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Accès République Dominicaine Beaucoup plus qu'une économie de tourisme et de canne à sucre Texte et photos: Daniel Allard
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Pour la période
de quatre ans 1996-2000 venant de se terminer, la croissance du PNB de la
République Dominicaine a été de 36%! Il ne faut pas se surprendre que
la récente nomination de l'Ambassadeur Bruno
Picard, en poste à Santo Domingo depuis septembre 1999, soit présentée
comme une forme de reconnaissance, par le Canada, de l'importance
grandissante qu'il accorde à ce pays de 8,5 millions d'habitants. Fermée
en 1969, principalement pour des raisons économiques, la représentation
diplomatique du Canada dans ce pays voisin d'Haïti avait été rouverte
en 1990. Mais Bruno Picard est quand même le premier canadien à y
occuper un poste avec le titre d'ambassadeur. Et son gros défi sera
justement de faire connaître le Canada! À
l’inverse, ce que les Canadiens retiennent volontier de la République
Dominicaine regarde souvent le domaine du tourisme. Effectivement, le
tourisme de masse, principalement du Québec, qui est débarqué ici à
partir de la fin des années 70 a représenté une formidable ouverture
des Québécois face à ce pays. Bien que
paradis du tourisme connu et apprécié, la République Dominicaine
est beaucoup moins célèbre à leur yeux pour ses richesses naturelles,
telles l'ambre et le larimar. Mais avant d'approfondir ces quelques découvertes
qu'un journaliste savoure en pensant à ce qu’elles pourraient bien représenter
aux yeux de gens d’affaires de chez lui, parlons plus globalement de ce
pays. L'importance que le tourisme canadien a pris dans ce pays -
maintenant plus de 200 000 touristes par année - est tel que le nouvel
ambassadeur canadien se donne pour objectif personnel de faire naître, en
collaboration avec l'industrie canadienne du tourisme, une Fondation.
Celle-ci aurait pour mission de contrer les impacts négatifs de
cette industrie sur les populations locales. Bruno
Picard, ambassadeur du Canada en République Dominicaine. Toujours
selon les dires de l’ambassadeur canadien, un important projet de
revitalisation du secteur de la zone coloniale de la capitale serait présentement
en négociation entre le gouvernement dominicain et la Banque
interaméricaine de développement. ZONES FRANCHES LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES FONT
MOINS PEUR QU’IL Y A QUATRE ANS La mécanique
politique d’un système électoral à deux tours permet aux Dominicains
d’espérer vivre le passage de cette fièvre démocratique avec moins de
passion et de violence qu’en 1996, où des gens l’avaient
effectivement payé de leur vie. LARIMAR, VOUS CONNAISSEZ?
L’homme d’affaires dominicain Jorge Caridad discute avec un ami acheteur d’ambre de Collinsville, au Connecticut, Yale Goldman, devant ce qui sera à partir de juin 2000 le Musée du Larimar, à l’image de son premier musée, ouvert il y a quatre ans, et qu’il a dédié à sa passion pour l’ambre. www.larimarmuseum.com AMBRE ET COMMERCE ÉLECTRONIQUE |