engagerons.
L'appel d'offre a été ainsi faite que nous demandons des propositions
pour cinq volets différents et séparés. Une petite entreprise peut
ainsi sousmissionner pour un seul volet et gagner, même contre une grosse
firme comme Cossette. De cette
manière, on ne veut pas être oubligé de prendre un seul groupe de
promoteurs pour le tout. On essaie d'être comme un coach de hockey qui
veut vraiment avoir les cinq meilleurs joueurs sur la glace!" FORMER UN « POOL »
POUR GAGNER SUR INTERNET LA BATAILLE DE LA VISIBILITÉ L'objectif
est donc maintenant de former un genre de "pool" pour gagner sur
Internet la bataille de la visibilité. Le site servira de
"parapluie", offert aux autres sites de la grande région métropolitaine
de Québec: "Ensemble, nous pourrons tous nous offrir une meilleure
visibilité". Que risque d'être le coût d'entrée pour faire partie du groupe?
"Pour un simple lien hypertexte: rien! Pour une bannière: il y aura
un prix. Une publicité plus grosse, un autre prix en conséquence, etc...
Avec les revenus, on constituera une cagnotte pour annoncer le site ici
et ailleurs dans le monde... Et
par cette initiative, on souhaite aussi être une vitrine des produits
locaux. Si une entreprise comme Copernic,
par exemple, veut être le moteur de recherche du site, on sera prêt à
payer le prix équitable pour les utiliser plutôt qu'une entreprise
d'ailleurs." UN TERRITOIRE À DÉTERMINER "Nous
avons aussi une décision à prendre quant au territoire définitif que
nous voulons couvrir. Pour l'instant, c'est surtout la Région
métropolitaine de recensement (RMR) qui est notre référence, mais
le territoire du CRCD-Q et du CRCD-CA est plus grand que la RMR de Québec." Actuellement,
le CRCD-Chaudière-Appalaches ne fait effectivement pas partie du Comité
du contenu du projet. Celui-ci se compose du CRCD-Québec et de la
SPEQM. Quant au Comité de gestion qui supporte officiellement toujours à l’étape
de projet, il compte quatre membres: la SPEQM, leCRCD-Q, DÉC et le Bureau
de la Capitale nationale du ministère des Régions du Québec. UN NOM ENCORE À TROUVER! "Le
Soleil nous disait: je vous la donne l'adresse:
www.quebec-capitale.com! Dernièrement, une autre personne m'a téléphoné
pour m'offrir la même adresse, mais je dois vérifier si ce n'était pas
plutôt www.quebec-capital.com! Avec un "e" ou pas!" "Capital"
ou "capitale"? Voilà ce qui condamne d'ailleurs cette
possibilité d'adresse, qui porterait définitivement trop à confusion. Que sera l'alternative? "Cette question fait justement partie
du mandat que nous avons donné au
chargé de projet André Bériault
que nous avons récemment embauché. Mais le concept du site, c'est de
faire connaître la grande région métropolitaine de Québec. Le nom définitif
pourrait donc être quelque chose comme www.quebecmetro.com." L'échéancier
initial prévoyait la "mise en onde" du site pour mai 1999, avec
la mise en place de la phase II dès septembre de la même année! Le
projet a d'ailleurs fait l'objet de plusieurs études au cours de 1998 et
1999. Le 18 novembre dernier, suite à l'annonce du ministère
des Régions d'accorder une subvention de 173 000$ puisée dans le Fonds
de diversification de l'économie de la capitale, la crédibilité
financière du projet franchissait un pas important. Ce
173 000$ servira à couvrir les dépenses liées à la production et au développement
du site. Le reste du montage financier de 400 000$ est actuellement bâti
sur les apports suivants: 85 000$ (non confirmé) de DÉC; 29 000$ du
CRCD-Q et du GRI; 85 000$ du secteur privée (sur deux ans, en commandites
et en publicités) et finalement 28 000$ du retour du crédit sur les
intrants. Qu’arrivera-t-il si DÉC ne confirme pas sa participation de 85 000$?
