Bureau de l'UNESCO À Québec pour y rester? par Daniel Allard
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Le
nouvel Institut de statistique,
créé en novembre dernier par la Conférence générale de cette
importante organisation internationale se cherchait un toit et c'est
finalement Montréal qui a gagné la partie. C’est à Paris que le
Conseil exécutif de l'Unesco a récemment choisi la ville qui abritera
son nouvel institut. Montréal
faisait figure de favorite, devant des villes britanniques et françaises
aussi en lice. Le comité d'experts de l'Unesco et le directeur de
l'organisme, le Japonais Koïchiro
Maatsura, estiment que le Canada est le pays idéal pour y installer
l'Institut de statistiques de l'Organisation
des Nations-Unies pour la Science, l'Éducation et la Culture, vu la
qualité des statisticiens canadiens et l'usage dans la métropole montréalaise
des deux langues officielles de l'Unesco, soit l'anglais et le français. Le
nouvel Institut de statistique servira à collecter et à diffuser des
données sur l'éducation, la science et la communication, afin d'apporter
une aide aux décideurs politiques à travers le monde. UN IMPACT SUR QUÉBEC? La
récente décision de l'UNESCO de s'intaller à Montréal aura-t-elle à
plus ou moins brève échéance un impact sur son bureau de Québec? Est-ce
qu'un bon jour, un fonctionnaire au siège à Paris, à la recherche de
mesures de rationalisation, n'aura pas la bonne idée de fusionner les
bureaux de Montréal et de Québec au détriment du second? Mme
Ndèye Fall, directrice du Bureau
de l'UNESCO au Canada, et en poste à ce titre dans la ville de Québec
depuis plusieurs années, était à l’étranger et n’a pu commenter la
situation. Il faudra suivre la suite des événements et les
fonctionnaires de Québec seront sûrement avisés d’ouvrir les yeux. La
ville de Québec compte déjà très peu de siège d’organisations
internationales et cherche d’ailleurs à en accueillir de nouveaux. Un
éventuel départ du Bureau de l’UNESCO n’aiderait pas sa cause. |