"Le 4 mars dernier, le comité de gestion de qui je relève et a qui
je fais mes recommandations a décidé d'aller de l'avant sans attendre de
complètement boucler notre budget. C'est un risque que nous avons décidé
de prendre et avec lequel il faudra vivre si l'argent du gouvernement fédéral
ne se confirme pas", poursuit-il. PROPOSITION DE LA SPEQM POUR LE DÉVELOPPEMENT DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE: 30M$ POUR UN BOUQUET D'UNE VINGTAINE DE PROJETS Guy Rivest en a aussi profité pour parler d'une autre projet piloté par la SPEQM, une proposition faite à DÉC sur le commerce électronique dans la région de Québec. 30 millions $ Cette
proposition réunirait maintenant une vingtaine de partenaires du secteur
privé - dont " ...les Caisses
populaires qui viennent d'ailleurs d'accepter d'entrer dans le
projet", ne cache pas Guy Rivest -, la corporation du secteur de la
santé Partagec, un centre de recherche en technologies de réseau et l'Université
Laval, qui se sont regroupés avec objectifs: "[D'] accroître la
pénétration du commerce électronique dans les PME de la région de Québec
en leur permettant d'avoir accès et de partager des services
d'accompagnement, des infrastructures et des solutions de commerce électronique
à coût abordable." La
proposition regroupe un bouquet de projets intégrés aux futurs Réseau d'excellence en affaires électroniques (ReX) ou à l'Institut du
design d'affaires électroniques (e'Institut)
qui, une fois créés, deviendraient pour la région de Québec des
moteurs de développement du commerce électronique. L'implication
de l'Université Laval touche, entre autres, la mise en place d'un e'MBA,
soit un programme de formation au niveau des études supérieures visant
à alimenter la région en main-d'oeuvre qualifiée pour les PME et pour
les entreprises du domaine du e'commerce. L'initiative
comprend également un projet de Programme
d'aide financière, qui serait administré par la SPEQM - qui aurait
son propre Bureau de e'commerce
- et le ReX. "Notre programme d'aide ne viendra pas en compétition
avec celui mis de l'avant par le comité-conjoint des six chambres de
commerce de la région, dans le sens que nous, nous visons essentiellement
le bassin des entreprises manufacturières, soit moins de 1000 PME, sur un
potentiel de 15 000 entreprises dans la région", se défend Guy
Rivest. Selon
l'État prévisionnel des coûts et
des sources de financement de la proposition, l'ensemble des vingt
initiatives implique une somme de 30,7M$ échelonnée sur trois ans. La
SPEQM veut y impliquer 315 000$, les autres partanaires participants 845
000$ et l'Université Laval 4 978 750$. Il est prévu que les partenaires
bénéficiaires investiront globalement un peu plus de 13 M$, alors que la
participation souhaitée de DÉC s'élève à 11 402 500$. En
septembre dernier, à l'occasion de son discours de la rentrée, le président
de la Chambre de commerce et
d'industrie du Québec métropolitain (CCIQM), Pierre
Shedleur, lançait un défi à la région toute entière: "se
brancher pour prospérer et pour faire de Québec la capitale du web,
d'ici 2002." Depuis, un comité inter-chambre regroupant les six
chambres de commerce des deux rives de la région de Québec se concertent
et préparent elles aussi des actions convergantes en matière Internet.
Un projet, axé sur la promotion mais aussi sur l'aide aux entreprise,
d'un peu plus de 4$M a été préparé. Ses promoteurs demandent une
subvention de 2,9M$, également au Fonds de DÉC. Ce Fonds de 50M$ du Gouvernement du Canada, géré par DÉC et alloué pour l'ensemble du Québec l'automne dernier, est donc actuellement sollicité pour au moins 14M$, rien qu'à partir des sommes escomptées par les trois initiatives que pilotent la SPEQM et le groupe des chambres de commerce dans la région de Québec. L’annonce publique de l’attribution des 50M$ devrait être faite avant la fin du printemps. |